Esprit de familleRaahhhhhhh ! Arrrghhh ! Hoooorrrss de moi espriiit malin ! Démon, quittes mon cooooooooooooooorrrrrrrps !!

Tant de rage. Tant de haine, tant de violence en moi ! C’est insoutenable. Bon, pour ceux qui veulent aller à l’essentiel: ce film est une bouse, une sous bouse, dégoulinant tellement de mièvrerie que ca innonde. A fuir. Même en DVD. Même si c’est offert. Même si on est en manque depuis 15 ans.

Maintenant on peut la détailler, hein, la merde de ce film, tellement il y en a. Commençons… par le scénario. Ah oui, ce magnifique scénario ! Digne des maîtres ! Je résume: un homme amène pour la première fois dans sa belle famille sa copine – avec qui il ne couche pas, avec qui il ne partage pas d’atomes crochus, avec qui il ne s’embrasse pas… enfin bref sa euh.. copine ? quoi – qui bien sur est à l’opposé de celle-ci (moi j’appelle ça du plagiat). Précision que la dite copine est une pure salope, et qu’aucune des faibles tentatives du film pour la rendre sympathique n’aboutira. Mais je m’égare. Finissons le scénario. Alors que rien ne se passe bien (étonnant… mais pas drôle, tour de force), la dite copine se tape le frère du gars qui s’aperçoit en une soirée qu’en fait il ne l’aimait pas elle, mais sa soeur (qu’il n’avait jamais vu avant, hein, mais qui est venue parce que sa soeur a appelé en disant « ouin c’est rien que des méchants »). Et donc voilà. Paf ! Deux couples pour le prix d’un.

Donc le scénario est pourri. C’est un fait. Il n’y a pas d’humour, c’est un autre fait (donc on se fait quand même limite chier, dans le genre limite de l’extrême). Mais se faire juste chier, c’est acceptable. On pense à autre chose, on observe le petit détail marrant. Mais la mièvrerie, la niaiserie, alors là ! Non. Il y en a trop. Partout. Derrière chaque réplique, derrière chaque faux sourire. Et pis devinez quoi: ils ont mis de tout dans ce film. Une maman enceinte, un sourd homosexuel amoureux d’un noir (bah oui il y a des quotas, je trouve ça gerbant) – pour lequel on doit visiblement éprouver de la sympathie – une jeune fille au coeur brisé, et surtout la grand mère qui va casser sa pipe d’ici peu (c’est beauuuuuuuuuu, euh non, ca me fait gerber). Enfin bref si vous avez pas les larmes aux yeux, c’est soit que vous êtes un monstre, ou alors vous avez 2 de qi et démontez la grosse masquarade. Enfin, n’ayez pas trop de qi non plus, parce que sinon ça devient douloureux. Et pis ca dure. Le seul moment jouissif du film est l’écran de fin, nous libérant du supplice.

Pour finir ce triste tableau, un mot sur la réalisation, à chier comme le reste du film. On ne comprend, ni le début, ni la fin, ni l’enchaînement des plans. Je sais bien que le film est creux, mais là ça confine à l’amateurisme. De plus, parfois quelques bonnes musiques arrivent à relever le niveau global d’un film, là c’est tout le contraire, elles sont surjouées comme le font les acteurs et détruisent plutôt que construisent l’atmosphère.

Ah ! Démon ! Je t’ai exoooooorcisé ! Toi, ami qui voulait aller voir ce film, tu as été témoin de ma souffrance. Ne tente pas le démon ! Ne vas pas voir cette grosse colique !

On le sait depuis longtemps, le Coca-Cola, c’est le Mal avec un grand M. D’abord, ca donne des caries (sauf le Diet Coke, mais c’est plein d’aspartam). Ensuite, c’est plein de bulles qui piquent. Et enfin, on ne sait toujours pas ce qu’ils mettent dedans et qui fait que c’est vachement bon.

Mais il n’y a pas que le Coca-Cola dans la vie, il y a aussi les Mentos ! Et oui boire ne suffit pas (ne suffit plus) pour vivre, il faut aussi manger des saloperies. Mais le Mal par le Mal, cela ne fait-il pas le Bien ? Que se passerait-il si on mettait un Mentos dans du Coca-Cola ?

La réponse en vidéo:

Au prochain barbeque, on essaie.

L’autre jour, un ami m’a lancé le défi de réaliser un solveur de Sudoku plus rapidemment qu’une personne ne mettrait pour le résoudre. J’ai mis à peu près autant de temps :-P. L’avantage, c’est que celui-ci résoud les Sudoku de n’importe quelle taille, même les rectangulaires. De plus, il est rapide (il résoud un Sudoku vide de 16×16 instantanément).

Bref, pour faire court, voici l’algorithme employé:

  1. trouver la case avec le moins de possibilités (en enployant les lignes, les colonnes et les carrés)
  2. si cette case a une seule possibilité, la remplir avec le seul chiffre possible, et retourner en 1.
  3. sinon, prendre une possibilité au hasard, et créer un nouveau problème (récursion). Si on trouve une solution, garder cette possibilité. Sinon, en prendre une autre.

Dans la foulée, voici le code source téléchargeable, vous pouvez en faire ce que vous voulez
Solveur.cpp

Alors voilà, hier j’ai eu la surprise de recevoir ce petit bijou, en direct des US :
De Profil
Et laissez moi vous dire que c’est de la bombe ! Pour ce que j’ai pu l’utiliser, le potentiel ludique de cette console est énorme ! Le fait d’avoir deux écrans, dont un tactile, permet d’ouvrir de nouvelles perspectives. D’ailleurs, le touch-screen est tellement intuitif qu’on prend vite l’habitude de mettre ses gros doigts gras dessus pour opérer . Il va falloir corriger cela^^.

Allez, comme je sais que vous en voulez d’autres, les voici:
Le dos de la « bête »:
Le dos
Avec le jeu Super Mario 64 DS (30 nouvelles étoiles, des minis jeux, 3 nouveaux persos ! Yepee !):

Avec le jeu GBA Zelda : Je peux vous dire que ça rend super bien ! Par contre le bouton start est situé à un autre endroit … Il faut changer d’habitudes.
Zelda

Enfin, pour finir, certains diront qu’elle est grosse, moi je dis que quand on a des grandes mains c’est tout simplement du bonheur (comparé à la GBASP par exemple).

D’autres photos ce soir !

Mon voisin le tueur 2Suite du film du même nom sans le 2, mon voisin le tueur 2 ne casse pas la baraque du premier opus. On retrouve les mêmes ingrédients, avec un peu moins d’épice cette fois. L’intrigue est plus ou moins linéaire, et les ‘révélations’ ne se transforment que très rarement en rebondissements, ceux-ci étant plutôt générés par le hasard. Toutefois le jeu des acteurs est assez bon, avec des mimiques et des maladresses de partout. Donc un film agréable à regarder, mais peut-être plus en dvd en famille qu’au cinéma.

Un duplex pour troisVoici un film qui aurait pu être beaucoup plus drôle que ce qu’il a été. L’idée de départ est bonne, mais le scénario se perd en longeurs et finalement on s’ennuie un peu à la fin. Rajoutons à cela que le jeu des acteurs n’est pas des plus mirifiques, et on obtient un film à voir en DVD bien au chaud l’hiver venu, pour se détendre. Pas plus.

Tolérance zéroAvec un scénario des plus subtils (une grosse brute militariste au coeur gros comme ca rentre au village mettre une raclée à un méchant en prenant le poste de shérif), un jeu sans équivoque, ce film ne vaut pas vraiment le temps passé à le voir. Il est donc préférable de passer son chemin, sauf si on veut voir des bagarres sans punch, du sexe sans excitation et de l’action sans trépidation.

L’heure n’est plus aux concessions.

Amour&AmnésieAmour et amnésie est une comédie romantique sur le thème de l’oubli.
J’avais un léger a priori négatif sur ce film, car les vedettes sont drew barrymore (que ne porte pas dans mon coeur) et adam sandler, dont les films ont parfois une finesse pour ainsi dire absente. Mais pour celui-là, ça allait. Le thème n’est pas traité dans la plus totale frivolité (d’ailleurs pas de « happy end » foireuse), mais avec un humour certain. Les mimiques des acteurs secondaires en sont aussi pour beaucoup.

Bref, un film qui casse pas la baraque (mais ce n’est pas le but) mais qui permet de passer un bon moment en rigolant sans s’ennuier (ce qui est le but).

A voir contre la déprime.

L’autre jour j’ai eu l’occasion de jouer à un jeu de carte assez marrant qui s’appelle gang of four. Il peut se jouer à quatre joueurs ou à trois (il y a alors une main morte).
Il se joue avec des cartes spéciales, mais les règles sont simples et je peux donc les traduire avec un jeu de carte classique.
Matériel:

  • Deux jeux de 52 cartes, desquels on enlève tout les carreaux, les dames, les valets de coeur et de carreaux, les rois sauf le roi de coeur
  • Une feuille de score

Début du jeu:
On distribue équitablement 16 cartes par personne (à trois, un tas de 16 carte est mis sur le coté).
But du jeu:
Ne plus avoir de cartes en main.
Pour se débarasser de ses cartes, il faut faire des combinaisons.
Les combinaisons possibles sont (dans l’ordre de force):

  • La carte (une seule carte)
  • La paire (deux cartes de même rang)
  • Le brelan (trois cartes de même rang)
  • La couleur (5 cartes de la même couleur)
  • La suite (5 cartes qui se suivent)
  • Le full (une paire + un brelan)
  • La suite colorée (suite en même temps que couleur)
  • « Le gang of four » (une carré, quatres cartes de même rang)

Pour poser une combinaison, il faut soit commencer, soit battre un combinaison déjà posée du même nombre de cartes. Par exemple, on ne peut pas poser un brelan pour battre une paire. Seul un autre paire fera l’affaire (seule combinaison de deux cartes). Il en découle que les combinaisons à 5 cartes et celles à 1 carte sont les plus souvent posées. La seule exeption est le gang of four qui peut être posé à n’importe quel moment (et qui, à moins que quelqu’un d’autre n’aie un gang de rang supérieur, permet de prendre la main)
Les rangs:
Le rang des cartes est plus imporant que la couleur. C’est le rang classique des cartes qui est utilisé. Le roi de coeur est donc la carte la plus puissante du jeu (mais ne peut être posé que dans une combinaison à une carte, ou dans une couleur). Dans un full, c’est le rang du brelan qui importe en premier. Les valets peuvent être soit utilisés en paire (les deux valets), soit en couleur, mais pas en suite.
Les couleurs:
Les coeurs battent les trèfles qui battent les piques. La couleur est uniquement utilisée lorsque les rangs sont égaux.
Déroulement du jeu:
Le premier joueur pose une combinaison. Le deuxième joueur (on tourne à droite les tours pairs et à gauche les tours impairs) essaye de battre la combinaison, etc…
Lorsque quelqu’un ne peut pas ou ne veut pas poser, il dit ‘je passe’ et ne peut plus jouer à ce tour. Lorsque tout le monde passe, le dernier à avoir posé une combinaison à gagné le tour. Il commence le tour suivant.

Lorsqu’un joueur n’a plus qu’une carte, il doit déclarer carte, sinon il ne peut pas gagner la partie.

Décompte des points:
A la fin d’une partie (un jeu comporte plusieurs parties), on compte combien de carte il reste dans les mains de chaque joueur. Puis on multiplie par un nombre pour obtenir les points:

  • 1 à 7 cartes : x 1
  • 8 à 12 cartes : x 2
  • 13 à 15 cartes : x 3
  • 16 cartes (le joueur n’a pas posé de carte pendant cette partie) : x 5 (soit 80 points)

Les points sont additionés de partie en partie. Lorsqu’un joueur arrive à 100 points, le jeu s’arrête. Celui qui a le moins de points gagne alors le jeu.

Détail croustillant:

A la fin d’une partie, il y a un perdant et un gagnant. Lors de la partie suivante, le perdant doit donner sa meilleure carte au gagnant (il la montre à tout le monde). Ensuite, le gagnant lui donne une carte de son choix (ça peut être la même), devant tout le monde.

Stratégie:
La stratégie n’est pas forcément de chercher à gagner à tout prix (ie marquer 0 points). La plupart du temps, il vaut mieux limiter la casse que de se retrouver avec un multiplicateur très méchant. De plus, lorsqu’on commence à perdre, on a tendance à continuer.

Bonnes parties!

Shrek 2C’est avec un certain scepticisme que je me rendit à la séance de Shrek 2, poursuivi par le spectre des suites moins bien, voire pourries (par exemple Matrix 2 puis 3, hein).
Eh bien croyez moi ou non, mais Shrek 2, malgré le fait que ce soit une suite, et que ce soit un film américain, c’est que du bon. On s’ennuie pas, on se marre franchement, même si certaines blagues sont très clairement ciblées pour les enfants. En vrac et sans « spoilers », Charmant (Prince) le vaut bien, un âne cheval, Shrek beau ! la marraine bonne fée en vielle peau sournoise.
Bien sûr, deux trois passages « bon enfant » arrivent, la fin est attendue. De plus quelques chants musicaux s’incrustent (pour faire à la Walt Disney ?).
Mais les dialogues sont justes, et les doublages pour la VF ne sont pas en reste avec des acteurs qui se font plaisir.

Donc à voir. Un des meilleurs films sortis dernièrement.