Irokata (« les formes colorées ») origami est un jeu que j’ai découvert au BitSummit#4 à Kyoto, au Japon.
Rappelant le tangram et le mélangeant à l’origami, il en ressort un jeu original et facilement accessible.
Cependant certains problèmes sont redoutables!

Sans plus attendre, le lien vers le site web de ce jeu:
http://www.irokata.net/

Le package étant sold-out au Japon, il est difficile de se le procurer. Cependant, il est possible d’utiliser le site web du jeu pour jouer tout de même.

Voici à quoi cela ressemble:
いろかたおりがみ製品画像_yuztqt

 

Principe du jeu

1. Ne plier que le nombre de fois indiqué sur la carte. Le but est d’obtenir la forme indiquée sur la carte.
2. On ne peut plier que selon les lignes noires (donc pas ‘au milieu des carrés’). Si deux endroits distants ont une même ligne noire, les plier ensemble (une ligne noire ‘virtuelle’).
3. Si deux cotés sont l’un sur l’autre, il faut les plier ensemble. Il faut les traiter comme un seul tenant.
4. Le dos du papier est blanc, et donc compte comme du ‘blanc’ sur les illustrations.

C’est tout!

Pour télécharger le pdf à imprimer, il faut aller à cette adresse http://www.irokata.net/origami puis cliquer sur « いろかたおりがみ専用折り紙_A4Web印刷用.pdf » (en rouge, sous PDF).
Afin que cela soit plus pratique, je vous mets une version locale.

いろかたおりがみ専用折り紙_A4Web印刷用

Si vous voulez voir les cartes, rendez vous sur le site web!
http://www.irokata.net/challenge

 

Au Japon, c’est bien connu, on est stressé. Le travail, le métro, le mari qui rentre tard en sentant le vagin d’une autre femme, tout cela fini par faire déborder la goutte du bout du tunnel. Alors bien sûr, qu’en diront les pontifes du corps, moi je dis qu’on somatise tout ça. Et paf! On est tout crispé, tout tendu, on a mal aux épaules et au cou.

Alors, quoi de mieux qu’un petit appareil pour se masser? Hmm? Tranquillou? Mais attention hein, se masser le cou, pas autre chose, bandes de pervers, je vous vois venir.

Sans plus attendre, je vous laisse à la libre interprétation de cet objet:

 

japanese_massage

 

Bon, je ne sais pas vous, mais j’ai quand même des doutes sur l’utilisation réelle du bousin. Oui oui, c’est un « body roller »… M’est avis que ça va bien roller.

Avengers : L'ère d'UltronCritique express : Trop long, trop décousu… A éviter

Avec les pierres d’infinités, Marvel ne sait plus où donner de la tête avec ses films. Entre les gardiens qui font du gardiennage et les avengers qui avengent, les méchants n’ont qu’à bien se tenir. Pour cet opus, c’est la pierre jaune qui sera au centre de l’action. Hélas, le film commence bien mal: les avengers, qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, enchainent cliché sur cliché, allant jusqu’à même pousser la blagounette alors qu’ils déchirent du « méchant » à tire larigot. Ce qui faisait rire la salle grassement. Pas moi. Il faut dire que le niveau des blagues étant largement en dessous de mon intellect, j’avais donc du mal à en comprendre le sens comique. Et puis il y en a tellement des avengers. On sent que tout est fait, minuté, calculé pour que chacun ait sa petite réplique, son bon mot à dire, mais quand cela est répété 10 fois, c’est naze. Enfin bon il récupèrent le truc bidule jaune qui fait joli pour découvrir qu’il s’agit en fait d’une intelligence artificielle (lol) et que ça serait une bonne idée de la mettre dans un robot invincible. Curieusement, et à l’étonnement de tous, le plan échoue salement et un super vilain (qui, lui, a le sens de l’humour) robot infini arrive. Il a un grand plan pour aider l’humanité: la buter avec une météorite. Alors je sais bien que le respect de la physique, tout ça, on s’en fout un peu chez Marvel, mais quand même, un peu de sérieux. Le mec a un potentiel infini sur internet, il peut créer autant de robots qu’il veut, et il se fatigue à essayer de créer une météorite, ce qui est complètement débile. Alors qu’il est censé avoir une intelligence supérieure, il ne faut pas chercher. Autre truc particulièrement énervant: comme d’habitude, les civils ne meurent pas à l’écran. Si tu es policier? Grave erreur: méchant ou gentil, ton uniforme t’indique une prédisposition à la mort totalement fortuite. Gardien de sécurité? Même combat. Mais attention! Si quelqu’un d’identifié est touché, ohlala! On arrête les rotatives, l’édition de demain en fera les gros titres. Bah oui c’est normal, ces gens sont beaux, ces gens-là sont donc gentils, leur mort vaut beaucoup plus qu’un quelconque béotien. Mais passons sur ce détail, qui, je le rappelle, n’est pas la tare attitrée des films Marvel, beaucoup d’autres bloque-bustiers hollywoodiens s’en chargent.

Parlons un peu  de romance. Là où le bât blesse pour ces pauvres petits producteurs de cinémas, c’est qu’ils ont inclus des acteurs connus dans chacun des opus de la série individuels. On se demande donc, dès le début, où est la meuf de Thor (et franchement, vu Thor, et vu les réactions des femelles vaginales de la salle, il vaut mieux ne pas le laisser seul trop longtemps). Idem pour la meuf de Tony (IronTiger). Oh bah ouais mais c’est que pour les inclure dans le film, il faudrait déjà avoir de l’argent et qu’elles soient dispo. On invente donc des excuses bidons pour ne même pas les entre-apercevoir à l’écran: l’une est en voyage de conférence, l’autre est dédiée corps et âme à son entreprise. Ce qui fait qu’elles ne passeront même pas un coup de visio (ils ont un super système de visio mondiale, franchement ça serait pratique mais je vois pas bien comment ça marche, et pourquoi ils n’ont pas démocratisé immédiatement cette technologie) à leur copain/mari. Mais c’est pas grave! Je suis scénariste, alors si j’ai une maison sur Malibu beach, je peux aussi avoir des idées pour des films! Et franchement, les mecs c’est des purs génies: même en me creusant les méninges à fond, je ne vois pas comment ils ont réussi ce tour de force scénaristique: on va faire une romance dans les Avengers! WTF?! Mais oui c’est génial! Du coup on voit Black Widow minauder avec Hulk. A gerber. Ah oui et puis bien sur, le tableau ne serait pas complet sans « Surprise! J’ai une famille » d’un des joyeux lurons. Rien de mieux que d’aller à la campagne pour se rafraichir sur les « vraies » valeurs de la vie.

On aura aussi le droit à une tripotée de morts qui reviennent à la vie, la mort n’est plus ce qu’elle était, elle se galvaude complètement. A croire que des fois il vaut mieux être mort pour rien branler et « réapparaitre » plus tard. Ah oui et au fait Ultron peut manipuler les esprits mais il ne s’en sert qu’un fois, c’est tout faible comme pouvoir.

Au final, on assiste à un enchainement de combats décousus, de répliques téléphonées depuis l’autre bout de la galaxie, d’effets spéciaux qui vomissent les dollars. Tout cela pour peu -très peu- d’amusement et d’étonnement du spectateur. Un beau gâchis.

Les GorillesCritique express : Humour lourd, jeu d’acteur très moyen… A éviter.

Les gorilles, buddy movie à la française, pouvait réaliser le pari: un Manu Payet horripilant qui par le miracle de la chance arrive à faire ses début dans la police. Mais en réalité, seul les 10 premières minutes du films remplissent ce contrat: le reste est d’un vide absolument affligeant. Ce n’est pas qu’il n’y a pas quelques bonnes idées ça et là, c’est surtout qu’il n’y a pas de fil directeur, on assiste à des scénettes qui se succèdent dans réels liens entre elles. Il en va de même pour les dialogues: parfois, on croit assister à deux monologues qui se croisent, chacun délivrant sa pique sans réaction de l’autre coté. Du coup on s’ennuie pas mal, d’autant que les acteurs secondaires, pourtant primordiaux dans une comédie, ne relèvent franchement pas le niveau. Pas de grain de folie, pas d’énergie, on dirait que l’ensemble du film est pris dans une mélasse qui ne fait que s’épaissir, tant la fin est mièvre et pâteuse. Bref, on est bien content que cela finisse. Bon en même temps, je suis un peu de mauvaise fois, la bande annonce nous dévoilait déjà le pot-aux-roses, mais pour vous, chers lecteurs, je serait prêt à tout pour vous éviter de bêtes erreurs de jugement.

Lone Ranger, Naissance d'un hérosCritique express : Brouillon, trop long, peu efficace, fin prévisible… Ouh ! Désillusion ! A éviter.

Que dire de ce Pirates du désert… euh, je veux dire, Lone Ranger. Ben qu’il est raté. Pour commencer. Ensuite que c’est effectivement un gros plagiat de Pirates des Caraïbes. On se retrouve donc coincé avec exactement le même jeu d’acteur que celui qu’on avait vu il y a de cela 10 ans, sans aucun rafraichissement (et vu que c’est que du désert à l’image, autant dire qu’on a soif). Johnny Depp est absolument pitoyable, avec les mêmes mimiques et espèces d’égarements dont il n’arrive tellement plus à se débarrasser, qu’on se demande si c’est encore un vrai acteur ou bien que les progrès de la robotique japonaise ont été tels que Disney a effectué un rachat sauvage et nippon. L’autre acteur, euh, machin là, je veux dire, Armie Hammer, joue comme un marteau avec toute l’expressivité que permet une tête en métal. Évidemment, qui dit Johnny Depp, dit l’autre pouffiasse de merde, qu’on serait bien content qu’elle soit pas trop loin de morte, Helena Bonham Carter, qui, ouf, n’est pas très présente. Mais on la déteste quand même, hein. A noter qu’elle a le bon gout de ne pas dépareiller l’équipe. Elle joue comme d’habitude, c’est à dire avec un non talent à la hauteur de ses co-acteurs.

Mais assez des acteurs, une ligne de plus serait un honneur qu’on ne peut plus se permettre de nos jours, tellement le temps est précieux. Parlons plutôt du scénario. Ahhh, le scénario. Ça commence très fort, par une espèce de « flash-forward » (bon en réalité il paraît que cela ne s’appelle pas un flash-forward, mais je suis un béotien). Autant vous le dire tout de suite. Pour moi, un « flash-forward » ça n’existe pas, ça veut juste dire que l’ensemble du film est un énorme « flash-back ». Ou alors, hmm, comment le dire. Ah oui: on te spoile le film dès le début. Mais c’est le réalisateur qui le fait, hein. Cet enculé (au sens péjoratif, qui aime se mettre des battes de baseball dans des orifices ignominieux, pas un sain toucher rectal), il te donne la fin dès le début. Bon moi ça m’arrange, comme ça j’ai le droit de dire ce que je veux sur mon blog. Bien que je me serais pas privé de toute façon. Donc le héros il meurt pas, hein. Ben oui il est dans le flash-forward. Par contre dès le début son frère sent le macchabée, surtout quand sa femme (oui oui sa femme) regarde son frère (le frère du macchabée, pas de la femme, suivez un peu) avec une gourmandise à peine voilée. Des menus attouchements parferont l’illusion. Ca manque pas, il crève comme une merde, trahis par le mec nerveux pendant les 30 premières minutes du film.

Parce oui, putain, ça duuuuuure, mais ça duuuuure des plombes juste pour que le film commence. Rah mais l’horreur. Franchement je pense que c’est un plan machiavélique pour endormir le spectateur pour qu’il ne se rende pas compte que l’ensemble du film est une pourriture infecte. Mais cela ne prend pas avec x2b4. Il est invincible. Pour vous, il subira les pires atrocités afin de dénoncer cet odieux complot. Mais tout est long : la mise en place, le dévoilement de l’intrigue (parce que c’est différent). On a des actions longues, des silences longs, des mimiques longues… La fin n’en est n’est même pas une, ah non, il y a un deuxième final, puis un épiloque, argh. C’est une espèce de torture indienne où l’on se fait manger lentement par des fourmis fainéantes.

 

Les retournements de situations se voient à 10000x kilomètres, ohlalala, mais en fait, le grand riche, il est complice des hors la loi, mais ohlalalala, je n’ai rien vu venir, me voilà bien surpris. En réalité, la vraie surprise est que tant de gens soient venus voir cette bouse, ah, la puissance du marketing. Voilà, les amis, une leçon que vous pouvez retenir.

 

Si tu continues de me faire chier, je ne dirai rien, non, j’attendrai, je ferai semblant d’être ton ami, et dans un an, quand tu ne t’y attendras pas, un jour, un jour comme un autre, j’irai déféquer le matin, je choisirai du papier spécialement fin qui se percera, alors j’en aurai sur le doigt, et je ne me laverai pas les mains, et ce matin là, je te serrerai la main l’air de rien, et le midi, à l’heure du repas, je t’influencerai pour que tu manges un sandwich, alors il aura le goût de merde, mais je te dirai que c’est le bacon qui est un peu périmé, et que moi c’est pareil, et alors, tu diras, bon, et tu mangeras ma crotte, et le soir, en te couchant, tu auras un éclair, tu te rappelleras que mon sandwich, il n’était pas au bacon, non, il était à la crevette, et tu te souviendras alors de ce que je t’ai dit aujourd’hui, cette conversation, et tu auras un haut le cœur, et tu vomiras sur ta femme, qui n’attendait que cette goutte faisant déborder le vase pour te quitter, et elle emmènera tes enfants chéris avec elle, tu seras seul, isolé de tous, et je rirai de ton malheur, je déverserai mon opprobre dans ta plaie béante, et j’en retirerai une grande joie, dégustant ma vengeance, froide et délicieuse. Alors me fais pas chier.

Bouh, la graisse c’est mal. C’est bien connu. Cette critique, si les femmes mettraient leur vie en jeu pour ne jamais l’entendre (je mets le conditionnel, la pratique contredisant ma théorie), les hommes ne sont pas moins concernés. Et bien, pas de panique ! Car il existe une solution. Cette solution, élaborée dans les laboratoires prestigieux du professeur x2b4, permet de garder une ligne svelte et fine sans effort. Pour les muscles, j’y viens juste après.

Voyons l’emploi du temps d’un homme qui ne suit pas le traitement:

  1. Journée assise
  2. Pipi
  3. Macdo le soir devant une série américaine de merde.

D’où élévation de la masse graisseuse, cela va sans dire.

C’est là que le coussin entre en jeu. Un simple coussin d’une taille raisonnable suffit. Avant l’étape 2, il faut l’insérer sous le t-shirt, la chemise, etc… Cela a pour effet d’augmenter le volume au niveau du nombril de manière importante. Un peu comme si on avait grossi quoi. Des coussins de ce type devraient parfaitement faire l’affaire.

La journée en question devient la suivante:

  1. Journée assise
  2. Pipi. WTF ? Je ne vois plus ma bite ! Quelle horreur ! Alors c’est ça ? Noooooon.
  3. Petits pois devant une émission de régime alimentaire.

Répéter autant que nécessaire. Le miracle est produit, vive la science, vive l’amour et les oiseaux. Moi je dis ça mais c’est bientôt le printemps et vous me direz tous merci en worshippant mon nom grand et beau.

Pour avoir du beau muscle (bonus en prime). C’est facile, il suffit d’aller à la piscine et de se caler sur les horaires d’une jolie fille qui va (mécaniquement) nager plus vite que vous. Pourchassez avec une pugnacité d’autant plus farouche que la dalle vous mets un peu de mauvaise humeur son croupion ondulant sous l’eau. Voilà, c’est fait (mais cela fait un tout petit peu mal).

Le jour où vous la dépassez, non seulement vous êtes beau et musclé, mais en plus vous vous apercevez que c’est un thon atroce. Vous êtes donc guéris et ne retournez plus à la piscine.

Pour information, j’ai tenté le traitement, mais cela n’a pas marché : ma bite est bien trop longue, et je ne peux pas mettre plus de 5 coussins sous mon t-shirt :-(. Si vous avez des idées…

The AmericanCritique express : Coulis de framboise sur fromage blanc, le tout étalé pendant plus d’une heure sur de la pellicule. À fuir.

L’Américain, c’est un beau film. En tout cas on nous le signifie dès le début avec ces superbes paysages à couper le souffle, sauf celui de mes deux phacochères de voisins, réalisant visiblement un concours secret connu d’eux seuls. Mais je leur pardonne, parce qu’au final, leur soufflerie bruyante était tout à fait au niveau des dialogues du film. Un monceau d’inepties débitées à la tronçonneuse résumerait bien ce que j’en pense, si seulement il pouvait y avoir un monceau. Je crois pouvoir compter l’ensemble des répliques avec l’extrémité de mes membres (sans compter celui de 30 cm), c’est dire. Les paysages seront donc beaux, c’est décrété. Les grands espaces, ça impressionne. Grands espaces qui ne seront comblés ni par le jeu des acteurs, au mieux insipide et hélas bien souvent chiant, ni par le scénario. D’ailleurs ce film est tiré d’un livre, ce qui m’inquiète tout particulièrement. En effet, ni les tenants, ni les aboutissants, ni même les motivations ne seront jamais expliqués, laissant au spectateur une faim tenace. La psychologie des personnages est quant à elle totalement absente de ce film, inutile d’espérer la trouver. On a plutôt la sensation de regarder un bocal de poissons rouges, qui se demandent bien qui leur donne à manger tous les jours. Mais je serais vraiment injuste envers ce film si je ne parlais pas des scènes de cul. Oui, il y a du cul. Oh très peu, mais il y en a. Alors c’est super torride. La madame elle est toute nue, et puis le monsieur il est tout excité, ah en fait non, il est pas excité du tout, et puis…et puis rien. Ah oui, j’allais oublier de parler du montage. Confié à un homme fou armé d’une tronçonneuse, il coupe systématiquement tous les dialogues. C’est infernal. Déjà que les dialogues sont peu nombreux et pas hyper folichons, mais là, ça confine à la torture morale. «Mais vous mon père, vos n’êtes pas…» Eh BIM !!! Gros plan noir dans ta face. Et ça de manière systématique. L’horreur sur terre.

Pour finir sur cette pathétique projection, c’est bien la première fois que j’envie, après coup, les gens (nombreux) qui sont partis en avance. Niveau deux : amener un niais de votre choix à la projection. Moi je sais que c’est au dessus de mes forces.

Hors de contrôleCritique express : Bouhouhou… Non, mais non, quoi… J’en ai marre des bouses… A fuir.

Bon alors. Imaginez. Vous êtes un méchant. Mais pas n’importe quel méchant, noooon. Vous, vous faites les choses en grand.
Une grande baraque. Baroque. Parce que ça le fait et sinon c’est un coup de snipe dans ta gueule.
Des robes de chambres « gay paris » en peau de lézard. Comme tu connais bien la mythologie des ripoux, tu empruntes à un certain de tes collègues son coté bling-bling. Et oui les méchant ce n’est pas que de la méchanceté c’est aussi du partage (ou du vol, selon). Afin de protéger ta pudeur (t’as quand même la gueule la plus moche du film), tu t’offres de luxueuses voitures noires avec des vitres-comme-au-cinéma. Et les gardes du corps ! Mais oui ! Il t’en faut !

Bon t’y es là ? T’es le méchant. C’est toi qui décide.
Alors problème. Il y a une grosse tasspé qui arrête pas de te chauffer, elle a probablement sucé pour avoir le rôle. Comme t’es trop moche et que jamais tu te la taperas, tu décrètes: 1/ l’état d’urgence contre les salopes, 2/ tu tueras le réalisateur (ce dont le spectateur te remerciera). En plus elle t’a piqué des gros secrets, avec des terroristes et tout. La pute j’vous dis. Bon bah n’y allons pas par quatre chemins, on l’empoisonne (on note le « plan ») et on n’en parle plus. Ah fait chier cette connasse s’échappe. Et bah c’est pas grave, tu te rappelles le snipe au début ? Et bien il joue aussi du shotgun ! La vie est bien faite (mais trop courte).
Alors problème. Comme t’es un tout petit breton, tu ne t’es pas rendu compte que le papa (le papounet tout doux) est un flic. Et oui. Un flic de la police. Mais bon, à la limite, tu pourrais gérer cela. Mais le véritable problème, l’épine dans pied, la flaque d’eau à la sortie de la portière, la merde qui s’accroche dans la cuvette, c’est que c’est le gentil. Eh oui. Pas de bol. C’est vraiment con. D’ailleurs c’est tellement con que cela ressemble à une invraisemblance scénaristique. Mais je suis mauvaise langue. Non, vraiment, ce début de film laisse augurer du grand. Du grand n’importe quoi bien sûr.

Bon, tu n’as quand même pas complètement raté ton coup. Tu l’as bien dévasté le père fidèle (on y revient dans un instant). Il était déjà pas très net, mais là d’un coup il se met à voir des images de sa fifille adorée et même qu’il l’entend lui parler. De la grosse hallu comme on n’en fait plus depuis les années 70. Et, coup de chance ! Tu as le monteur (qui est secrètement amoureux de toi) qui va te donner un gros de pouce. Des violons. Par milliers. Et dire que j’avais encore oublié mon baquet à vomi. Mais Dieu ! Oui, Dieu ! Le grand. Le bon. Lui, il est là. A coté de notre papa. Il le suit à chaque instant. Les images sont truffées de crucifix pendus aux murs tels des pères noëls abandonnés et les répliques fourrées à la mort moi le dieu, seyant parfaitement à Mel Gibson. Merci Mel. Il y a tout de même cette réplique qui tue : « A vous de choisir si vous préférez mourir sur la croix… Ou enfoncer les clous. ». Le spectateur, lui, en est déjà à l’agonie finale.

Mais dans la vie, Dieu ne suffit parfois pas. Parfois, on doute. On se demande si tout ce folklore c’est pas du bidon pour faire rire les scientifiques et les enfants. Ahhhh, les enfants. Parlons en des enfants. On apprendra au cours de ce film qu’il vaut mieux en faire et les perdre, plutôt que de ne pas en avoir du tout. C’est un peu comme il vaut mieux manger et faire caca, plutôt que de ne pas manger. Un conseil plein de bon sens. On apprendra également que l’on fait des enfants pour qu’ils nous accompagnent dans notre déchéance sénile, et pour ne pas crever tout seul comme un con. Mais Mel démontre avec un certain brio que c’est loin d’être la panacée. Sa gosse ne l’empêche pas d’être con, bien au contraire. Pour finir cette petite digression sur ces aliens humanoïdes présentés comme l’essence sacrée de l’homme, il faut savoir que l’on a le droit d’être stupide et lâche parce qu’on a une
famille. Enfin, quand je dis « apprendre », c’est un abus de langage. Toute bonne grosse bouse qui se respecte nous a déjà bien seriné la gueule avec ces préceptes.

Les personnages secondaires auraient tout aussi bien pu être directement intégrés au personnage de Mel Gibson tellement ils sont insipides. Ce sont les dignes gardiens des divers clichés qui s’égrènent au cours des trop longues minutes de ce film. Il y a tout de même une performance à noter. C’est celle du tueur qui arrive à déterminer l’instant exact et précis auquel une pouf sort de la voiture. Il lui arrive bien à 80 km/h sur la tronche, donc c’est du balèze. Il s’est garé, tranquille, à 100m de là. Il a regardé discrètos le futur et a démarré le moteur. Du gros balaise. Bon deux secondes après il est moins malin et meurt salement noyé d’une balle dans la tête.

Et dire, dire ! Qu’il suffisait d’une balle de plus, au tout début… Pour éviter au spectateur en perdition cette horreur dégoulinante. Un échec complet de votre carrière de méchant, qui sera dûment puni par un retournement de veste surprise de votre allié à la fin. Je ne vous salue pas, monsieur.

From Paris With LoveCritique express : Baston médiocre, acteurs en cartons pour un film au final très mou. À éviter.

Un principe accrocheur pour un buddy movie qui s’annonce pas trop mal. Las, les premières minutes du film nous révèlent un acteur qui se prend beaucoup trop au sérieux pour être crédible.

Mais s’il y a une chose que l’on ne peut pas reprocher a ce film, c’est bien de ne pas avoir assez de méchants. Il y en a à la pelle. On commence par des dealers de drogue, parce que la drogue c’est mal et que nos chères têtes blondes font tout finir dans l’égout qui leur a servi de berceau. Mais qui fait de la drogue? Certainement pas les bons Français! Ah ça non! Non, c’est plutôt des vils chinois qui, tapis dans l’ombre comme des sournois, veulent nous avilir. Pour ce faire, ils s’associent avec des arabes et puis aussi des terroristes. Rien que ça. Il faut dire vu le grosbillisme affiché, c’était vraiment nécessaire.
Mais comme de bien sûr on n’est jamais trop prudent, le réalisateur a fait le choix judicieux d’introduire un vil agent double pour plus de rebondissement. Ce qui est très sympa il faut bien le dire, le spectateur avec son intelligence prégnante de moule accrochée a son rocher risquait de ne pas voir le nez au milieu de la figure.

Les héros, en vrais américains, ne sont jamais mis en difficulté. C’est bien pratique de savoir que l’on est invincible! Moi aussi je vais prendre des risques inconsidérés a ce tarif.

Les répliques se veulent drôles, mais autant à plat qu’un soufflé dans Gaston. On se fait chier grave.

Mr. NobodyCritique express : C’est très compliqué, c’est brouillon. Une bonne idée mais un mauvais développement. A éviter.

Une bonne inspiration ce film. On sent que le réalisateur se pose des questions, beaucoup de questions. Hélas, ce n’est pas forcément le cas du spectateur un tant soit peu intelligent. Il se retrouve donc coincé derrière un film très long et très laborieux. Les plans se répètent à l’infini, thème du film oblige. Du coup, on a vraiment mal à la tête. A part cela, pas trop de reproche à faire, mis à part le choix de l’actrice féminine principale, pas franchement excitante, il est difficile d’y croire mais bon peut être qu’en Belgique c’est pas les même gouts. Une belle idée gâchée.

AvatarCritique express : C’est beau, mais c’est tout. A éviter.

Je vais faire une critique résumée à l’image de l’imagination de ce film : Un méchant découvre que les gentils sont gentils et tombe amoureux et il ressuscite à la fin. Voilà c’est tout ce qu’il y a dans ce film. Le reste c’est du pixel hyper cher, autant dire que l’intérêt est nul. Passez votre chemin.

RTTCritique express : C’est l’horreur. Une horreur sans nom. A fuir.

De la folie furieuse. C’est ce qui s’est emparé de moi et m’a poussé à voir cet immondice. Tout est détestable dans ce film. D’abord, les acteurs. En fait, je ne suis pas certains que ce sont des acteurs. Je pense plutôt qu’on a pris des mollusques, qu’on les a anesthésiés, puis broyés, avant de les mettre aux commandes de robots  très modernes ayant l’apparence d’acteurs connus. Je tiens à noter que plus jamais je n’irais voir de film avec Mélanie Doutey, plutôt me faire intromettre un robotmacheur dans le cul, ah ça oui. Ça vous donne idée du niveau. Ensuite, on prend un décor de rêve, la Floride, et on le film le plus mal possible, avec une image complètement lisse et saturée. La caméra bouge très peu, sauf lors des combats, parce que les mollusques ça réagit pas très très vite. Vient ensuite le scénario, tellement convenu et remaché qu’on ne goute même pas les rebondissements attendus. On s’endort franchement et la fin merdique ne nous sort même pas de notre torpeur. Si on vous force à voir ce film, prévoyez un kit de défibrillation à coté, on sait jamais. Bah, ça m’apprendra…

2012Critique express : Au secours. Par pitié. À fuir.

L’horreur sur Terre. Non pas dans cette pseudo fiction fable raclure de bidet de film, mais bien dans la salle. Souffrance infinie d’une âme en perdition. Les rouages machiavéliques s’étaient mis en marche bien avant grâce des horaires savamment dosés et des salles qui étaient pleines avec fort à propos. 2012. Pourquoi diable n’écoutais-je pas ma petite voix qui me disait de fuir, fuir très loin ?

Un jour, il y a longtemps, je ne me souviens plus tant la mémoire se met à me trahir (séquelle des dommages irréversibles au cerveau que provoque ce film), un homme m’a dit : « Tu verras, 2012, c’est comme le MacDo. C’est pas très bon, tu en as envie avant, et tu n’es pas très fier après. » Cet homme m’a menti. Éhontément. Il s’est servi de mon empathie à fleur de peau pour me la faire (la peau). 2012 ça n’a rien du MacDo. Ça ressemble plutôt à du KFC (Kentucky Fried Caca) broyé dans des petits os d’enfants obèses et débiles nés de parents consanguins au sixième degré. Et encore, je reste gentil et sympa.

2012, c’est un film que je vais pouvoir vous narrer en détail. Grâce à deux choses. Premièrement, 2012, on ne peut pas le spoiler. Non non, on sait tout au départ, ce qui est pratique et enlève un peu de suspense mais on s’en fout, parce que de toute façon le pire est encore à venir. Deuxièmement, tant qu’à être dans la mouise, je pris mon courage à deux mains et me mis à noter sur un petit carnet que j’avais amené (avec ce sens de l’idée que beaucoup, hommes et femmes, m’envient) avec moi. Hélas trois fois hélas, j’ai dû m’interrompre au milieu, tant les WTFs abondaient en pluie délétère. Trop de choses à noter. Donc si j’ai oublié quelque chose, pardon. De toute façon, il n’est pas possible de tout noter sur ce film.

Je vous propose un petit quizz avant de parler du scénario proprement dit. Je vais vous présenter des personnages, il faut déterminer si ils survivent ou pas.

  • Un jeune noir élégant qui dès le début prend soin de son prochain. Bon ok c’est facile, lui il survit.
  • Un scientifique indien au physique très banal, qu’on ne voit que très peu. Il va claquer direct avec sa femme et son fils, c’est très clair.
  • Un russe bien antipathique qui bouscule tout le monde. Attention piège, il a deux enfants, on pourrait croire à un sursis mais il n’en est rien. Il meurt salement.
  • Un homme écrivain qui aime beaucoup ses enfants et qui comme par hasard a écrit un roman sur la fin du monde. Non seulement il survit, mais en plus il va reconquérir sa femme.
  • Un homme qui fait de la chirurgie plastique et qui n’est pas trop sympathique. Alors lui c’est délicat, il se rachète tout au long du film, mais en fait comme il ne peut y avoir qu’un seul homme par femme (celle ci-dessus), et bien on le tue. Poum dans un rouage. C’est pas de chance mais franchement, fallait pas niquer la femme d’un autre. Connard. D’ailleurs elle t’a oublié avant même le début du film. C’est fou, être retiré du pool génomique humain ça tient à rien.
  • Tu es un enfant que l’on voit beaucoup à l’image. Aucun souci aucun danger, les enfants c’est sacré tu vas pas mourir.
  • Tu es une bombasse et un mec a flashé sur toi. C’est ok. Il faut faire plaisir au public masculin de gros bœufs suintants.
  • Le président des États UnisTM, les États les plus forts du monde, d’ailleurs il n’y a que cela qui nous intéresse, les autres humains c’est de la crotte. Ahah ! Alors, il survit ou il survit pas ? Il a une tête de macchabée moi je dis. D’ailleurs il meurt parce qu’il veut rester avec son peuple (notons que sa décision entraînera de nombreuses morts indirectes).

Voilà voilà. J’espère que vous n’avez pas triché. Passons au scénario.

Commençons. Dès le départ, le ton est donné : on est dans le grand folklore. Il existe, depuis la très grosse éruption du soleil, des neutrinos dit « mutants » (oui oui vous lisez bien), qui vont liquéfier la terre. Ah bon. Moi je croyais que c’était déjà liquide mais visiblement non. En tout cas, une fois liquéfié, tout fout le camp. Ah bon (derechef). Je sais pas, mais une balle de ping-pong il n’y a rien à l’intérieur, et elle n’implose pas comme une merde. En plus, ce qui fait bien en ce début de film, c’est les « dongs » musicaux avec les alignements d’étoiles (dont au final on n’apprendra rien). Et ouais on rigole pas avec les étoiles. Et bien entendu c’est le grand retour de la chose à avoir dans ce genre de film : une grande écriture clignotante qui indique le lieu, et l’heure comme si des aliens s’étaient mis à la typo. C’est génial mais je croyais que ça faisait has been depuis 10 ans au moins (je suis bien certain d’avoir vu des films l’utiliser comme ressort comique). Emmerich il s’en fout il est au dessus de tout ça.

Donc, on s’aperçoit qu’il y a des vilains neutrinos qui bousillent la planète. Deux autres fonctionnalités qui seront récurrentes sont introduites rapidement. Premièrement, les durées qui se divisent perpétuellement. Un exemple : « Ça c’était dans l’e-mail de la semaine dernière. Depuis, ça double toutes les heures ! » Doublé ! Incroyable ! Bien entendu ça c’est trois ans avant 2012. Donc si ca continue, en 2009 et quelques jours plus tard, c’est foutu. Mais non finalement, non. C’est bien en 2012 qu’on crève tous. Deuxièmement, le pare-chaleur automatique installé de série sur tous les protagonistes. Qu’ils soient à deux centimètres de la lave ou bien au milieu d’une tempête tropicale, les héros ne suent jamais. Le meilleur exemple en est ce début, où on ouvre une trappe sur le cœur de la Terre (mais lol!) et où on voit bien que ça bouillonne sec là dedans. Pourtant, pas chaud du tout. C’est peut être parce que c’est un noir le héros, il est habitué à avoir chaud. Sale film de raciste je dis. En tous cas personne ne sue c’est certain j’ai vérifié. Et, pas de sang non plus. En Amérique, on est propre. On peut être blessé mais on ne saigne pas. C’est bien fait (on voit du sang à deux moments dans le film, alors qu’on éclate du civil par milliers).

Puis, présentation du héros numéro 2 (le gugusse avec le livre). Celui-ci est joué par John Cu -de- sak, à qui je voudrais dédier la récompense bien méritée du chien haletant d’or. En effet, il réussit avec brio la performance rare de rester pendant la totalité du film la bouche ouverte comme un débile. Il ne la ferme jamais, restant à jamais à béer devant les catastrophes qui se déroulent sous ses yeux. Heureusement, à la fin il doit aller sous l’eau, donc il doit bien sûr fermer son clapet sinon il se noie. Je suis d’ailleurs fort heureux d’annoncer ici-même, et pas plus tard que maintenant tout de suite, que la relève est bien assurée, par pas moins que Shia LaBeouf, qui possède lui aussi ce don rare, parfois appelé par les médecins « le syndrome du poisson rouge » (ne rigolez pas, j’en connais en vrai).

Ce héros est séparé de sa femme. Mais les regards langoureux « je vais te niquer grave salope pour repeupler la terre de mes gros gènes » en disent long sur l’issue facile de leur couple, la baise sur un gros bateau. Pour cela, rien de tel que de supprimer proprement et simplement, avec la lâche complicité des scénaristes, le nouveau mari de la dite donzelle. C’est youpi c’est gratuit. D’autant plus, je dirais, qu’il le mérite. Ce petit bâtard réalise des prothèses mammaires (et on l’aura compris, depuis Charlie les filles lui disent merci, c’est pas le rôle du mec sympa), et a la totale outrecuidance de garder son habit de travail hideux en bleu. Honteux ! J’en fulminais de rage sur mon siège, attendant sa mort dans un gros rouage salvateur avec impatience.

On continue très rapidement dans le gros n’importe quoi. Voyant que le problème est vraiment très grave (la Terre va être engloutie sous un raz-de-marée géant), les gouvernements prennent la seule décision rationnelle : tout cacher à la population. Comme ça, au lieu de pouvoir mobiliser la majorité de la population pour sa propre survie, on sélectionne une petite minorité pour la survie d’une encore plus petite partie. Le plan parfait. Afin de bien minimiser les risques, on construit les arches (de Noé) dans un seul endroit bien inaccessible, en Chine. Et on tue tous ceux qui découvrent la réalité (ce qui à l’heure des fuites internet me semble un peu compliqué, mais je mets ça au conditionnel au cas où des gens viendraient s’inviter chez moi). Donc fatalement, le plan va chier.

Mais il y a mieux. Comme au final, c’est un problème de géologue, on fait appel à… une seule personne. Et oui, c’est bien suffisant pour prévoir la fin du monde. D’ailleurs on ne fait appel qu’à des scientifiques des États Unis. Et là, oh, c’est pas de chance, le monsieur s’est trompé dans ses calculs, et bien, hop, le délai pour construire les arches, envolé. Il va donc falloir improviser et aller vite vite. Une remarque à un moment m’a faite bien rire : « Tous ces instruments, toute cette science, et nous nous trompons… Les mayas eux avaient tout prévu… » Mais lol ! Et comment ils avaient prévu ? En chiant sur des truelles et en mesurant la vitesse de séchage au soleil ? Qu’est-ce-que c’est que cette remarque destructrice de science à la con ?

Et donc, ça y est !!! C’est la merde ! Il va falloir sauver sa peau, prendre des décisions à l’encontre du bon sens (mais bien mouleuses), et réaliser quelques actes héroïques. Je suis sûr d’en oublier tellement il y en a, mais une chose m’a marqué. Les failles terrestres ne sont pas du tout le fruit de la science. Non, elles sont magiques. Je m’explique. Avec un à propos que les autres catastrophes naturelles ne peuvent que leur envier, les failles s’arrêtent toujours pile poil juste avant la voiture, l’avion, le minibus et j’en passe des héros. Mais pile poil. Forcément, un mètre plus loin et le film se voit brusquement raccourci de 50 précieuses minutes, et on a du budget en trop, alors autant faire de la merde. Le coté magique de la faille s’explique aussi par le fait que les conducteurs divers, quels qu’ils soient, sont tous des professionnels aguerris de la conduite, maniant le volant avec une précision dont Schumacher doit rêver chaque nuit.

Bien entendu, les autres évènements ne sont pas en reste : tours qui tombent, boules de feu, et j’en passe, évitent aussi avec une précision millimétrique les « gens à sauver » (c’est écrit sur leur gueule). C’est le moment où il faut jouer les héros. Je ne peux pas passer sous silence l’abnégation totale du président. C’est un homme bon. Après avoir décidé d’envoyer la majeure partie des humains au casse-pipe, visiblement il se repend. Il va donc entreprendre de manière très maligne d’envoyer sa fille sur l’arche (lui disant qu’il la rejoint, le fourbe) et ensuite, il passe parmi son peuple dévasté, aidant comme il peut (alors que cela ne sert à rien). A noter que son absence, en tant que Chef Suprême des HumainsTM entraînera un vide décisionnel. Vide décisionnel qui se traduira par de nombreuses secondes, puis minutes, de perdues, et par là même autant de vies. Héhé. Un malin le président je vous dis.

Détail piquant que ces mesdames apprécieront, lors des aventures de nos biens sympathiques compagnons, nous noterons le coté totalement macho de ce film. Ce sont toujours les hommes qui réalisent les actions, qui prennent les décisions, bref, qui mènent la barque. Les fifilles elles sont là pour faire joli dans le décor alors elle fait pas chier la pouf sinon je la renvoie dans le volcan. Non mais. C’est normal, il faut du muscle pour réfléchir (ce qui me fait penser que le réalisateur devait être du type ultra-chétif, genre phasme en sous-nutrition).

Après des péripéties dont on ne retiendra que soit le scénariste est un sacré rigolo, soit un fou, on arrive au grand final. C’est tout aussi superbe. On pose l’avion en catastrophe dans la neige parce que Hawaï sent le caca, on croise « par miracle » (toujours cet à propos qui nous taraude) la voiture du coin, qui se trouve être conduite par le constructeur d’arche qui s’est posé quelques questions et qui a le plan pour rentrer en douce. Que du bol. Donc à la fin, on s’aperçoit qu’il ne faut pas sauver les ouvriers, ah si, ah non, ah si. Bon on les sauve parce qu’un monsieur émouvant nous a sermonné, et que si on bousille tout espoir que l’humanité survive, on s’en fout. Au passage on découvre que les politiques sont vraiment dégueulasses, mais on les garde quand même sur le bateau. Bateau rempli de graphiques rigolos, comme l’ensemble des appareils de l’armée. Ça fait des courbes, des points qui clignotent, il y a des petits globes miniatures un peu partout, c’est super. Personnellement moi je n’y comprends rien à ces images sans chiffres et sans lettres mais visiblement mon niveau d’études est trop faible, j’aurais dû tenter les 10 ans. On s’aperçoit d’un autre problème. Construire un bateau dans les montagnes, c’est rarement une bonne idée (on se demande bien pourquoi). Il se trouve qu’on va s’échouer sur l’Everest. C’est pas de chance, mais franchement, qui aurait pu prévoir cela ? Personne ! D’autant plus qu’un autre phénomène imprévu se passe : une vague d’environ 1500m (énoncé pendant le film) de haut arrive sans peine en haut de l’Everest (enfin juste avant, encore et toujours, l’à propos), c’est curieux mais j’aurais cru qu’il y aurait un phénomène naturel de rétention. Mais il n’en sera rien et l’Air Force One, judicieusement disposé à coté des arches, ira lourdement s’écraser contre le cockpit.

Un mot, en vitesse, sur la B.O. Tu aimes le violon ? Tu es très ému par ces scènes déchirantes de familles qui meurent ? Alors cours vite vite chez ton disquaire préféré pour acheter la B.O. sublime de 2012. Sinon, si tu es comme moi, prépare à l’avance ton sac à vomi. Rien de plus détestable que des violons à deux balles qui appuient lourdement une scène déjà trop surjouée. C’est comme mettre du maquillage sur un masque. Cela ne se fait pas.

Outre la rédemption du cul qui est développée pendant tout le film, la rédemption du papa/du fils est elle aussi bien mise en avant. Ce thème déjà évoqué maintes fois (notamment dans Looking For Eric, quasiment réplique pour réplique) au cinéma, est ici repris avec justesse. Explication. Imaginons un mauvais père. Oui, un père indigne qui fait passer son travail avant sa famille. Un père indigne qui souffre d’une tare qui à notre époque n’a plus lieu d’être, celle d’être dans la lune. Et bien ce père, et c’est bien normal, est puni. Puni par nul autre que son propre fils, la chair de sa chair, pour qui il a sué sang et eau pendant environ huit minutes (durée moyenne du coït chez l’humain) afin qu’il possède ce don merveilleux de dieu qu’est la vie. Fils qui l’appelle par son prénom, « John ». Alors qu’il devrait l’appeler papa ! Vous le croyez ça ! Heureusement, devant la situation critique, et devant le fait que son père d’adoption commence à sentir salement le macchabée au niveau du scénar, il se remet, tout naturellement, c’est à peine appuyé au niveau du jeu, à l’appeler de nouveau papa. C’est-y-pas-beau.

Et le téléphone ? Hein ? On en parle pas ! Booooouhhh x2b4, sale nul ! Mais si, j’en parle. Le téléphone permet de faire de magnifiques séquences émotions. Dès que quelqu’un sent que la fin est proche, vite, il appelle la personne à qui elle n’a plus parlé depuis 20 ans pour dire qu’il l’aime, qu’il regrette, etc… Note pour plus tard : En 2012, lors de la fin du monde,  ne pas décrocher le téléphone ! Jamais ! Dès que quelqu’un décroche, ça y est c’est fini. Vous pouvez être sur qu’environ trente secondes plus tard, c’est la merde. Une coulée de lave guillerette, , un tsunami tout gentil, un ravin charmant, tout est bon pour couper la ligne. Par contre, la gestion des téléphones, et les centrales, elles, ne subissent visiblement pas les mêmes catastrophes, puisque le téléphone, soit-il filaire ou non, continue de marcher jusqu’à la toute fin. C’est vraiment bien fait.

Le final tout final nous montre une bien agréable scène de cul à l’américaine, c’est clair qu’il faut repeupler, et une autre bonne nouvelle, l’Afrique ne serait pas touchée. Ils ont eu de la chance les barbares. Il ne nous reste plus qu’à mettre le cap vers cette nouvelle Amérique (on ne va pas leur laisser non plus ?).

2012, c’est le film résumé. Il résume, en une seule fois l’ensemble des merdes à éviter dans un film d’action américain. J’en recommande chaudement la vision à tout apprenti-réalisateur. Il faut prévoir un bon gros cahier d’environ 120 pages pour pouvoir bien noter tout ce qui ne va pas, des mouvements de caméra au scénario, du jeu d’acteur aux climaxs avortés.

Bienvenue à ZombielandCritique express : Yes ! Du pur fan service de zombies à déguster bien frais. A voir.

Des zombies partout, des mecs armés à la va vite, et pas le temps de réfléchir, voici le synopsis de ce qui se révèle une vraiment bonne comédie de zombie. S’inspirant librement de Shaun of the Dead, Zombieland ajoute une touche de violence bien gore qui n’est pas pour déplaire. Bon, on perd un peu en subtilité, mais de toute façon le but affiché du film est d’avoir le plus possible d’hémoglobine. But atteint en ce qui me concerne. Mention spéciale à la prestation de Bill Murray, très bon dans son propre rôle. Le final n’est pas en reste, digne d’une fin de jeu vidéo avec horde. Il n’est pas exagéré de dire que nous avons ici une adaptation cinématographique de Left4dead. Un bon film !

De moi, visiblement ! Encore vu au cinéma (cela passe peut être aussi la télé, aucune idée je ne la regarde pas). La nouvelle pub Fanta avec une pseudodanse.

On pourrait se dire que dans une pub pour Fanta, et bien ils font attention à ce que le produit ne change pas « magiquement » de main ? Et bien non. Les graphistes, c’est des grosses feignasses qui font leur travail à moitié. Résultat, une imprécision digne des films de 1652 (qui avaient beaucoup beaucoup d’imprécisions).

Sans plus attendre, la vidéo:

Regardez précisément le moment où elle va se mettre à danser. La bouteille de Fanta passe subitement de la main du mec à lunette au mec en tenue de matelot. Impressionnant ce que l’on peut faire avec du Fanta. Moi j’en achèterai plus jamais (en plus c’est Coca Cola Company, alors…) !

Les images de l’horreur terrestre:

avant

avant

apres

apres

Saviez-vous, oui, saviez-vous que:

Le record du monde d’enragement chez les chiens est survenu en Grande-Bretagne en 1915, un chien sur deux était enragé. Les gens portaient des lourds vêtements afin de ne pas se faire mordre. L’épidémie s’est mystérieusement éteinte, de la même manière qu’elle était apparue.