Tempête de boulettes géantesCritique express : Un film qui ne paye pas de mine mais qui au final est une vraie pépite. A voir.

Tempête de boulettes géantes, c’est  la bonne surprise. On s’attend à une comédie en image de synthèse gentillette est on se bidonne pendant 1h30. Les gags s’enchainent à la vitesse de la lumière, et le parti pris de partir complètement en dehors d’un scénario « réaliste » permet aux concepteurs d’assouvir tous leurs fantasmes créatifs (un exemple parmi tant d’autres:  un escadron de pizzas volantes). Les héros sont complètement barges, et leur design leur sied vraiment bien (même si c’est un peu léger au niveau technique). Ils ont tous leur caractéristiques propres qui permettent de donner un véritable cachet  à ce film. Bref, pas d’hésitations, foncez !

Lucky LukeCritique express : Film constipé et constipant, ce Lucky Luke se perd complètement. A éviter.

Exercice délicat d’adapter une bande dessinée au cinéma. Exercice encore plus délicat quand il s’agit d’une série aussi connue que Lucky Luke, une parodie de surcroit.
Une fois de plus, cet exercice sera raté et en beauté. Si le départ du film surprend par sa fraîcheur et ses gags assez bien trouvés, on plonge directement dans la mouise après les vingts premières minutes. En fait dès qu’Alexandra Lamy entre en scène. On quitte le film d’adaptation pour tomber dans la comédie pseudo romantique pseudo intellectuelle qui se cherche un coté bouffon sans l’assumer. Les seconds rôles sont simplement exécrables car mal castés. On nage en plein délire. Le scénario global est peut être la chose la moins à jeter dans ce film, c’est dire ! On passe sur la musique détestable. Jean Dujardin en fait des tonnes pour pas grand chose. Seul rayon de soleil, les gags avec le cheval, bien fidèles à l’esprit BD. Le reste est à oublier.

Jennifer's BodyCritique express : Film fidèle à l’image de son actrice principale, idéal pour les veaux écervelés. A fuir.

Ce film est un ramassis de tout ce qu’il ne faut pas faire, même dans un film pour adolescents retardés dont le cerveau a visiblement eu du mal à passer le col de l’utérus. On part sur un scénario complètement bidon : une chaudasse du cul se fait sauvagement assassiner puis posséder par un démon, ce qui la pousse à dévorer des hommes en les séduisants. On restera néanmoins dans le super cucul pour la séduction, c’est à peine si on voit un bout de sein de temps à autre. Pour un film qui en fait son argument de vente, c’est un peu léger… Reste, l’horreur, ah bah non il n’y en a pas, de temps en temps on voit du sang, de temps en temps on voit des dents ouh mon dieu ca fait peur. Donc, reste, hmm… rien. Oui en fait il n’y a rien du tout dans ce film. On se fait chier à voir des ados de 25 ans (cherchez l’erreur) à faire les débiles en attendant d’être mangé ou pas. La fin est à l’avenant de ce navrant navet.

PS: Megan Fox t’es moche cache toi.

Le Syndrome du TitanicCritique express : Très très pesant, on ne comprend pas très bien à qui se film s’adresse. A éviter.

Un autre film sur les dangers de la société moderne. Si de nombreuses personnes s’accordent à dire que le modèle socio-économique actuel est à chier, Nicolas Hulot est inquiet. Très inquiet. Cela peut se concevoir, mais hélas la réalisation du film pêche tellement que le message est très flou. Déjà, si on est convaincu avant son film, on n’apprend rien de nouveau et on se fait chier (mon cas). Mais si on ne connait rien, on en apprends pas tellement plus. D’autre part, Nicolas Hulot n’est clairement pas une voix. Il aurait du confier la diction de son texte à quelqu’un d’autre. Et l’écriture aussi tant qu’il y était. Bref, une bonne intention gachée…

VictorCritique express : C’est pas très drôle, c’est pas très inventif. A éviter.

Victor aurait pu être une réussite si les blagues qui l’émaillent avaient été plus nombreuses. Là, on se retrouve avec une comédie de famille assez lourde, qui passe les différentes étapes (mise en place, tension, résolution) avec lourdeur et apathie. Pierre Richard a de temps en temps une étincelle dans les yeux, mais à part cela, reste très fade. Les autres acteurs ne sont guère mieux, chacun engoncé dans son rôle. Un film pour les papy en mal de jeunesse peut-être.

The Informant !Critique express : Un film qui ne tient pas du tout ses promesses. A éviter.

Quel dommage ! The Informant ! s’annonçait pourtant comme un bon film. Partant d’une bonne idée, celle d’un haut cadre qui va dénoncer sous couvert d’espionnage (un peu bouffon et raté) les activités illégales de son entreprise, la réalisation choisit d’en faire un film d’une longueur et d’une lourdeur abominable. Rageusement coincé dans mon fauteuil je cherchais à m’échapper par l’esprit, mais en vain. Tout est beaucoup trop expliqué, baché et rebaché. On ne peut avoir qu’un seule lecture du film, celle du premier degré. Les pseudorebondissements n’en sont pas vraiment tellement ils sont annoncés. La performance de Matt Damon est assez bonne, même si elle ne crève pas l’écran. Non, ce qui manque vraiment à ce film, c’est du sel, du piquant… On se retrouve bloqué face à une suite incessante d’écrans qui au final, se ressemblent tous. Le fait que cela se passe dans les années 90 n’arrange rien à l’affaire. Un bref mot des acteurs secondaires, tous insipides, et de la bande sonore, inexistante. Au final, on a l’impression d’avoir vu un documentaire sur la mode vestimentaire plutôt qu’une comédie informative.

DémineursCritique express : Un film bourrin et raté. A éviter.

Un film de guerre, pourquoi pas ? Et qui en plus traite d’une guerre récente, et qui en plus traite d’un sujet que l’on a pas souvent l’occasion de voir au cinéma. Et bien c’est raté. Totalement raté. D’abord on nous ressort l’éternel couplet manichéen, avec les gentils et les méchants. Ensuite, les acteurs n’arrivent pas à capturer le spectateur. On dirait qu’il manque une peur, ou un soupçon d’hésitation. Là tout est parfaitement minuté, mesuré au millimètre près. On en apprend au final assez peu sur les démineurs et beaucoup sur le fait qu’être une tête brulée dans un pays en guerre ça ne le fait grave pas (mais quand même un peu quand on est le héros). En plus c’est hyper long (je ne me souviens pas de la durée du film mais c’est hyper long). A noter tout même, une scène d’anthologie où l’on voit deux snipers s’affronter en plein désert, sous un soleil de plomb. Évidemment ils ne peuvent pas bouger. A part cela, le reste du film s’oublie très facilement (d’ailleurs je l’ai déjà oublié).

District 9Critique express : Une belle dose d’imagination et de travail dans ce film. A voir.

Enfin un film de science fiction qui ne nous impose pas de nous plonger dans un univers complètement alternatif. Ici ce qui nous est proposé est une intrigue à dimension humaine, dont les tenants ne quitteront pas les faubourgs de Johannesbourg. Ce qui frappe, c’est l’énorme effort d’intégration entre la partie filmée et la partie réalisée en images de synthèse. Pour une fois que l’on a pas l’impression que les aliens sont sur un calque à part, c’est vraiment plaisant.  Ils sont vraiment très bien intégrés aux bidonvilles, avec des comportements certes qui ressemblent aux humains mais aussi avec suffisamment de différences. L’intrigue quant à elle est assez linéaire, et même si quelques rebondissements viennent émailler ici et là l’action, la globalité reste tout de même très prévisible. Difficile d’avoir des frissons. Le parti-pris de faire une partie en mode « documentaire » et la suite en mode « film » est assez surprenant. D’autant plus que la partie « documentaire » offrait vraiment quelque chose de novateur. La deuxième partie est quand même beaucoup plus conventionnelle. Il n’en reste pas moins que c’est un bon film d’anticipation.

Le CoachCritique express : Ça part d’un bon principe, mais c’est pas hyper folichon… A voir si on s’ennuie.

Le Coach est une de ces énièmes comédies à la française, avec des acteurs hyper connus qui vont se trouver dans des situations plus ou moins ridicules et se tirer de leurs imbroglios par miracle. On part du principe d’un employé tout à fait standard, timide, réservé (avec un cœur grand comme ça, il faut pas déconner) et un « coach » qui lui est très sur de lui. Bien évidemment cela sera une belle leçon de vie pour nos deux compères. A part ça, il y a des dialogues bien trouvés, quelques scènes drôles, mais au final, on accroche assez peu. Donc si on s’ennuie et qu’on veut louer un DVD… Tout au plus…

Ultimate GameCritique express : Aieaieaie. C’est bien raté tout ça. A éviter.

Ultimate game est le premier film qui ouvre le bal des films de « réalité virtuelle/réelle » avec contrôle de corps (les suivants seront Clones et Avatar). Ici, cela surtout de prétexte à une violence gratuite et pas franchement originale. On voit venir le scénario, le méchant n’est pas du tout crédible (quelle idée de mettre l’acteur de Dexter pour vendre aussi). Bref, rien de bien passionnant l’horizon. Passez votre chemin.

L'Abominable véritéCritique express : Assez gentillet, il n’en reste pas moins quelques bonnes trouvailles. A voir.

Un autre film dans la veine de La copine de mon meilleur ami. Le principe est ici encore un mec ‘pas-si-parfait-que-ça-mais-quand-même’ qui va emballer une meuf ‘mais si je suis libre mais j’ai quand même besoin d’une bonne grosse teub dans ma techa’. Donc voilà, mis à part la mise en relation de fluides, il ne se passe pas grand chose… Les répliques sont toutefois suffisamment bien trouvées et les situations merdiques suffisamment fréquentes pour que l’on s’ennuie pas. La mise en exergue des petites décervelées qui ne voient pas plus loin que l’apparence est aussi assez bien faite. Un film qui se regarde sans trop réfléchir…

Inglourious BasterdsCritique express : Scénario un peu décevant, mais une réelle performance d’acteurs. A voir.

Tarantino, c’est toujours gage de quelque chose de rafraichissant… Ce film ne déroge pas à la règle, offrant une uchronie de la seconde guerre mondiale. Ce qu’il offre de remarquable, c’est une performance des acteurs tout simplement époustouflante, notamment Christoph Waltz qui réalise un jeu d’acteur hors du commun. A tel point que les autres, bien que bons, finissent par sembler ternes. L’ambiance est excellemment rendu, notamment avec une confrontation au fond d’une tout simplement diabolique. Chaque personnage possède sa part d’ombre et sa part de lumière (à part Hitler bien sûr) avec divers degrés. Après on retrouve les marottes de Tarantino, avec du gore, des dialogues et des monologues interminables, bref, que du bon (si on aime). On ressort de ce film un peu fatigué à cause de la densité de l’image et de l’action, mais on ne regrette rien. Sehr Güt !

Numéro 9Critique express : Diable, une bande annonce hyper prometteuse, et… rien. A éviter.

Tim Burton a produit ce film. Et bien je dois dire qu’il a eu tord. Oui, Numéro 9 c’est bien sur le papier, mais à l’écran, ça donne n’importe quoi. Absence totale de scénario pour commencer. Le film pose un univers, une ambiance mais rien n’est expliquer, et surtout rien n’est crédible. Cela entraine une bien compréhensible difficulté de la part du spectateur pour rentrer dans le film. La technique est quand à elle un peu baclée sur les héros, le rendu du tissu est particulièrement horrible. Les héros sont différenciés à la louche. Enfin héros, manière de parler, parce que leur charisme n’est pas franchement au top. L’antithèse des héros, une espèce de machine diabolique avec une enième référence à HAL 9000, n’est pas mieux. D’ailleurs son mécanisme d’activation est tout simplement incompréhensible. Ce qui aurait du être une belle envolée dans un univers profond (hmmm… profond…) n’est qu’une promenade dans une image certes jolie, mais sans âme (tout le thème du film d’ailleurs). C’est triste.

La Copine de mon meilleur amiCritique express : Malgré la présence d’une héroïne absolument détestable, l’humour arrive à prendre le dessus. A voir.

Une comédie à l’américaine pour une fois assez réussie. La chose agréable dans ce film, c’est qu’il prend à contre pied les canons du genre. Le héros n’est ni charismatique, ni gentil, ni rien du tout… Non, en fait c’est carrément l’inverse. Son but c’est d’en envoyer le plus possible dans la gueule des filles afin de les dégouter. Rien que cela, j’adore. Bon, c’est sur, il va inévitablement tomber amoureux de la fille dont il ne fallait pas qu’il tombe amoureux mais on s’en fout. Ça taquete grave dans les coins. La meuf s’en prend plein (euh, partout 🙂 ) et en plus elle aime ça. La salope. Du coup le monsieur il est tout décontenancé et c’est assez marrant. En tout moi j’ai bien aimé. Au final tout va bien, il pourra fourrer sa grosse queue à de multiple reprises dans la donzelle sans que le public prude américain ne s’offusque. Ouf ! Un bon moment de passé.

Neuilly sa mère !Critique express : Une bonne surprise, qui, a défaut de voler bien, réserve une bonne dose d’humour. A voir.

Léger à priori négatif sur ce film. Il ne se vérifiera pas. Bon ok, c’est convenu comme scénario, la mise en exergue des différences sociales n’étant pas à la page ‘originalité’ du petit livre du scénariste. Néanmoins, Neuilly sa mère arrive à garder le rythme tout au long du film. Cela est du avant tout à la très bonne performance des acteurs secondaires, tous un peu barges mais très à l’aise dans leur baskets. On a donc le droit au cadet à moitié facho et imbu de lui même, la grande sœur très économie alternative, le père stressé, etc… Le personnage principal est un tout petit peu trop confiant pour être crédible à mon gout, mais bon, cela se laisse regarder. Il est clair par contre que le scénario n’est pas le point fort de ce film. Ce sera plutôt les scènes de famille (et de ménage) qui sont particulièrement croustillantes. Les dialogues notamment sont très réussis. On passe donc un bon moment devant ce film qui ne restera pas dans les anales mais dont on se souviendra avec plaisir.

L'An 1 : des débuts difficilesCritique express : Horrible. Tout simplement horrible. Ce film plonge dans l’aporie. A fuir.

Que dire… L’an 1 mélange allègrement un peu tout. On a droit à des hommes préhistoriques, des romains, des juifs (je me souviens plus si il a des trucs chrétiens), de l’inspiration égyptienne… Ca part complètement en couille mais en couille désordonnée, avec un manque de construction évident. On a le droit à un patchwork de situations plus ou moins burlesques, sans jamais arriver à être drôle. Les performanes de Jack Black et de son acolyte sont tout simplement merdiques. Il y a de la pseudo fesse gratuite, mais pas vraiment appétissante, on se demande quel est le but d’afficher autant de chair. On se croirait sur l’étal d’un boucher. Je ne parle même pas de la fin, absente comme le scénario. Film à jeter à la poubelle si jamais on vous l’offre, c’est pas la peine d’enlever le blister.

Là-hautCritique express : Pixar déçoit dans ce qui au final se révèle être un film sans saveur. A éviter

Non, n’écoutez pas les muses de mauvaises augures qui vous conseillerons ce films. Vous entendrez des arguments comme « mais c’est trop beau comme histoire », ou des « moi j’ai trouvé ça super marrant ». N’en croyez rien. Parce que vous, oui vous, vous avez un minimum d’intelligence. D’esprit critique. Parce que pour vous, un chien qui parle, c’est certes original, mais cela n’atteint pas des sommets. Parce que pour vous, un peu d’acidité dans cet océan de sucre que sont les films Disney ne fait pas de mal. Parce que vous, vous avez non seulement deviné la fin dès les premières secondes, mais en plus les développements intermédiaires… Parce que pour vous, Là-haut ne restera qu’un moment à attendre, sans idée, sans goût, sans tout ce qui faisait Pixar. Espérons qu’ils se reprennent, ils glissent dangereusement sur la pente de la mièvrerie…

L'Attaque du métro 123Critique express : Bon ok, ça sentait la bouse. Mais là ! C’est un champ entier de bouses. A éviter.

Pris d’un désarroi comme il ne m’arrive pratiquement jamais, j’ai été voir ce film. Oui j’ai honte et je demande humblement pardon. Honte, sentiment que visiblement les producteurs de ce film ne connaissent pas. En leur âme et conscience, ils ont fait ce… ce… je ne trouve pas le mot. Bon, parlons de ce « film ». C’est un film à suspens. Ce qui veut dire qu’on ne doit pas connaitre la fin dès le début. Raté. Ensuite, ça veut aussi dire que les scénaristes ont au minimum fait leur travail pour qu’il y aie du rebondissement, que le plan soit malin. Encore raté. Franchement, j’ai rarement vu un plan aussi pourri. Enfermons nous dans un souterrain avec aucune sortie et prenons des otages, on va tous en sortir vivant c’est évident. Ah tiens non c’est pas évident du tout en fait. Mais siiiiiii, regarde je suis super malin en fait c’est un faux attentat pour manipuler la bourse et faire un délit d’initié super malin ! Ah oui, alors là je vois tout de suite. Je fais un attentat (passible d’une peine super lourde) pour pouvoir réaliser un délit d’initié, qui ne sera pas du tout capté ah ça non. D’ailleurs le délit je le fais avec deux millions de dollars que j’avais planqué mais cela ne me suffit pas il m’en faut plus, donc allons prendre des risques. Débile le méchant. Ses acolytes aussi. Des petits détails marrants sont parsemés ça et là. Denzel Washington reprend exactement le même rôle que dans Inside Man, jusqu’à la boucle d’oreille ! Incroyable. En plus il ne devient pas du tout crédible en pauvre contrôleur de train qui d’un coup devient l’indispensable négociateur. Bref, on peut en sourire après coup, mais en attendant quand on est dans la salle en voyant ce pitoyable massacre on est assez fâché. Les performances d’acteurs générales sont d’ailleurs du même niveau. Le final fait bien rire quand même, la confrontation sur un pont, du jamais vu. Vraiment à chier…

BrünoCritique express : Irrévérencieux, taquin, homosexuel, Brüno nous offre une belle tranche de rire. A voir.

Sacha Baron Cohen nous revient très en forme pour une nouvelle attaque de l’Occident bien pensant. Cette fois, il décide de se déguiser en homosexuel tendance et un peu déjanté qui part (une fois de plus…) à la conquête de l’Amérique. Bon, ne nous voilons pas la face, cela ressemble fortement à un Borat revu et visité. Certains aspects sont mieux vus, notamment au niveau de la mise en scène, et du fait qu’il y a moins de scènes purement « jouées ». Toutefois, le film reste un peu trop découpé, on a vraiment l’impression de voir une succession de sketchs qui n’ont pas énormément de rapports les uns avec les autres. Reste que la plupart sont tout bonnement hilarants, mettant les protagonistes dans des situations de plus en plus gênantes.  Le final vaut à lui tout seul le visionnage du film.

jexpo10La Japan Expo, cela fait un sacré moment que j’y vais. En tant que visiteur, en tant que staff exposant… Mais chaque année, le niveau baisse. Cette année, je me suis demandé si j’allais bien au festival des loisirs japonais. D’abord, il y a maintenant un énorme stand jeux vidéos européens. Par exemple, la sortie des Lapins Crétins prenait tout un carré à elle seule. Mais en quoi cela a un rapport avec le Japon ? Je ne vois pas. Passons sur l’aile jeu vidéo (avec très peu de jeux vidéos japonais…). Dans l’aile « Japon », que vois-je ? Comme d’habitude, des ventes de mangas et de goodies. Sauf que là cela prend des dimensions gargantuesques. Entre les piles de mangas (qui sont exactement les mêmes qu’à la Fnac ou à Album) et les sacoches Naruto (sentant la bonne contrefaçon) à 40€/pièce, autant dire qu’il est difficile de dénicher des objets intéressants. D’ailleurs, la plupart des gens ne sont pas venus pour cela. Avant, la faune locale était composée d’otakus, de passionné(e)s, bref, que du bon. Aujourd’hui la principale cible est le week end en famille, hop je vais amener les gosses à la Japan Expo leur acheter un masque de leur héros préféré. Berk. C’est du fan du dimanche, quoi. Un mot du cosplay. Le cosplay, c’est bien. Très bien même. Mais le cosplay fait à l’arrache, porté par des européens gaulés comme trois japonais, c’est bof bof. C’est même carrément merdique. Et il y en avait, du cosplayeur merdique. Au final, je suis allé me refaire un tour d’aide sur le stand auquel j’avais été l’année dernière, au moins il y avait des vrais japonais avec qui parler et des vrais produits japonais. Espérons qu’ils changent la formule pour les années suivantes, mais cela n’est pas gagné…