Critique express : On oublie la logique pour entrer de plain-pied dans le grand n’importe quoi. A éviter ou à voir pour se marrer.anges-et-demons

Da Vinci Code, j’avais pas aimé le livre. Ça plus Audrey Tautou c’était trop pour aller voir le film. Les préquelles, j’aime pas. Mais je suis quand même allé voir Anges et Démons. Mais que diable allais-je faire dans cette galère ? C’est n’importe quoi. Mais vraiment. Alors commençons par le début : de l’antimatière est créée en grande quantité. Mais bien sûr… Alors il faut savoir qu’au CERN, leurs écrans c’est pas comme les vrais écrans que nous on a, avec des chiffres et des trucs barbants qui s’affichent afin de bien tout contrôler. Non, leurs écrans c’est des écrans de kikoolols avec des lumières qui font bouing bouing de partout et whizzzz sur l’écran et tout. LOL. Ensuite grâce à la sécurité de merde du centre (bien connu quand on travaille sur l’antimatière) et à un œil qui permet de rentrer euh non sortir alors qu’on est dehors et que l’œil est dedans (si c’est pas compréhensible j’ai réussi ma tâche de retranscrire le film), le mec qui pue le macchabée mais à vingt kilomètres et bah il meurt et l’antimatière est toute volée.

Arrive le héros. Il est musclé, il est intelligent et il va botter le fion de ces petites fiottes d’européens parce que c’est le plus balèze. Merci et vive l’Amérique. On quitte dès lors le n’importe quoi pour atterrir dans un monde fou et ubuesque. On retombe sur le syndrome classique “je laisse des indices partout pour pouvoir retrouver ma cache alors que c’est super facile d’y arriver” (c.f. Benjamin Gates). Bien entendu, il y a plein d’endroits secrets au Vatican, personne ne fouille jamais les environs. Passons sur les “anges” associés aux différents éléments, qui pointent dans diverses directions et n’ont bien entendu jamais été déplacés. Par contre n’oublions pas le manque total de bol des protagonistes, ils arrivent à chaque fois pile poil une minute en retard après les diverses exactions. C’est vraiment pas de chance alors. Zut ! La police est bien évidemment totalement inutile et ne fait que mourir tout au long du film. D’ailleurs j’ai immédiatement annulé mon voyage à Rome pour cette raison, cela n’a pas l’air très sûr par là bas. Un point intéressant avec ce film, c’est que des indices sont aussi disséminés aux acteurs. Prenons par exemple le cas des cours d’hélicoptère. Eh bah hop ! Un hélicoptère à la fin. C’est bien fait on croirait que c’est véritable. Bien entendu on aurait deux de QI on crierait au scandale, mais là, non, on crie au génie. Un autre indice de taille est donné tout au long de la première moitié du film : la fin. Ho incroyable, un retournement de situation ! Mais je ne l’avais pas prévu du tout ! Franchement non, je ne comprends pas, le méchant n’était pas celui que l’on croyait ? Voilà qui est étrange… En tout cas le héros a bien de la chance d’avoir une coéquipière aussi jolie bien habillée. Toujours impeccable. Bref, on se marre plus qu’autre chose dans cette parodie de film. J’ai bien tenté de trouver quelque chose qui le sauverait, mais je ne vois pas…

Attention à partir d’ici, il y a du gros spoiler de fou. Donc merci de ne pas lire si vous ne voulez pas connaître des éléments clés de l’intrigue.

Bon, le plan du méchant, il est vraiment foireux. D’abord, il faut que l’expérimentation ait lieu, parce que sinon, eh bah, il a tué le pape pour rien. Bah oui pas d’expérimentation, pas d’antimatière, pas de bombe suffisamment puissante.  Ensuite le film nous le décrit comme un homme très pieux, mais au final, le meurtre, cela ne le gêne pas. Même un meurtre de pape qui était pour lui comme un père. Tout cela à cause d’une petite expérimentation scientifique, je trouve cela un peu léger. Après il est très très fort. Il arrive à tuer des gens et à poser des pièges un peu partout tout seul, sans jamais se faire repérer parce qu’il agit de manière étrange. Superbe. On passe sur le fait qu’une bombe à antimatière comme ça, c’est tout bonnement impossible. Ah oui et les recherches portent aussi sur de la free énergie. Oui free, cadeau, tu fais rien tu as plein d’énergie. Ils sont forts les scientifiques. Mais revenons aux méchants. Quel plan habile de faire croire que c’est les Illuminatis ! D’ailleurs vraiment de la chance que rien n’ait bougé ! Ensuite le point crucial : il faut qu’il arrive à s’échapper avec la bombe et la faire exploser dans l’hélicoptère, sinon, il n’est pas un héros. Alors là, c’est franchement foireux. Déjà c’est hyper risqué, et si il y a le moindre pet tout foire et donc un pape tout moisi est élu. Ensuite, il se peut très bien que même si il est un héros, il ne soit pas élu. Les probabilités ne sont franchement pas de son coté. Si le mec avait deux de QI, il verrait que cela ne passe tout simplement pas (d’ailleurs devinez quoi : cela ne passe pas !). Et les indices tirés par les cheveux… Franchement des fois cela va chercher si loin que c’est n’importe quoi, mille autres interprétations sont possibles. Le timing est parfait à chaque fois (pas que pour les meurtres, pour la ventilation aussi, les coupures de courant, les découvertes de méchant…). Non, ce film, c’est un cas d’école. Je n’en dirai pas plus mais n’en pense pas moins.

Millénium, le filmCritique express : Un thriller suédois vraiment réussi. A voir.

Je n’ai du tout lu les livres dont est tiré ce film, je ne peux donc pas comparer. Je peux juste dire qu’en tant qu’oeuvre cinématographique, c’est du tout bon. La prestation est acteurs est bonnement époustouflante selon moi, chacun campant de manière très juste des humains avec leurs faiblesses et leurs forces, leur part d’obscurité qui les rend vraiment crédibles. Le scénario est vraiment distillé au compte goutte (peut-être un peu trop), mais au moins on ne voit pas venir la fin. On nage en plein cauchemars, alors qu’on ne voit pas de cadavres ni même d’images horribles. Une chose à noter : la performance du « tuteur », qui est un être immonde et franchement répugnant tel qu’il est décrit. C’est simple, l’horreur est presque tangible tant le personnage est réel. On ressent la douleur de la même manière que l’héroïne. L’ambiance, très lourde, ne se détachera qu’à la fin du film avec un épilogue explicatif. Un bon moment à passer dans une atmosphère opaque et dérangeante.

Un mariage de rêveCritique express : Une comédie anglaise avec autant d’humour qu’une porte de prison et de vivacité qu’un lombric mort. A éviter.

Ouah ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela dégage. Mais quoi ? Eh bien le rire naturellement. Mais qu’est ce donc ? Placer une comédie dans un paysage pluvieux et triste de campagne anglaise du siècle précédent est un pari risqué. Il faut alors que les dialogues et les acteurs apportent le brin de folie indispensable. Ici, il n’en est rien. Tout est morne, de la motte de terre à Kristin Scott Thomas. Intrigue déjà vue et revue, le mariage sur un coup de tête qui ne tiens pas suffisamment longtemps, les faux semblants, tout y passe. On fini avec une fin en forme d’œuf sur le plat. Triste à dire, mais ce film doit à tout prix être évité…

Good Morning EnglandCritique express : Yes ! Un film qui roque du poney. Bon et libéré. A voir.

A voir ce film, on regrette vraiment ces années bénites où la libération sexuelle s’effectuait. Le concept du film, des bateaux radios pirates qui bougent en mer du nord, est franchement original. On y assiste aux truculations d’une bande de tordus en tous genre, entre les fous du sexes et les pros de la parole,  tout y passe. Le parcours initiatique du jeune puceau envoyé là bas par sa mère se révèlera riche en surprise (bonne et mauvaise, mais cela forme le caractère). Les animateurs radios sont franchement bons dans leur rôle. Mais les tenants de l’ordre ne sont pas en reste, campant à la perfection une Angleterre coincée et ringarde. Le final, digne d’un Titanic qui tournerait au burlesque, nous fait finalement éprouver un pic de sympathie pour tout ces rêveurs qui ont su changer une partie de notre histoire. Il est bien dommage qu’à notre époque le règne du conformisme semble bien établi…

IncognitoCritique express : Bof bof, une pseudo comédie qui peine à arracher quelques sourires. A éviter.

Que dire, si ce n’est que ce film est raté. Mauvais acteurs, mauvais scénario, mauvaise musique : tout est mauvais dans ce film qui au final n’arrive à faire rire que deux ou trois fois. Pour une comédie, c’est un comble ! Franchement Benabar devrait se concentrer sur sa musique (que je n’aime pas mais c’est un autre débat). Raté, raté…

OSS 117 : Rio ne répond plusCritique express : Bien plus réussi que l’opus numéro un, on assiste à un vrai festival d’humour absurde. A voir.

J’avais bien aimé Le Caire nid d’espions, même si je le trouvais un peu lourd. Pour la suite, on sent que le texte a été beaucoup plus travaillé. Les répliques sont plus justes, plus acerbes, plus absurdes quand elles viennent de OSS. Franchement, le rythme imposé par les dialogues permet de tenir le spectateur en haleine.  L’intrigue n’est pas en reste non plus, avec des rebondissements, s’ils ne sont pas franchement ébouriffants, permettent toutefois de renouveler la base des gags. Jean Dujardin a mieux possession du personnage et est totalement à l’aise. Quand aux autres acteurs, ils se pas en reste, campant avec plaisir des personnages très caricaturaux (mais c’est bien le but de ce film pour une fois). Un film vraiment assumé au second degré ce qui est rare et pour une fois réussi. Un régal !

Ponyo sur la falaiseCritique express : Contemplatif. Amusant. Rafraichissant. A voir.

Ponyo sur la falaise c’est le type même des films que j’adore. Il n’y a pas de prise de tête, c’est totalement enfantin et naïf, et au final, derrière mon cynisme totalement affiché, j’ai un grand cœur d’enfant. Donc un film qui me fait rêver avec la mer et une histoire à la petite sirène (mais qui finit bien pour une fois) et bien je fonce ! Franchement je n’ai pas été déçu. Tout d’abord par l’aspect graphique : certains vont dire que c’est vieillot, que c’est bizarre, mais moi j’aime. Il y a une sorte de vie dans ce trait hésitant, qui insuffle une âme à la mer, aux vagues qui se transforment en personnages. Ponyo est très réussie, avec d’un coté un aspect poisson mais aussi un coté monstre tout en restant mignon (je pense notamment à la transformation en poulet – mi homme mi poisson – ?). Bon c’est sûr que le scénario est inexistant, que certains aspect sont vraiment niais, mais globalement, on s’attache vraiment aux deux protagonistes et à cet amour d’enfant qui va triompher des différences.

Erreur de la banque en votre faveurCritique express : Une bonne comédie française, à noter dans le marasme ambiant. A voir.

Je ne partais pas franchement convaincu sur ce film. Déjà, Jean Pierre Daroussin n’a-t-il pas déjà joué dans enfin riche un rôle très similaire ? En fait non. C’est juste que l’affiche est très trompeuse (comme trop d’affiches, hélas). Même si il reste dans le même registre, on est très éloignés du rôle de millionnaire qu’il campait. On reprend toutefois les thèmes de la revanche du petit sur les grands qui usent et abusent du système. La présence de Gerard Lanvin en doux paumé permet de relever le film. Sans être un monstre de comédie, on ne s’ennuie pas (contrairement à Envoyés très spéciaux par exemple). La fin est classique mais néanmoins efficace. A voir pour se détendre.

Monstres contre AliensCritique express : Un film distrayant qui ne casse pas les codes mais détend bien. A voir.

Monstres contre Aliens, malgré un ton qui se veut décalé, reste finalement dans le classique. Les personnages campés en 3D sont un peu trop fades à mon goût, il leur manque ce grain de folie qui permet d’y croire. Le savant fou est bien un poil déjanté, mais les autres faire valoir récitent leur texte sans chercher à innover. Le scénario est assez creux, avec des évènements « surprises » qui n’en sont pas vraiment… Mais néanmoins, la qualité de l’animation, l’univers coloré et vivant, tout cela suffit à passer un bon moment. A noter que j’ai vu le film complètement en 3D avec des lunettes. C’est marrant mais ça apporte pas grand chose… Il manque une réelle exploitation de ce procédé.

The ChaserCritique express : Malsain et dérangeant, le cinéma coréen en grande forme. A voir.

Il n’y a pas à dire, le cinéma coréen dispose de sa propre touche si caractéristique. Un mélange de tragédie grecque ou l’inéluctable se produit et de lutte fataliste asiatique. The Chaser n’échappe pas aux canons du genre, et c’est d’ailleurs un peu dommage. Cela entraine de la violence gratuite à mon goût. Par contre, le jeu d’acteur et la dimension psychologique sont tout simplement bluffant. L’acteur principal ainsi que son antagoniste sont à fond dans leur rôle. Entre l’ancien flics pas vraiment tendre et le montre à la figure tranquille, le duo s’affronte sans broncher. Cela donne une atmosphère très étouffante, et assez contraignante pour le spectateur. Le final est un peu trop long à mon goût, quelques coupes auraient été les bienvenues. Mais globalement, un bon film !

L'Enquête - The InternationalCritique express : Un film d’action qui détend. A voir.

Clive Owen est ici dans son élément, à savoir un film d’action mais pas bourrin. On aurait pu espérer un scénario avec plus de rebondissements qu’une enquête somme toute assez linéaire, mais au final, on se laisse convaincre par ces héros qui peinent dans un monde dominé par la finance. Naomi Watts est très mimi est c’est tant mieux. Bref, pas de prise de tête dans ce film qui se regardera sans peine dans son salon.

CyprienCritique express : Lourd et sans intérêt, les deux trois gags de geeks ne suffisent pas à réveiller le spectateur. A éviter.

A la base, Cyprien part d’une bonne idée. L’idée qu’un mec n’est pas que son apparence, que la superficialité n’est pas tout, etc… Mais cette idée est bien vite balayée du moment qu’Elie Semoun se fringue correctement. Il devient alors imbuvable, non pas pour se venger de ses anciens tortionnaires, mais bien parce que le scénario ne tient pas la route. On passe de scène en scène sans trop comprendre pourquoi, avec des bonnasses à poil qui tombent d’un peu partout. Bref, un film racoleur qui ne dépasse pas le niveau d’un mauvais téléfilm. Au final quelque bonnes trouvailles mais au surplus mal jouées. A oublier.

La Panthère Rose 2Critique express : La fine équipe revient pour une nouvelle enquête déjantée. A voir.

L’opus numéro ressemble de très près à la version numéro 1. Ce qui n’est pas désagréable. A nouveau un film dans prise de tête, trois ans après, qui reprend les mêmes mécanismes : des gags de non-sens absurdes, des personnages loufoques dans tout les sens. Steve Martin est parfaitement à l’aise dans son role, jouant (surjouant parfois) le débile à le perfection. Les autres acteurs se sont pas en reste, avec un Andy Garcia s’en donnant à coeur joie, John Cleese restant l’excellent acteur qu’il est. Seul Reno semble un peu fatigué, espérons que cela soit passager. Les scènes sont bien trouvées et s’enchainent avec rythme, quoique certains passages manquent  de vitesses. Mais si il faut aller voir se film, c’est pour ses milles trouvailles au niveau des répliques et des gags, dont certains sont proprement hilarants et entrent directement dans mon palmarès des meilleurs gags. A voir pour se détendre.

Ce que pensent les hommes - AlloCinéCritique express : Dans le domaine des films d’horreur, celui-ci se pose en tant que référence. A fuir.

Encore un film qui ment éhontément sur son titre. Ce que pensent les hommes est avant tout un film sur les femmes, par des femmes pour des femmes. On va découvrir au film des planches et des tranches de vie (pas bien palpitantes…) ce qui constitue l’idéal féminin. Je vous le donne en mille: c’est l’homme doux, beau, délicat et aimant, sachant être là quand il faut. La franchise est bien évidemment un plus (ce qui permettra à un des protagonistes de serrer facile). Alors faire un film là dessus, je suis dubitatif, j’aurais pu deviner tout seul. Mais bon, il faut le reconnaître, le gros plus de ce film, c’est l’antipathie qu’il arrive à nous faire avoir vis à vis de tous les héros. C’est bien simple, aucun ne trouvera grâce aux yeux d’un spectateur un tant soit peu critique. Il y en avait assez peu d’ailleurs dans ma salle, avec des « ahhhhhhhhh » énamourés à chaque scène de baiser (ce qui me donnait franchement des envies de strangulation). Les filles sont niaises, mais niaises. C’est presque du domaine de l’intangible tellement c’est niais. Incroyable, on nous dissèque point par point comment il ne faut pas penser. Entre les débiles et les connes, il y a concours pour savoir laquelle réfléchiras le moins bien. Mais les mecs ne sont pas mieux, loin de là. C’est même presque pire. Avec leur sourire mielleux à deux euros, leur petite simagrées et le style ‘je suis un romantique’, on a envie de vite mourir pour ne plus voir, ça brule, mes yeux. Coincé sur mon siège, engoncé entre deux niaises (voir plus haut), chaque minute se rapprochant de la fin était plus atroce que la précédente (parce que évidemment, tout va bien se finir). Rien ne nous sera épargné, le pépé qui manque de casser sa pipe, le faux divorce (suivi d’une scène de demande en mariage totalement et complètement atroce), la crucruche qui finit par tomber à l’eau mouiller sa culotte, j’en pouvais plus. Même le générique nous achève, il est parsemé de petites scénettes (donc les gens ne se lèvent pas, je reste bloqué par la grosse dinde) qui vantent les mérites de l’amour façon « épilogue ». C’est haletant que je me retrouve, hagard, dehors, à bout de souffle. Que viens-je de voir ? Un film ? Une séance de torture nazie ? En tout cas je peux vous dire ce que pensent les hommes au visionnage de ce film : « au secours ». Bon je suis méchant, il y a un point positif dans ce film, c’est les microscénettes « quand il n’appelle pas, quand il ne couche pas, quand il ne demande pas en mariage » qui sont drôles (total : 3 minutes).

L'Etrange histoire de Benjamin ButtonCritique express : Long et mou, le film patauge dans la semoule en endormant le spectateur. A éviter.

David Fincher a fait des films que j’aime bien. Des films que j’aime moins bien aussi. Et là, il a réussi un film que je déteste. Le film part d’un principe plutôt bon, qui devrait poser des questions, ou au moins des débuts de réflexion. Mais non, rien. Le mec a sa vie qui passe à l’envers et il s’en fout. Le seul truc vraiment trippant pour lui c’est de niquer la meuf qu’il a connu quand il était jeune. C’est pas super intéressant pour un spectateur, qui assiste, impuissant, à l’enchainement fatal de plans de plus en plus longs et de moins en moins parlés. Un aspect qui n’aide pas le film, c’est la gaité ambiante : le film commence sur une grand mère qui meurt et enchaine sur un hospice qu’il ne quittera jamais, autant dire que ce n’est pas joyeux joyeux. Autre reproche de taille, les héros se retrouvent comme de part hasard dans 75% du film sous leur forme « adulte standard » (i.e. qui s’emboite), choix merdique s’il en est. Les dialogues sont mous, les personnages secondaires un peu trop caricaturaux à mon gout. On a des relents de Forrest Gump dans la bouche, le film bien en moins. A ne pas voir.

Coeur d'encreCritique express : Trop simple, le film est plaisant mais ne convainc pas. A éviter.

Un bon principe, un début de réalisation qui pouvait plaire… Mais le film s’enfonce brutalement dans la pseudo action molle, comme sait si bien le faire Brendan Fraser. Les acteurs ne sont vraiment pas convaincu de l’histoire ni de leur rôle, ce qui n’engage pas vraiment le spectateur à s’investir non plus. Les bads vilains sont vraiment très risible, du coup, pas trop de frayeurs. Un film qui pourra peut être plaire aux (vraiment) tout petits, mais il y a beaucoup mieux…

Yes ManCritique express : Bien meilleur qu’il n’y paraît au premier abord. Jim Carrey au mieux de sa forme. A voir.

Jim Carrey m’a beaucoup déçu, trop même. Un a priori très négatif entourait donc le début de visionnage de ce film. A priori qui a été vite balayé par le début du film, totalement déjanté et hilarant. On voit Jim Carrey en homme fronceux et bougon, qui envoie rapidement chier tout son entourage. Il va, suite une séquence d’évènements un peu abradabrantesque, changer du tout au tout. Le voilà embarqué dans une suite d’aventures, avec, à la clé, la belle jeune fille qu’il a rencontré au début. Une fable plaisante sur les mérites de la bonne foi et les dommages possibles du mensonge (à noter que je défends des thèses tout à fait similaires pour les autres et inverses pour moi). Bref, un bon film à voir !

Espion(s)Critique express : Overchiant, un film d’espions totalement pourri. A fuir.

Se donnant des faux airs intellectuels, ce film réussi le pari audacieux d’arriver à nous faire chier du début à la fin. La lenteur et la lourdeur du film sont sans égales. Aucun suspens, aucun rebondissement, il n’y que des plans larmoyants sur de pathétiques situations. Guillaume Canet est dynamique comme une guimauve (haha) et les autres acteurs sont à l’avenant. Un film qu’il est bon d’oublier (ce que j’ai fait immédiatement après la sortie de la salle).

Slumdog MillionaireCritique express : Véritable Ovni du cinéma, un film plein de passion sur l’Inde. A voir.

Que dire sur ce film, si ce n’est qu’il est magnifique à tout point de vue. D’abord, l’histoire, version moderne du paysan qui devient roi, si elle n’est pas forcément des plus originales, est bien construite autour de falshbacks. D’autre part, même si ces flash backs sont bien présents, il n’enlèvent rien de la tension et du suspens qui sont tangibles sur le plateau. Le jeu des acteurs est très bon, chacun est bien crédible dans son personnage. Je dirais que le jeu des enfants est un peu en deça du reste, mais cela est compréhensible. D’autre part, la découverte de la vie indienne, si elle n’est pas exhaustive, est tout de même très intéressante, avec ce contraste saisissant entre la pauvreté extrême et un modernisme effréné. Au final, le film, bien qu’assez long, passe rapidement et on est presque déçu que la fin arrive. Heureusement le final est grandiose, avec un moiteur dans les mains si caractéristique des bons films. A ne pas manquer !

Volt, star malgré luiCritique express : Volt, s’il est amusant, peut tout aussi bien lasser. A voir pour se détendre.

Le nouveau Disney, a, comme d’habitude, fait l’objet d’un battage médiatique impressionnant. A tel point que j’ai failli ne pas aller le voir. Mais les critiques étant assez bonnes, j’ai été faible (n’ayons pas peur des mots). Je n’ai au final pas été déçu. Même si l’on reste dans le très gnangnan, de bons passages relèvent l’ensemble. C’est surtout les personnages secondaires, au premier titre le hamster dans sa boule, qui amène la dose de délire nécessaire à ce qui ne serait sinon qu’un film insipide. Le délire mégalomane de ce rongeur n’est pas sans me rappeler ma propre enfance. Les pigeons ne sont pas mal non plus, sans être transcendant (leur doublage n’est pas terrible). L’action se passe assez rapidement, on a pas vraiment le temps de s’ennuyer mais on regarde quand même le temps qui passe… Bref, on passe un bon moment mais il vaut mieux le louer en DVD.