Critique express : Poussif et ennuyeux, le film arrache quelques sourires mais sans plus. A éviter.

Je n’ai finalement que peu de remarques sur ce qui restera tout de même un des rares films pendant lesquels j’ai failli m’endormir. Le jeu des acteurs n’est pas franchement mauvais (même si Alice « pâtes » Taglioni a des plus gros seins qu’avant et que c’est moche) ni franchement truculent. Les dialogues sont tout justes incisifs, étant parfois à la limite de l’insipide. Mais tout de même, quelques bons petits passages ici et là. En fait ce qui me chiffonne c’est que le principe du film (deux versions alternatives de l’histoire côte à côte) n’apporte finalement que peu d’intérêt, voire, pire, en enlève en répétant des scènes. C’est là à mon sens le gros point faible du film, avec son absence de scénario notable (car finalement, dans ce film, il ne se passe rien ?). Dommage, encore un film avec le label « comédie » (même l’affiche s’en réclame) alors qu’il devrait être dans « tragédie » ou bien « peinture de mœurs ». Bref si vous aimez ce genre de film c’est envisageable, sinon, il y a mieux…

A noter que comme je travaille bien dans le fond mon intelligence du cœur,  il est maintenant possible d’avoir l’affiche du film en grand en cliquant sur la petite. Que c’est bien fait.

Benjamin Gates et le Livre des SecretsCritique express : Parangon du film américain, BenJ et ses potes ne nous épargnent aucun cliché ni aucun illogisme. A éviter.

Je tiens d’abord à m’excuser par avance envers les gens qui trouvent que mes critiques sont non constructives, acides, et méchantes. C’est pas ma faute à moi c’est la faute à la société et à mon intellect de refoulé qui m’ont fait comme ça. Pitié de moi s’il vous plait. Voilà, maintenant que je me suis dédouané de toute obligation morale par une turlutte, examinons ensemble ce qui ne va pas, dans, ce que vous aurez deviné, ce simulacre d’aventure à l’américaine. D’abord, ce qui ne va pas, c’est le scénario/l’histoire. J’ai une théorie intéressante : la récente grève des scénaristes américains n’est en fait que l’expression physique et humaine d’une autre grève chez les scénaristes américains qui remontent à beaucoup plus loin : celle des cerveaux. Eh oui, même si c’est tellement pratique qu’aujourd’hui pratiquement tout le monde en a uncitation needed, visiblement la fracture numérique n’a pas fait que des heureux. Revenons à ce scénario foireux. Premièrement, il n’était dicté que je le trouve tel-éphoné, vu que mes attentes n’étaient pas dithyrambiques. Mais là, on nage dans le franchement n’importe quoi. Vu que le film fait lui même dans le spoiler, je peux y aller sans crainte. En gros il s’agit de retrouver les cités d’or, Esteban, Zia et tout le Taotouin. Mais de vilains confédérés ont eu la même idée, hop on dissémine plein d’indices partout. Là où le bât blesse, c’est que celui qui dissémine les indices est parfaitement au courant de l’emplacement du trésor. Alors pourquoi donc laisse-t-il donc des indices au lieu d’aller le chercher directement (à toutes précisions utiles, le ‘donneur d’indices’ est ‘gentil’, il n’y a donc pas d’obligation morale). D’autre part, ce trésor séculaire, oublié de tous, se trouve au beau milieu d’un parc hypervisité et donc une entrée donne sur le lac. Mais personne n’a jamais rien remarqué, à ça non. Pour finir, c’est incroyable ce que les énigmes me font penser à un bouquin pour les enfants de 3 ans. Franchement, ils pourraient se creuser un peu plus la tête, si le spectateur trouve la réponse dès les premières secondes de la scène, bonjour le suspens… Passons à la trame de fond du film, remplie, comme d’habitude, de mièvreries et autres salades vertes. Tout d’abord, nous avons droit au divorce le plus absurde du siècle (ah non en fait deux), avec la reconstruction-moi-aussi-le-sexe-ça-me-manque la plus absurde du siècle (ah non en fait deux aussi, les paires c’est mieux la preuve). C’est très chouette mais coute de précieuses minutes de vie au spectateur qu’un n’a un intérêt que très lointain pour les plans cul du héros qui doit trouver de l’or bordel, ça c’est concret (une queue aussi c’est concret, mais avec tout ce que le clergé nous a mis dessus, on a le droit de faire comme si que non). Un mot bref du méchant, qui doit bien être le méchant le plus sympathique du cinéma. D’ailleurs celui-ci, s’il est un peu bourru, ne fait finalement pas grand chose d’illicite. Mais on le tue quand même à la fin, parce que ça le fait grave. Et puis un film d’action sans morts, c’est comme un week-end sans gonzessescitation needed. Donc pan le méchant, qui se sacrifie pour que l’Histoire se souvienne de son nom. En fait il est bien content de mourir, parce que le héros lui promet mordicus qu’un cochon lui morde les couilles si il mens de lui faire honneur. Au final, pas du tout : ça sera bien le nom de Benjamin Gates qui sera associé à la découverte des trentes quintaux d’or (et aussi un petit peu l’autre, mais en police 8 dans un coin). J’ai pas vu de cochons, scandale ! Je dirais en guise de conclusion et afin d’apaiser les esprits, que contrairement à certaines bouches d’égout, tout n’est pas à jeter dans ce film : on voit du paysage, et les effets spéciaux ont une chouette tendance à décapiter les statues (notamment les futs de bière, tout simplement hilarant). Donc pour un DVD entre potes un samedi soir, ça peut (je dis bien ça peut avec toutes les pincettes d’usage) valoir le coup… Attention aux clichés tout de même, ça brule un peu la rétine.

Astérix aux Jeux OlympiquesCritique express : Une telle brochette de stars ça en devient un méchoui bien indigeste. Le film fait dans la faute de gout. A éviter.

Ami, tu aimes le foot, ou le tennis, ou le basket ball, ou bien encore les courses de voitures le dimanche après midi ? Ce film est fait pour toi ! Tu n’aimes rien de tous cela, tu as lutté dur à la sueur de ton front pour obtenir ton troisième point de QI et tu ne veux pas perdre le fruit de ton labeur ? Alors fuis vite tel le rat devant la marée.

Il est assez rare que les critiques cinéma et les spectateurs soient d’accords sur un film. C’était chose faite avec Astérix, les deux ne lui donnant qu’une petite étoile sur Allociné. Etant moi-même possesseur d’une carte cinéma illimitée (bah oui il faut pas déconner vu les merdes que je me tape il manquerait plus que je claque 10€ à chaque fois), et avouant un léger faible (léger le faible) pour l’opus numéro deux (m’étant refusé à aller voir le un), je décide de laisser sa chance à ce film. On va commencer par les bons points de celui-ci, comme ça, cela sera fait : Benoît Poelvoorde est bon dans son rôle, Clovis Cornillac est meilleur que l’infâme Christian Clavier, grâce à son coté franchouillard. C’est hélas là la liste exhaustive des qualités du film, tant il pêche par ailleurs. Le principal reproche étant que les anachronismes se sont plus ici des petits gags habilement dissimulés, c’est devenu la raison d’être du film. On assiste donc à une tranche de vie moderne avec des acteurs déguisés comme des Gaulois. Forcément, ça casse un peu le mythe. L’autre gros – énorme – reproche, c’est qu’il y a beaucoup trop de stars parachutées n’importe comment dans l’action. Chacun y va de son petit rôle sans se soucier du reste, ce qui donne un patchwork de mimiques à peine concertées. Je me demande bien ce qui est passé dans l’esprit du réalisateur de mettre la fille de la pub Alice dans un film. Déjà qu’elle faisait cruche dans la pub, mais là ça fuit carrément… Enfin bref, ne lui jetons pas la pierre non plus, les autres rôles relèvent à peine le niveau : José Garcia est pitoyable, Depardieu récite son texte… Une débâcle sans nom. Ce manque de cohérence se retrouve complètement dans le scénario, qui marave bien comme il faut le sport pour n’en laisser que quelques miettes. Du coup, pas d’épreuves sportives, pour un film sur les jeux Olympiques ça fait un peu léger. L’intrigue doit bien mettre vingt minutes à se mettre en place, alors que c’est juste deux gogos qui cherchent à se taper la même pouf (moi j’y arrive en quelques mots). Comme il y en a un qui s’habille en noir, je vous laisse deviner qui est le méchant pas beau qui perd à la fin. Ca, c’est fait. Pour bien montrer que les gags sont drôles, les réalisateurs ont choisi de les répéter plusieurs fois (goûteur de bain, goûteur de miroir, ohlala l’originalité…) afin que ça infuse bien dans l’esprit bovin des personnes à qui, manifestement, ce film est destiné : les abrutis. D’ailleurs pour eux, le banquet final, qui pour nous, les gens biens, est un véritable supplice, doit être un régal, de voir Zinedine Zidane faire son kéké avec une peau de chèvre, quelle joie !

Ce film restera donc à jamais raté, une bouse à 78 millions d’euros comme on en fait plus. Moi avec 78 millions d’euros, j’en réalise de belles choses…

No country for Old MenCritique express : Silencieux et oppressant, le jeu des acteurs est tout simplement magnifique. A voir.

Ce qui frappe dans ce film, c’est l’absence totale de son. Il n’y a pas de bande sonore (ou très peu), pas de dialogues, juste une lutte pour la survie dans un pays de chiens. Dès le début, le ton est donné : un massacre en règle, une malette de billets, cela risque de mal finir. L’image est sombre et désaturée, ce qui permet de bien faire ressentir la peur de ce que l’on ne connait pas. L’autre est là, tapis dans l’ombre… qui sera le premier à faire le faux pas ? Les scènes où l’action se passe sont, sans avoir beaucoup de sang, d’une violence assez inouïe. Cela est sans doute du aux armes « peu conventionnelles » utilisées. Un seul regret, la fin du film qui n’est pas assez travaillée à mon goût,on en effet l’impression que le film est « coupé » un peu comme ça au hasard sans raison particulière. Mais si une chose est à retenir dans ce film, c’est bien le jeu des acteurs, et notamment celui de Javier Bardem, qui est tout simplement parfaitement adapté à son rôle. Sa pose, son calme, sa carrure donnent une envergure au personnage qu’il ferait plaisir à voir dans certaines productions hollywoodiennes à budget. Bref, un bon film, qui se regarde en silence.

Sweeney ToddCritique express : Mis à part le coté lyrique, ce film noir et sanglant renoue Tim Burton avec le dérangeant. A voir.

Commençons sans ambages par le vrai point noir du film (haha) : Sweeney Todd, n’en déplaise à Tim Burton qui s’en défend – je peux comprendre pourquoi – est une comédie musicale. Hé oui. Avec des gens qui chantent. Forcément, on aime ou on aime pas, sachant que si on aime les comédies musicales (enfin plutôt les tragédies musicales), on est un gros trou du cul. Hé oui. Avec la mauvaise odeur. Mais revenons à nos moutons que nous n’allons pas tarder à tondre et plus si affinités avec la côtelette. C’est donc chanté, en anglais bien entendu, ce qui faisait un affreux mic-mac avec la VF de mon Pathé de merde. Donc si vous pouvez aller le voir en anglais, il vaudrait quand même mieux. C’est chanté un peu tout le temps, avec de rares et éparses oasis de textes. Bon, finalement, on s’y fait, et on arrive un peu à faire abstraction pour se concentrer sur l’intrigue et l’image. Image absolument fabuleuse d’ailleurs, complètement désaturée d’origine (dixit le Première qu’on me refile gratos) qui nous plonge d’emblée dans une ambiance glauque. Quand à l’intrigue, elle est tout à fait morbide : sans donner dans le spoiler, sachez que les corps mutilés par Sweeney ne seront pas perdus pour tout le monde, surtout les gourmands. Un détail qui a son importance : les morts et les effets de sangs sont extrêmement réalistes, avec beaucoup de sang mais pas trop, ce qui est au final le plus dérangeant. Les douches de sang à la Blade c’est bien gentil, mais ça ne fait pas peur. Ici, le moindre millilitres a du être calibrés tellement on a l’impression que ce sont de vrais gentils qui pissent comme des gorets. Pareil, la chute des corps avec le schrack (colonne vertébrale) / schplouff (corps plein de sang qui s’écrase) en a fait frémir plus d’un dans la salle. Le jeu des acteurs est excellent, tout d’abord celui de Johnny Depp comme toujours, et ensuite celui de Helena Bonham Carter, qui, si elle est absolument insupportable avec son air de macchabée dans tous les films qu’elle joue, est ici bien dans son rôle (même si elle est quand même très moche). En parlant de très moche, la fille qui joue la captive et dont j’ai oublié le nom et dont tout le monde se fout sauf un jeune paumé, est vraiment de type alien : une grosse tête avec un bec perchée sur un cou décidément trop long. Moi je dit que l’invasion a déjà commencé, pour preuve tout à l’heure une autre fille alien qui a la base de son pouce quasiment au niveau de la base des autres doigts, ce qui fait que son pouce est pratiquement à la même hauteur que son petit doigt et que l’on s’éloigne du sujet.

Donc au final, ce film est bien, très bien si on aime les gens qui chantent, il faut aller le voir et toussa. Moi je suis crevé, une crotte et au dodo.

Les deux mondesCritique express : Partant d’un bon principe, le film s’emmèle un peu les pinceaux pour finir assez peu drôle et cohérent. A éviter.

Moi j’aime bien Benoît Poelvoorde (même si je suis obligé de copier coller son nom). Son ton hystérique et sa manière de casser les gens sont en général dans mes goûts en la matière. Alors j’avais un gros à priori positif sur ce film, surtout qu’il y avait une sorte de thème fantastique. Si le film commence bien, c’est là sa seule victoire : dès le milieur du film (ie dès que le héros fait des aller retours), on sent bien que ça s’enlise et que ça reste plat. Le film se transforme de film pseudo comique en film de réfléxion sur la vie, l’amour et toutes ces conneries. Autant dire que ça me faisait grave chier. Un des autres gros reproches concerne la cohérence. Il n’y a vraiment rien qui s’enchaîne proprement dans ce film, et l’univers secondaire est complètement décousu. C’est vraiment dommage parce qu’il y avait possibilité de faire quelque chose de sympa. Pour autant, tout n’est pas à jeter dans le film : certaines répliques sont assez bonnes (notamment quand il se transforme en semi despote), ainsi que quelques mimiques et jeu d’acteur. Les actrices sont quand à elles tout bonnement insupportable. Je ne comprends toujours pas l’intérêt de ces actrices potiches qui n’arrivent pas à croire à leur propre personnage. Un peu d’effort, que diable ! « La potiche timide mais un peu salope », yen a marre !

Bref, déçu je suis par un film qui encore un fois aurait pu faire très bien et se contente d’un passable… (passable ça veut dire qu’on peut le louer en DVD).

Rush hour 3Critique express : Déchainé et déjanté, bien mieux que le 2. A voir.

Rush Hour 3 c’est  du grand n’importe quoi. En fait, le réalisateur abandonne toute justification de l’intrigue et des gags et finalement c’est tant mieux. On arrive  à un pur film de déconne, avec des scènes et des cascades qui s’enchainent à cent à l’heure. On devine bien sur de suite le « méchant » ainsi que la plupart de l’intrigue, mais ce n’est pas très grave parce que l’on est pas là pour cela. L’ajout du taxi français est  à mon sens très bon, par exemple quand il dit « moi aussi je veux être américain, je veux savoir ce que ça fait de tirer sur les gens sans raison ». Bref, un bon moment de détente.

Sa majesté MinorCritique express : Délirant et inconvenant, le film n’est ni pour les biens pensants, ni pour les idiots. A voir.

J’ai été voir sa majesté Minor un peu par dépit de l’actualité du cinéma. J’en suis ressorti par déçu du tout. C’est un film rapide, vif, qui, de part sa truculence, dérangera certainement bon nombre de personnes. Le premier symptôme est bien entendu une énorme vulgarité dans les dialogues, avec une tournure sexualoscatologique assez marquée. Ce qui est bien, cela élimine tout ceux qui pensent que le pipicaca est réservé aux petits enfants (alors que personne n’est à l’abri. personne). Le deuxième symptôme c’est qu’il n’y a pas de morale. T’es un enculé et t’embrouille les gros bœufs, et ça marche. En parlant de gros bœufs, j’ai entre-aperçu la roue de la fortune nouvelle édition, c’est édifiant… Bon, en gros, le film par dans un bon gros délire sur des bêtes mi-hommes mi-animaux, des dieux facétieux et des porcs un peu partout. Ça baise, ça proute et ça encule à tout va, mais final, c’est assez plaisant à regarder pour qui aime le genre.

Un jour sur TerreCritique express : De belles images, mais une thématique un peu mièvre. A voir pour les images.

La bande annonce de un jour sur Terre m’avait vraiment convaincu. Un reportage sans concession aux quatre coins de la Terre pour prendre la température de notre planète. Des images surprenantes et fabuleuses de notre globe. Soit, je dois bien admettre que les images sont belles, voir très belles même. Certes, les techniques de films et de prises de vues sont poussées et permettent d’avoir des clichés tout à fait exceptionnels dans certains cas. Mais un fléau ravage ce film : le commentaire. Déjà, il est réalisé par Monica Belluci (ou un clone de sa voix), ce qui immédiatement le rend à la limite du supportable (avec cet accent de merde qu’elle semble trouver cool). Mais son véritable problème est la thématique : ohhh les petits, les bébés, comme ils sont mignons, il faut les protéger, ils sont l’avenir… Pendant toute la durée du film. Autant dire qu’au début, ça passe, au bout de vingts minutes, ça lasse. Et ça ne s’arrêtera jamais, du début à la fin du film, ce n’est que larmes et apitoiement sur ces pauvres petits. Autre reproche de taille au film : on ne voit finalement pas tant de région que cela. On passe vingts plombes au pôle nord et dans le désert, mais on survole très rapidement la jungle. D’autre régions du globe sont tout simplement ignorées, par exemple l’Europe, l’Australie ou l’Asie. C’est très dommage car j’attendais un regard diversifié sur ce que propose la nature plutôt que des éléphants et des lions autour d’un point d’eau, ce que Discovery Channel fait très bien. En résumé, le film se serait assumé, comme d’habitude, cela aurait très bien, là, c’est juste passable.

Shoot them upCritique express : Pour : le film fait exactement ce qu’il annonce. Contre : il ne fait pas plus. Vraiment contre : Monica Belluci. A éviter.

Bon, bah c’est la grosse boucherie du début à la fin. Pas grand chose à rajouter. Le héros invincible (c’est franchement pratique d’éviter les balles) tue à qui mieux mieux et de plus en plus sans fin sans fin (ah non qu’une fois sans fin en fait, mais je me laisse entrainer par la répétition). Les méthodes pour tuer sont de mieux en mieux, mention spéciale pour la simulation interactive de robot-mixer-géant avec des pales d’hélicoptère. Bien sur, il y a Monica Belluci. Jamais belle et franchement moche, elle repousse ici les limites du repoussant, on voit même ses seins des fois, bref c’est atroce. A louer en DVD peut-être (j’ai dit louer hein), mais certainement pas au cinéma.

La vengeance dans la peauCritique express : Egale aux deux premiers opus, la fin de cette trilogie ne déçoit pas tant la recette a gardé de son punch.

La vengeance dans la peau fait partie de ces nouveaux films qui innovent en ne proposant plus des héros invincibles représentant le bien. Ici, tout est plus flou, plus gris, et surtout moins super-héros-que-même-avec-trois-balles-dans-le-buffet-je-fais-un-marathon, mais un peu quand même (enfin surtout plus que dans les deux premiers). Sinon, Bourne est toujours aussi en rogne après les vilains qui l’ont formés et lui ont tout pris, toujours une traque aux quatre coins de la planète pour un final en face à face. Fort heureusement la trilogie s’arrête là, parce qu’en fait on sent venir la répétition. Mon préféré des trois restera sans conteste le premier, même si l’héroïne est parfaitement détestable, heureusement elle meurt dans le deux, ouf ! Sur le plan technique, la vengeance dans la peau abuse beaucoup trop de la caméra épaule, au bout de vingts minutes on a vraiment mal à la tête (c’est peut-être aussi à cause du McDo, c’est jamais très bon ces choses là). Le scénario est quand à lui pas mauvais, sans trop de fioritures ni de rebondissements qui font complètement folko la plupart du temps. Pour conclure, je dirais que si on a aimé un des deux premiers, il faut foncer, sinon, il faut s’abstenir, tant la ressemblance est frappante.

99 FCritique express : Se voulant une satire de l’univers de la publicité, le film ne réussi qu’une débauche de drogue et de vomi. A éviter.

J’attendais beaucoup de ce film. Il faut dire que moi même je suis un fan assez distingué des publicités. Comme vous le savez tous, je ne regarde jamais (dans le sens de jamais, pas dans le sen de pas souvent) la télévision. Il faut dire que mon cerveau souffre trop, et c’est rapidemment insupportable. Pourtant, il existe une exeption à cette règle : les publicités. J’adore voir à quel point les publicitaires peuvent traiter d’abruti les téléphiles. Ce qu’il y a de mieux, c’est qu’ils en redemandent ! Enfin bref, j’étais bien jouasse qu’un film partage mon point de vue. Mais en fait, au lieu de quelque chose de bien fait et de cynique à souhait, on se retrouve dans du gros n’importe quoi, avec plein de drogue surtout. En fait, c’est plutôt un film sur la drogue et ses méfaits qu’un film sur la publicité. Cela déresponsabilise complètement le protagoniste principal, ce qui est bien dommage. On le voit se faire trimballer à droite et à gauche, sans vraiment savoir si il est conscient ou dans son trip. Moi ce que j’aurais voulu, c’est un type bien dans sa peau, qui déchire les autres mecs sans scrupules, et qui l’assume du début à la fin. Ca, ça aurait fait réfléchir. Mais mettre la drogue, la séparation dans l’histoire, c’est pour finalement que le film soit acceptable pour la masse informe des spectateurs, celle là même qui regarde les publicités avec un oeil bovin avant le téléfilm du jeudi soir. C’est bien dommage un bon film qui se retrouve complètement baclé. Quelques bons moments à retenir sur la pseudo investigation du milieu publicitaire, mais sans plus.

SickoCritique express : Édifiant sur le système de santé américain, le film fait parfois un peu trop jouer la corde sensible. A voir.

Michael Moore a toujours été adepte de la fin justifie (un peu) les moyens. Du coup, pour sortir ses compatriotes de l’inertie et de la merde qu’est leur système de santé, il n’hésite pas à plonger dans le cliché larmoyant. Donc on voit des pauvres mamans qui ont perdus leur p’tit, un mec que on le voit tellement que en vidéo que c’est louche quand à sa santé actuelle (je sais, c’est pas bien de se moquer des morts, mais j’ai aucune morale), etc… Bon, je pense que ces passages sont strictement réservé à l’audience américaine ou américanisante (sans coté péjoratif) qui est friande de ce genre de passages mièvres à souhait. Reste que pas mal de passages sont intéressant, par exemple quand on voit que les hôpitaux jettent leurs malades dans un taxi afin qu’ils les déposent comme des déchets dans la rue, ça fait un peu froid dans le dos… En tout cas je me suis bien promis de ne pas tomber malade aux états unis. S’en suis une comparaison avec les autres pays, où tout semble rose… Mention spéciale pour la France bien sûr, où c’est carrément tellement le pied qu’un couple moyen gagne 7000€. Là où ce couple fait fort (dans l’hypocrisie) c’est que la femme ose déclarer que c’est les légumes sont budget le plus gros sur le mois ! C’est sur avec tout les poireaux qu’elle s’enfile cette salope ça doit douiller… Enfin bref, ce sont des laches sales et gerbants, on va pas les refaire. Un passage par Londres aussi où j’envisagerais déjà plus de tomber malade. Ce que j’ai trouvé beau, c’est un ancien politique qui déclare : « Lorsque les gens sont bien nourris, en bonne santé, éduqués et responsables ils se rebellent. » Ce qui est assez vrai je trouve…

Bref, le film n’est pas transcendant en soi, mais permet d’avoir un bon aperçu des différents systèmes de santé de part le monde. Il faut bien entendu prendre du recul par rapport à l’image.

monopoly-montcuq.jpgChers amis, l’heure est grave. Nous avons aujourd’hui la possibilité de prouver au monde que la France est le plus beau pays du monde. Il se trouve que Hasbro France, pour lancer son Monopoly France, a eu une bien belle idée. Surfer sur la vague .net 2.0 ajaxisant de la communauté, et proposer aux internautes de voter pour leur ville favorite pour qu’elle apparaisse dans le Monopoly France. Évidemment, ces pauvre markeuteux au cerveau aussi vide que celui d’une moule croyaient benoîtement que les gens allaient voter pour leur propre ville ou une ville proche (et dont tout le monde se fout, à l’instar de Dijon, qui n’est même pas sur les cases moutardes). C’était sans compter que le Web, c’est avant tout l’expression du plus petit dénominateur commun. Et si il y a bien quelque chose que tout le monde a, c’est SontCuq. Alors, le mouvement a pris de l’ampleur. Aujourd’hui, chers amis, nous sommes premiers, loin devant cette merdique ville de Dunkerque, que personne ne sait ou elle est. Mais Hasbro pourrait bien nous faire un coup de fennec dans le cuq. Il faut donc continuer à voter en masse pour Montcuq (qui, paraît-il, se prononce monquque, c’est pas grave, ça empêchera pas les blagues du genre « tu es sur montcuq, tu me doit 5000 euroks). Évidemment, « Rue de la Paix » pour Montcuq, c’est la porte ouverte à toutes les contrepèteries les plus salaces ce qui n’est pas plus mal. Il faut savoir que du 3 au 10 octobre, les votes seront toujours comptabilisés mais plus marqués sur le site. Il serait facheux que des gens votent en « masse » (ie truqués) pour d’autre ville. Il faut donc que MontCuq soit tellement loin devant que tout espoir de rédemption serait immédiatement vu comme de la triche.

Toi aussi vote ! Pour que Montcuq représente la France !
Comment voter: Il suffit d’aller sur le site idoine, de cliquer sur « Case Joker », et enfin de renter les informations suivantes:
Ville: MontCuq
Département: 46 – Lot

A noter qu’il faut une adresse email valide pour valider le vote, donc hop on va sur gmail, on se créer une adresse du type montcuq0923, et hop on vote ! Une fois que vous avez voter n’oubliez pas de le clamer haut et fort dans les commentaires, un tel vote, ça s’assume !

TransformersCritique express : Creux et sans intérêt, le film ne se rattrape que par les effets spéciaux. A éviter.

Transformers est des ces films qui se révèlent être exactement ce qu’il paraissent. Dans le cas qui nous intéresse, une magnifique démonstration de la part des infographistes. De la part du réalisateur, on du mal à ne pas croire que c’est un amateur, tant le film est bourré de cliché vu et archivu. On notera au passage la pub absolument gerbante pour eBay en plein milieu du film. Incroyable. L’humour CM2, pipi caca zezette est bien présent tout au long du film, vous pouvez vous rassurez vos chères têtes brunes pourront se bidonner (comment c’est du vécu ?). Le scénario est tellement petit que le sous-titre du film le décrit de manière complètement exhaustive (notre guerre – leur monde). C’est chouette comme ça on se fatigue pas les méninges. Pour finir, même si c’est des robots de 50m de haut qui se battent en pleine ville, il n’y aura pas un seul mort civil pendant toute la séance. D’ailleurs c’est bien marrant, on voit un robot gros comme trois immeubles qui tombe, et là miraculeusement les gens se retrouvent dispersés autour de lui. C’est beau, non ? Autre point bien marrant. Tous les « bléssés » remuent pour bien montrer qu’ils sont pas morts. Oui, je veux dire, logique, j’ai cinq côtes brisées, les jambes en miettes, donc, au lieu de rester bien tranquille par terre, non, je geints comme une merde en me balançant de gauche à droite. Voilà comme je me suis retrouvé victime du syndrome « je ris tout seul dans la salle » (je dois vraiment être un sale con, j’ai pas rit quand le monsieur il était tout nu). Bref, la fin explose tout les records de clichés, avec le mec bouteneux qui se fait la bombasse sur le capot et sous le regard bienveillants des robots qui se sont dit qu’ils partaient-ah-bah-finalement-non. Donc si vous aimez les effets spéciaux… peut être… sinon il y a mieux.

RatatouilleCritique express : Bien ficelé et cuisiné à point, ratatouille saura convaincre sans peine les amateurs de cuisines et les autres par la justesse  de son ton. A voir.

Surprise de l’été 2007 ! Ratatouille est un film bien meilleur qu’il n’y paraît au premier abord.Il faut dire que la bande annonce à de quoi en dégouter plus d’un. Soyez rassurés : le film est vraiment bon. Premièrement, il impose un rythme vraiment rapide et ne s’appesantit pas sur les détails inutiles. On suit donc sans ennui les aventures d’un rat qui devient cuisinier. Ce qu’il y a de bien, c’est que l’enthousiasme du rat pour la cuisine est vraiment communicatif. D’ailleurs je déconseille d’aller voir ce film le ventre vide, c’est un vrai supplice tant on bave devant la cuisine. Ensuite, le film reste frais sans tomber dans le mélodramatique, et réaliste tout en préservant une part d’imaginaire et de loufoque. Bref c’est très équilibré et digeste (ou je sais je fais que des allusions à la cuisine, ça a été déjà fait dix mille fois pour ce film, blablabla… je m’en fous). Un film donc à aller voir d’urgence au cinéma (en ayant mangé je le rappelle) !

Mise à prixCritique express : Devant être l’apologie de la boucherie jouissive et explosive, le film ne sera qu’une succession de mini scénettes assez peu convaincantes. A éviter.

La bande annonce, fort alléchante, nous promets monts et merveilles d’affrontements entre grosses pointures, avec moults rebondissements. La réalité du film sera tout autre. D’une linéarité sans nom, l’histoire se déroule finalement bien lentement  pour ce qui est censé être un film d’action. De plus, le scénario, si il tente la confusion pour simuler la richesse, se révèle être bien plat et bien creux. La fin est devinée tellement à l’avance qu’elle ne sert plus qu’à nous faire perdre notre temps. Un des gros points noirs du film est que les protagonistes ne se retrouvent pas pour un point d’orgue (ou des points d’orgue), dans un affrontement final où chacun abats ses cartes et où l’on compte les points. Non, là c’est plus du DOA, je veux dire un tournoi par paire avec élimination directe. Forcément à la fin il y a moins de monde. Bref, c’est tout moisi. Le jeu des acteurs est quand à lui désastreux, on ne croit pas une seconde aux brigands et autre arracheurs de têtes. C’est trop surjoué, du coup c’est pas crédible deux secondes. A part cela, rien à dire sur ce film, si ce n’est qu’il est raté et bien raté par rapport à ce qu’il aurait pu être. Dommage.

You kill meCritique express : Partant d’un bon principe, le film traine trop en longueur. A éviter.

Se situant dans l’univers de la mafia, le film reprend les thèmes des films comiques avec des mafieux : un tueur à gage, suite à une boulette, se retrouve projeté dans un cadre tranquille pour lequel il n’est bien évidemment pas du tout adapté. Il doit donc s’adapter avec plus ou moins de bonheur. Hélas, le film ne fait finalement que peu de passages comiques, se concentrant sur les difficultés de sortir de l’alcoolisme (à croire que le réalisateur est un ex-alcoolique). Les acteurs, sans être mauvais, sont assez peu attachants. Le défaut de diction (du moins dans la version française, mais je pense que c’est fait pour coller à la VO) du tueur à gages est assez insupportable au bout de dix minutes. L’happy end arrive sans surprises et sans rebondissement. Ce qui nous laisse au final cette impression de platitude tout au long du film. Pour un scénario de genre, plus d’épices était la règle à respecter.