Harry Potter et le Prince de sang mêléCritique express : A ?

Oh, un nouvel Harry Potter! Et bien, comme j’ai une carte de cinéma illimitée, allons le voir! Ca pour le voir, je l’ai vu. J’en ai pris plein la gueule pendant 2h30! C’est incroyable ce que ce film était long. Pourtant, la durée pouvait se comprendre de prime d’abord : il y a une masse impressionnante de choses à raconter dans cet opus. Las, le film les oblitérera quasiment tous. Par contre, faire la part belle aux pauvres histoires à l’eau de rose à 2€ entre les protagonistes, alors là, oui. Il y n’a que ça. Entre ‘RonRon’ et les pauvres merdouilles d’Harry et Ginny, ça débordait de mièvreries. Je tenais à peine en place sur mon siège tellement j’avais envie de les taper. Et puis toute l’histoire est à l’avenant. On se concentre sur des détails, et l’histoire principale, noire, profonde, qui révèlera bien des choses ensuite, est totalement occultée. On ne voit même pas que Dumbeldore sent le paté, que Harry se fait bouffer par son livre (pourtant il devrait s’en douter…), bref, rien n’est dit. Le seul point positif dans ce tableau est la performance de Drago Malefoy qui, pour une fois, est convainquant. Le pire reste la fin qui s’étale dans de longues minutes, avec des plans de plus en plus fixes. Cet opus est d’un vrai ennui…

L'Age de glace 3 - Le Temps des dinosauresCritique express : Ultra bien pensant, gnangnan à souhait. A fuir.

Quelles valeurs plus belles que l’amitié sans défection, la famille, l’amour de l’autre et le sacrifice de soit peut véhiculer un film ? Une comédie par exemple ? Je ne sais pas moi, euh, de l’humour ? Parce là ça en manquait franchement. Entre la grossesse, les nouveaux « enfants » et les amis qu’il faut aller sauver, il ne restait plus beaucoup de place pour les situations génératrices de rire. Les héros sont devenus fades et convenus. Je ne comptais plus les sourires béas autour de moi. Heureusement, le nouvel héros, Buck, permet de ramener un peu de piment dans cette purée humoristique. Normal, il est fou. Les fous c’est marrant. Le reste est bon à jeter. Je passe sur l’accouchement final, à gerber ! Ah oui, Vincent Cassel devrait arrêter de faire du doublage. Franchement mauvais. Voilà, c’était tout pourri (le pire c’est que je m’y attendais…).

Whatever WorksCritique express : Woody Allen pas au mieux de sa forme. A éviter.

Avec whatever works, on retombe dans les vieux films de Woody Allen. Très peu d’image, beaucoup de paroles. Ca parle, ca parle, ca parle… Le film vu par un aveugle ne serait pas très différent. De plus, même si les thèses exposées sont intéressantes (notamment celle sur le permis d’avoir des enfants, il m’a volé l’idée, scandale !), au final les retournements de situations et les couples sont trop attendus. Cela discrédite un peu à mon sens cette espèce de vue cynique sur la vie qui est distillée tout au long du film. La philosophie finale du « carpe diem » est un peu facile quand on voit la chance des personnages. Bref, je ne suis clairement pas convaincu par le visionnage de ce film au cinéma.

Jeux de PouvoirCritique express : Jeu d’acteur mauvais, scénario en carton… A éviter.

Ouhalala, un film qui se prend au sérieux. Je donne un indice au réalisateur : quand on se prend au sérieux, il vaut mieux éviter de faire des scénarios pas crédibles. En plus, pour jouer les journalistes avec un brins de finesse, il vaut mieux éviter de prendre Russel Crowe et lui mettre une coupe de cheveux débile pour lui donner un air pseudo intellectuel. Entre cela et le faux bureau de presse vu et archi revu, on entre de plain pied dans le cliché merdique. Ben Affleck est aussi expressif qu’une porte de prison, alors que son rôle demandait un minimum de sensibilité. Le scénario de la conspiration est quand à lui tout à fait misérable, avec des rebondissements à peine crédibles. Bref, à éviter d’urgence.

Very Bad TripCritique express : Film qui se veut comique mais n’arrive pas à éviter le pathétique. A éviter.

Le film se déroule en forme de pseudo flashback. Le principe : se souvenir de ce qu’ils ont fait la dernière soirée à Vegas afin de retrouver leur ami disparu. La mise en place de cette intrigue au début est d’ailleurs très fastidieuse et aurait été aisément raccourcie. Mais cela n’est rien comparé au défaut majeur de ce film : il est complètement désordonné, les évènements n’ont aucun lien entre eux. Alors que l’on s’attend à une lente construction avec une explication des divers éléments baroques présents dans la chambre suite à la cuite, il n’en est rien. Chaque petite histoire peut être prise séparément et n’est franchement pas folichonne. Entre le mec qui se marie (attendu) et celui qui fait pipi dans la piscine, difficile de trouver de la sympathie pour ces trois mecs. Cela reste de l’humour très bas de gamme, et je me suis surpris à ne quasiment jamais rire. Bref, c’est très laborieux. Pseudo fin américaine, avec le mariage (ça commence à me gonfler cette mode des mariages dans les films, maintenant il y en a partout), et les héros qui se trouvent une copine, c’est chouette mais chiant. Une heure et demie de perdue.

CoralineCritique express : Un excellent film d’animation qui propose une histoire intéressante. A voir.

Coraline c’est une pause. On entre dans un univers différent, que cela soit dans la réalité ou bien dans le monde onirique. Le design est très réussi à mon goût, avec un aspect mi pâte à modeler mi 3D avec une touche de couture. Les héros sont hauts en couleurs, chacun ayant un petit grain de folie qui font qu’ils sont crédibles. Certains détails sont carrément gores, et au final on se demande si le film ne s’adresse pas à un public adulte. L’histoire n’est pas en reste et est assez dure. Il y a des morts, il y a de la tristesse, bref, c’est bien équilibré. La tension va crescendo tout au long du film, avec un duel épique en guise de final. On ne s’ennuie pas une seconde et on repart heureux d’avoir passé un bon moment !

Looking for EricCritique express : C’est lent, mou et chiant. Et en plus c’est sur le foot. A fuir.

J’ai été forcé. Contre ma volonté, presque un viol. Et combien la douleur fut anale, il m’est presque impossible de le décrire avec des mots. Déjà un mot rapide sur l’affiche, qui est évidemment atroce avec cette espèce de mise en exergue de « King Eric » qui donne bien envie de gerber. Ensuite, le principe du film est encore pire que ce à quoi de m’attendait. Eric Cantonna n’est présent que dans les délires provoqués par la fumette du looser. Ce qui est bien naze. Cela parle de foot toutes les deux secondes, avec des flashbacks sur des buts, oh joie ! Je n’en pouvais plus sur mon siège, l’envie de déféquer était de plus en plus omniprésente. Pour mon salut, le film est tellement chiant, avec ce « tableau très juste de la vie de millions de loosers qui aiment regarder le foot au lieu de s’instruire », que je me suis endormi, mon sphincter passant alors en mode automatique et me sauvant la mise par la même occasion. Des moments ultra niais sont aussi servis sur un plateau, avec cet exemple magnifique du fiston qui appelle son père par son prénom (Eric – sic…), puis finit, alors que son père s’investit dans leur relation et lui sauve ses miches de gros blanc bien con, par l’appeler « papa ». Comme c’est mignon, comme c’est inattendu j’en ai la larme à l’œil. Mais au secours. La fin n’aide pas, avec un retournement au delà de toute probabilité scénaristique. Si on est fan de foot, on peut à la limite le voir… Mais on ne lit probablement pas ce blog (ou alors on est schizo – oui je connais la vraie définition de schizo…).

La Nuit au musée 2Critique express : Bah alors, que s’est-il passé ? Et bien, une suite qui ne tiens pas ses promesses. A éviter.

La nuit au musée 1, j’avais bien aimé. C’était original, c’était délirant et pas trop long. Là, ils ont pris tout ce qui était bon et l’on retiré. Déjà le héros n’a plus aucun doute, tout lui réussi dans la vie, et il a une attitude franchement arrogante qui horripile. Il paternalise tout le monde, y compris le pharaon diabolique. D’ailleurs celui-ci est rendu complètement ridicule à cause de son élocution, moi je trouve cela vraiment facile. Rajouter Napoléon avec Alain Chabat, qui, n’hésitons pas à le dire, est nul de chez nul pour une fois, c’était vraiment en trop. On sent qu’ils ont trop voulu en faire partout, mais c’est devenu hyper consensuel… L’histoire d’amour avec une héroïne du musée qui à la fin se réincarnera dans une vrai fille de chair et d’os (que l’on rencontre juste après, hasard), je croyais qu’on avait compris que c’était raté dans Le royaume interdit. Les personnages secondaires le sont vraiment trop (secondaires). Le culte de la personnalité ca va bien cinq minutes. Bref, un film tout mou qui ne restera pas dans les mémoires.

Critique express : On oublie la logique pour entrer de plain-pied dans le grand n’importe quoi. A éviter ou à voir pour se marrer.anges-et-demons

Da Vinci Code, j’avais pas aimé le livre. Ça plus Audrey Tautou c’était trop pour aller voir le film. Les préquelles, j’aime pas. Mais je suis quand même allé voir Anges et Démons. Mais que diable allais-je faire dans cette galère ? C’est n’importe quoi. Mais vraiment. Alors commençons par le début : de l’antimatière est créée en grande quantité. Mais bien sûr… Alors il faut savoir qu’au CERN, leurs écrans c’est pas comme les vrais écrans que nous on a, avec des chiffres et des trucs barbants qui s’affichent afin de bien tout contrôler. Non, leurs écrans c’est des écrans de kikoolols avec des lumières qui font bouing bouing de partout et whizzzz sur l’écran et tout. LOL. Ensuite grâce à la sécurité de merde du centre (bien connu quand on travaille sur l’antimatière) et à un œil qui permet de rentrer euh non sortir alors qu’on est dehors et que l’œil est dedans (si c’est pas compréhensible j’ai réussi ma tâche de retranscrire le film), le mec qui pue le macchabée mais à vingt kilomètres et bah il meurt et l’antimatière est toute volée.

Arrive le héros. Il est musclé, il est intelligent et il va botter le fion de ces petites fiottes d’européens parce que c’est le plus balèze. Merci et vive l’Amérique. On quitte dès lors le n’importe quoi pour atterrir dans un monde fou et ubuesque. On retombe sur le syndrome classique “je laisse des indices partout pour pouvoir retrouver ma cache alors que c’est super facile d’y arriver” (c.f. Benjamin Gates). Bien entendu, il y a plein d’endroits secrets au Vatican, personne ne fouille jamais les environs. Passons sur les “anges” associés aux différents éléments, qui pointent dans diverses directions et n’ont bien entendu jamais été déplacés. Par contre n’oublions pas le manque total de bol des protagonistes, ils arrivent à chaque fois pile poil une minute en retard après les diverses exactions. C’est vraiment pas de chance alors. Zut ! La police est bien évidemment totalement inutile et ne fait que mourir tout au long du film. D’ailleurs j’ai immédiatement annulé mon voyage à Rome pour cette raison, cela n’a pas l’air très sûr par là bas. Un point intéressant avec ce film, c’est que des indices sont aussi disséminés aux acteurs. Prenons par exemple le cas des cours d’hélicoptère. Eh bah hop ! Un hélicoptère à la fin. C’est bien fait on croirait que c’est véritable. Bien entendu on aurait deux de QI on crierait au scandale, mais là, non, on crie au génie. Un autre indice de taille est donné tout au long de la première moitié du film : la fin. Ho incroyable, un retournement de situation ! Mais je ne l’avais pas prévu du tout ! Franchement non, je ne comprends pas, le méchant n’était pas celui que l’on croyait ? Voilà qui est étrange… En tout cas le héros a bien de la chance d’avoir une coéquipière aussi jolie bien habillée. Toujours impeccable. Bref, on se marre plus qu’autre chose dans cette parodie de film. J’ai bien tenté de trouver quelque chose qui le sauverait, mais je ne vois pas…

Attention à partir d’ici, il y a du gros spoiler de fou. Donc merci de ne pas lire si vous ne voulez pas connaître des éléments clés de l’intrigue.

Bon, le plan du méchant, il est vraiment foireux. D’abord, il faut que l’expérimentation ait lieu, parce que sinon, eh bah, il a tué le pape pour rien. Bah oui pas d’expérimentation, pas d’antimatière, pas de bombe suffisamment puissante.  Ensuite le film nous le décrit comme un homme très pieux, mais au final, le meurtre, cela ne le gêne pas. Même un meurtre de pape qui était pour lui comme un père. Tout cela à cause d’une petite expérimentation scientifique, je trouve cela un peu léger. Après il est très très fort. Il arrive à tuer des gens et à poser des pièges un peu partout tout seul, sans jamais se faire repérer parce qu’il agit de manière étrange. Superbe. On passe sur le fait qu’une bombe à antimatière comme ça, c’est tout bonnement impossible. Ah oui et les recherches portent aussi sur de la free énergie. Oui free, cadeau, tu fais rien tu as plein d’énergie. Ils sont forts les scientifiques. Mais revenons aux méchants. Quel plan habile de faire croire que c’est les Illuminatis ! D’ailleurs vraiment de la chance que rien n’ait bougé ! Ensuite le point crucial : il faut qu’il arrive à s’échapper avec la bombe et la faire exploser dans l’hélicoptère, sinon, il n’est pas un héros. Alors là, c’est franchement foireux. Déjà c’est hyper risqué, et si il y a le moindre pet tout foire et donc un pape tout moisi est élu. Ensuite, il se peut très bien que même si il est un héros, il ne soit pas élu. Les probabilités ne sont franchement pas de son coté. Si le mec avait deux de QI, il verrait que cela ne passe tout simplement pas (d’ailleurs devinez quoi : cela ne passe pas !). Et les indices tirés par les cheveux… Franchement des fois cela va chercher si loin que c’est n’importe quoi, mille autres interprétations sont possibles. Le timing est parfait à chaque fois (pas que pour les meurtres, pour la ventilation aussi, les coupures de courant, les découvertes de méchant…). Non, ce film, c’est un cas d’école. Je n’en dirai pas plus mais n’en pense pas moins.

Millénium, le filmCritique express : Un thriller suédois vraiment réussi. A voir.

Je n’ai du tout lu les livres dont est tiré ce film, je ne peux donc pas comparer. Je peux juste dire qu’en tant qu’oeuvre cinématographique, c’est du tout bon. La prestation est acteurs est bonnement époustouflante selon moi, chacun campant de manière très juste des humains avec leurs faiblesses et leurs forces, leur part d’obscurité qui les rend vraiment crédibles. Le scénario est vraiment distillé au compte goutte (peut-être un peu trop), mais au moins on ne voit pas venir la fin. On nage en plein cauchemars, alors qu’on ne voit pas de cadavres ni même d’images horribles. Une chose à noter : la performance du « tuteur », qui est un être immonde et franchement répugnant tel qu’il est décrit. C’est simple, l’horreur est presque tangible tant le personnage est réel. On ressent la douleur de la même manière que l’héroïne. L’ambiance, très lourde, ne se détachera qu’à la fin du film avec un épilogue explicatif. Un bon moment à passer dans une atmosphère opaque et dérangeante.

Good Morning EnglandCritique express : Yes ! Un film qui roque du poney. Bon et libéré. A voir.

A voir ce film, on regrette vraiment ces années bénites où la libération sexuelle s’effectuait. Le concept du film, des bateaux radios pirates qui bougent en mer du nord, est franchement original. On y assiste aux truculations d’une bande de tordus en tous genre, entre les fous du sexes et les pros de la parole,  tout y passe. Le parcours initiatique du jeune puceau envoyé là bas par sa mère se révèlera riche en surprise (bonne et mauvaise, mais cela forme le caractère). Les animateurs radios sont franchement bons dans leur rôle. Mais les tenants de l’ordre ne sont pas en reste, campant à la perfection une Angleterre coincée et ringarde. Le final, digne d’un Titanic qui tournerait au burlesque, nous fait finalement éprouver un pic de sympathie pour tout ces rêveurs qui ont su changer une partie de notre histoire. Il est bien dommage qu’à notre époque le règne du conformisme semble bien établi…

Un mariage de rêveCritique express : Une comédie anglaise avec autant d’humour qu’une porte de prison et de vivacité qu’un lombric mort. A éviter.

Ouah ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela dégage. Mais quoi ? Eh bien le rire naturellement. Mais qu’est ce donc ? Placer une comédie dans un paysage pluvieux et triste de campagne anglaise du siècle précédent est un pari risqué. Il faut alors que les dialogues et les acteurs apportent le brin de folie indispensable. Ici, il n’en est rien. Tout est morne, de la motte de terre à Kristin Scott Thomas. Intrigue déjà vue et revue, le mariage sur un coup de tête qui ne tiens pas suffisamment longtemps, les faux semblants, tout y passe. On fini avec une fin en forme d’œuf sur le plat. Triste à dire, mais ce film doit à tout prix être évité…

IncognitoCritique express : Bof bof, une pseudo comédie qui peine à arracher quelques sourires. A éviter.

Que dire, si ce n’est que ce film est raté. Mauvais acteurs, mauvais scénario, mauvaise musique : tout est mauvais dans ce film qui au final n’arrive à faire rire que deux ou trois fois. Pour une comédie, c’est un comble ! Franchement Benabar devrait se concentrer sur sa musique (que je n’aime pas mais c’est un autre débat). Raté, raté…

OSS 117 : Rio ne répond plusCritique express : Bien plus réussi que l’opus numéro un, on assiste à un vrai festival d’humour absurde. A voir.

J’avais bien aimé Le Caire nid d’espions, même si je le trouvais un peu lourd. Pour la suite, on sent que le texte a été beaucoup plus travaillé. Les répliques sont plus justes, plus acerbes, plus absurdes quand elles viennent de OSS. Franchement, le rythme imposé par les dialogues permet de tenir le spectateur en haleine.  L’intrigue n’est pas en reste non plus, avec des rebondissements, s’ils ne sont pas franchement ébouriffants, permettent toutefois de renouveler la base des gags. Jean Dujardin a mieux possession du personnage et est totalement à l’aise. Quand aux autres acteurs, ils se pas en reste, campant avec plaisir des personnages très caricaturaux (mais c’est bien le but de ce film pour une fois). Un film vraiment assumé au second degré ce qui est rare et pour une fois réussi. Un régal !

Erreur de la banque en votre faveurCritique express : Une bonne comédie française, à noter dans le marasme ambiant. A voir.

Je ne partais pas franchement convaincu sur ce film. Déjà, Jean Pierre Daroussin n’a-t-il pas déjà joué dans enfin riche un rôle très similaire ? En fait non. C’est juste que l’affiche est très trompeuse (comme trop d’affiches, hélas). Même si il reste dans le même registre, on est très éloignés du rôle de millionnaire qu’il campait. On reprend toutefois les thèmes de la revanche du petit sur les grands qui usent et abusent du système. La présence de Gerard Lanvin en doux paumé permet de relever le film. Sans être un monstre de comédie, on ne s’ennuie pas (contrairement à Envoyés très spéciaux par exemple). La fin est classique mais néanmoins efficace. A voir pour se détendre.

Ponyo sur la falaiseCritique express : Contemplatif. Amusant. Rafraichissant. A voir.

Ponyo sur la falaise c’est le type même des films que j’adore. Il n’y a pas de prise de tête, c’est totalement enfantin et naïf, et au final, derrière mon cynisme totalement affiché, j’ai un grand cœur d’enfant. Donc un film qui me fait rêver avec la mer et une histoire à la petite sirène (mais qui finit bien pour une fois) et bien je fonce ! Franchement je n’ai pas été déçu. Tout d’abord par l’aspect graphique : certains vont dire que c’est vieillot, que c’est bizarre, mais moi j’aime. Il y a une sorte de vie dans ce trait hésitant, qui insuffle une âme à la mer, aux vagues qui se transforment en personnages. Ponyo est très réussie, avec d’un coté un aspect poisson mais aussi un coté monstre tout en restant mignon (je pense notamment à la transformation en poulet – mi homme mi poisson – ?). Bon c’est sûr que le scénario est inexistant, que certains aspect sont vraiment niais, mais globalement, on s’attache vraiment aux deux protagonistes et à cet amour d’enfant qui va triompher des différences.

Monstres contre AliensCritique express : Un film distrayant qui ne casse pas les codes mais détend bien. A voir.

Monstres contre Aliens, malgré un ton qui se veut décalé, reste finalement dans le classique. Les personnages campés en 3D sont un peu trop fades à mon goût, il leur manque ce grain de folie qui permet d’y croire. Le savant fou est bien un poil déjanté, mais les autres faire valoir récitent leur texte sans chercher à innover. Le scénario est assez creux, avec des évènements « surprises » qui n’en sont pas vraiment… Mais néanmoins, la qualité de l’animation, l’univers coloré et vivant, tout cela suffit à passer un bon moment. A noter que j’ai vu le film complètement en 3D avec des lunettes. C’est marrant mais ça apporte pas grand chose… Il manque une réelle exploitation de ce procédé.

SafariCritique express : Simple, efficace. Une comédie française gentillette mais réussie. A voir.

Il est de ces films ou l’affiche ne traduit que faiblement la vraie teneur du contenu. Safari en est le parangon. Kad Merad reprend ici la tenue d’africain qu’il a si longtemps enfilée (par exemple dans les films South Africa avec Kate Blanchett, ou bien le mythique Black Diamond). C’est pour mieux nous emmener dans un jeu subtil et délicat ou l’émotion de sa nouvelle identité prime sur le passé lourd qui le hante. D’ailleurs cette gestion des clairs/obscurs est très bien faite, avec une vraie synergie faciale entre le bonheur et la douleur. Quand aux seconds rôles, ils sont tout à fait à la hauteur du (grand) Kad. Mélanie Vargon est d’ailleurs hyper sensuelle sans tomber dans la vulgarité. Les paysages, comme on a l’habitude dans les films de cette qualité, sont tous simplement sublimes. Le passage en hélicoptère sur le Rio Grande est d’ailleurs déjà un des canons du genre. La bande son signée Elliot Magnew est superbe quoiqu’un peu classique. Reste l’histoire, si belle et si pure. Difficile de pas avoir les larmes aux yeux à la fin.

Bon, ok, c’est pas du tout ça le film. C’est délirant, c’est fun on se prend pas la tête un point c’est tout. Il faut le voir !

DuplicityCritique express : Trop lent, trop mou. Un film d’espionnage sans espions. A éviter.

Julia Roberts : Berk ! Clive Owen : Pourquoi pas… Mais le bilan final sera : Surtout pas ! Duplicity est de ces films creux qui brassent du vent comme un ventilateur un soir d’été tropical. Le spectateur sent la moiteur immonde qui inondent les pseudos jeux d’acteurs et de faux semblants. Rien n’est subtil, aucun rebondissement, bref, c’est raté et on finit par regretter que le film ne soit pas plus court. A fuir rien que pour la prestation de Julia Roberts.

The ChaserCritique express : Malsain et dérangeant, le cinéma coréen en grande forme. A voir.

Il n’y a pas à dire, le cinéma coréen dispose de sa propre touche si caractéristique. Un mélange de tragédie grecque ou l’inéluctable se produit et de lutte fataliste asiatique. The Chaser n’échappe pas aux canons du genre, et c’est d’ailleurs un peu dommage. Cela entraine de la violence gratuite à mon goût. Par contre, le jeu d’acteur et la dimension psychologique sont tout simplement bluffant. L’acteur principal ainsi que son antagoniste sont à fond dans leur rôle. Entre l’ancien flics pas vraiment tendre et le montre à la figure tranquille, le duo s’affronte sans broncher. Cela donne une atmosphère très étouffante, et assez contraignante pour le spectateur. Le final est un peu trop long à mon goût, quelques coupes auraient été les bienvenues. Mais globalement, un bon film !