Babylon A. D.Critique express : Vin « Pot d’échappement » Diesel au mieux de sa forme. C’est dire si le film est merdique. A éviter.

Je me suis toujours demandé pourquoi Vin Diesel avait (plus ou moins) choisi un nom aussi merdique. Non c’est vrai, c’est pas hyper porteur. Mais en fait, la raison est toute simple : il fait aussi des films merdiques ! Babylon A.D. est complètement débile, mal joué, mal filmé. D’abord je ne sais pas quel sorte de substances – forcément illégales vu les effets produits – ont pris les scénaristes avant de s’atteler à la tâche, mais ça a fait un gros bobo dans leur têtête. Le but est de protéger une espèce de fille du vilain monde extérieur – ah mais non attend en fait elle est super balèze et elle a même pas besoin de toi – ah mais oui mais en fait c’est pour la niquer mon enfant. Le doublage français de Vin Diesel est un des plus à chié qu’il m’ait été donné d’entendre. La méchante est pas crédible pour deux sous, l’image bave, la caméra sautille, bref, rien ne sauve ce film si ce n’est la fin qui arrive comme un instant de délivrance.

Quantum Of SolaceCritique express : Laborieux, pas crédible et toujours sans classe. A éviter.

Hop, la suite de Casino Royale. James Bond s’énerve et fait dans la vengeance. Les méchants sont de plus en plus méchant. Maintenant, ils veulent contrôler l’eau ! Que c’est vilain… Mais où est passé l’arme ultime qui tue tout à distance ? Personne ne sait. Pour rajouter du piquant à ce film bien mou, il ont rajoutés une bonasse qui sert à rien avec un accent à couper au couteau. C’est nul. Les scènes d’actions, si elles ne sont pas chiantes, ne sont pas non plus transcendantes. Bref, un film qui ne restera dans les mémoires que des accros.

Hellboy II les légions d'or mauditesCritique express : Autant l’opus numéro un se laissait regarder, autant là on tombe dans le pathétique. A éviter.

HellBoy II veut en faire partout plus que son prédécesseur : plus de montres, plus gros, plus d’amour etc… Les légions d’or, arme ultime qui permet de tout tuer, ne semble finalement pas si puissantes que ça, ce qui rend le scénario plutôt faible. Sans compter que l’on voit venir les ressorts à dix kilomètres (il faut dire que c’est souvent la plaie de ce genre de film). Le coté caché/secret disparaît complètement, on se bat au grand jour sans pudeur. Bref, tout ce qui faisait le charme de HellBoy a disparu, on se retrouve avec un film bourrin qui n’a au final que très peu d’intérêt.

Mes stars et moiCritique express : Le film peine vraiment à convaincre. A éviter.

Sur le principe et la bande annonce, Mes stars et moi s’annonçait sympathique. Il n’en est rien. On s’enfonce dans le mièvre mais immoral, dans la comédie pas drôle mais pas porteuse de sens, bref dans du rien du tout. On passe une heure et quelque à se demander quand est-ce qu’ils vont arrêter le massacre. Le jeu des acteurs est franchement mauvais, c’est surjoué à l’extrême. On s’ennuie, on se lasse. Il ne faut jamais voir ce film, même en DVD.

ManipulationCritique express : Un film qui, s’il n’est pas exceptionnel, a au moins le mérite d’avoir un semblant de crédibilité. A voir.

Ce qui fait la force de ce film, ce sont avant tout ses acteurs, qui sont parfaitement à l’aise dans leur rôles. Cela donne une certaine profondeur au film qui n’est pas désagréable. L’intrigue, quand à elle, si elle est finalement assez prévisible, permet néanmoins d’avoir des bonnes surprises. L’ambiance, entre les fausses amitiés et les vraies trahisons, convient bien au thème du film. Au final on passe un bon moment, ce qui tout ce qu’on demandait à cette pièce cinématographique.

Le Royaume interditCritique express : Pas forcément transcendant, le film reste néanmoins la réunion de deux monstres du cinéma asiatique. A voir.

D’abord, je tiens à préciser, que je n’écris pas cette critique près d’un mois en retard juste pour gagner un point. Je me comprends. D’autres me comprennent aussi, mais pas tous. D’ailleurs je n’écris pas ces lignes non plus pour que le point soit valide. Ça serait bas, mesquin, et totalement veule. Je ne suis pas comme cela. Non, non. Sinon, le royaume interdit, c’est avant tout marrant. Mettre un européen qui en prend plein la tronche parce qu’il est dans le passé chinois, c’est excellent comme principe. Il se fait fouetter, frapper, et ne voit rien venir, que du bonheur. Ensuite, Jet Li et Jackie Chan restent très bons dans leur rôles respectifs. Un bonus est à noter dans les apparitions du roi singe, tout bonnement hilarant. Après, cela reste classique, avec la belle jeune fille dont le héros tombera amoureux, le méchant très vilain qui est puni, etc etc… Mais cela reste quand même un film à voir.

Tonnerre sous les TropiquesCritique express : Délirant et bouffon, ce film parodie avec gout les films d’actions bourrins. A voir.

Ben Stiller restera gravé dans ma mémoire comme étant l’excellent interprète de Zoolander (que j’avais écarté à l’époque à cause de l’affiche, sacrilège !). Depuis, ses films restent inégaux. Ici, on est dans le bon, dans le très bon même, avec une première moitié de film totalement délirante. On sent que les acteurs s’en donne à cœur joie dans leur rôles débiles respectifs. Un seul regret, il n’est proposé qu’un seule bande annonce bidon au début du film, et on aurait en voir plus (je ne spoile pas mais c’est très, très bon). Ensuite, le principe de mettre des acteurs imbus d’eux même dans une jungle hostile reste excellent, même si le fait qu’ils « réalisent » qu’ils sont dans une vraie guerre enlève du punch au film. Le coté « producteur » reste quand à lui mythique, même si Tom Cruise – que je hais, saloperie de scientologue – est dedans, méconnaissable (comme quoi on peut être un sex symbole, avec un bide et une perruque de chauve on est tout de suite très laid). Le chef des trafiquants, qui doit douze ans tout mouillé, n’est, quand à lui, pas crédible pour deux euros. C’est bien dommage, un autre personnage délirant dans son rôle aurait à merveille relancé le punch du film. Donc au final, tonnerre sous les tropiques, c’est un bon moment passé, mais hélas pas assez de répliques mythiques pour le faire entrer dans ma DVDthèque.

HarcelésCritique express : Samuel Jackson se compromet dans ce qui restera un nanard. A éviter.

Il ne fait pas bon être un couple mixte (blanc/noir) dans certaines banlieues des états unis. Un couple va l’apprendre à ses dépend (ou pas). Une intrigue fantaisiste qui ne resistera pas aux assauts répétés du réalisateur qui cherchera par tout les moyens à rendre le film insipide et prévisible. Samuel L. Jackson ne cautionne pas son rôle, cherche à en faire trop, du coup, cela ne passe pas. On remarquera la superbe morale du film, grâce au mari très con, la surenchère se finit par des meurtres et des orphelins, bien joué. N’allez pas voir ce film.

Chopé sur MacGeneration.

Eh oui, nous, les autres hommes éclairés, nous savions que les macs étaient fait uniquement pour, hum, disons, une certaine catégorie de personne dont Coco le gorille mettrais grave la pâtée au test de QI. Mais il restait à Apple le fait de l’admettre publiquement. C’est chose faite avec ce nouveau MacBook.

Voilà, ça, c’est fait… En même temps, Apple a toujours été connu pour la con(cision) de ses messages.

C’est dingue. Oui, proprement hallucinant. Je suis victime, totalement à l’insu de mon plein gré, de nombreuses malédictions. Par exemple, le siège vide dans le RER. C’est bien simple, personne ne s’assoie jamais dans mon petit carré. Sauf pour me parler, bien évidemment. Mais ce n’est pas de celle là que je voulais vous parler aujourd’hui. Non, la malédiction d’aujourd’hui, je l’appelle la malédiction de la boussole. C’est très simple. Il suffit que je me ballade dans la rue, et hop! des gens, sans raison apparente, viennent me demander leur chemin. A moi. Mais pourquoi moi ? Pourquoi pas l’autre, qui est juste à coté ? Je ne me l’explique pas. Le meilleur exemple est l’autre jour sur le pont de sèvres. Voici à peu près la configuration du bouzin.

En vert, c’est moi. La victime. En rouge, mon (ma) bourreau. Il faut dire que j’avais tenté le diable. De même qu’un préservatif dans le portefeuille est l’assurance d’une nuit calme, de même un plan RATP dans le portefeuille est l’assurance de se faire pécho un peu n’importe où. Là, ça n’a pas coupé. Néanmoins, observez bien le schéma. J’étais à ce moment, entouré de quidam, tous plus anonymes les uns que les autres. Pourtant, c’est d’un pas déterminé qu’elle se dirigea vers moi. Là, je reste sans explication. Surtout que ce n’est pas la fin. A peine l’avais-je dirigée vers le bon port et lui avais-je gracieusement cédé mon plan (« prenez le voyons ! je suis un prince ! »), et que je me dirigeais à grand pas vers le métro, ne voilà-t-il pas un autre quidam qui m’interpelle cherchant ledit métro. C’est dingue. A croire, que comme le disent certains, j’ai une tête de sympa. Je dis lol, les gens ont pas les yeux en face des trous. Maintenant, j’ai peur de sortir… (ou alors je mets une cagoule).

Coup de foudre à Rhode IslandCritique express : Mou et pas drôle, le film s’enlise dans une niaiserie qui tuerais un aveugle sourd. A éviter.

Il est de ces films que l’on va voir par dépit, parce qu’on a une carte illimitée, pour passer le temps. Ce film là n’en fait même pas partie. L’intrigue de base, je tombe amoureux de la copine de mon frère, ne tiens pas deux secondes. Tout d’abord parce que Juliette Binoche, bah elle est très moche (ça rime), elle est très conne dans son rôle et donc ça donne pas envie. C’est lent, ça pue la mièvrerie à dix mètres, entre les bons sentiments, et les situations « cocasses » qui n’en sont pas, on s’ennuie ferme. La Happy End de merde (le frère oh ! surprise ! se trouve une autre bonasse à tringler) boucle ce qui restera un film à oublier.

Vicky Cristina BarcelonaCritique express : Bon jeu d’acteur, thème sympathique, sans trop de prise de tête intellectuelle. Que demander de plus ? A voir.

Ah, un nouveau Woody Allen. J’ai bien aimé ses derniers, allons voir ce film.Le thème est celui de l’amour la baise à plusieurs, ça tombe bien, c’est dans mes problématiques! Ce qui est vraiment agréable avec ce film, je trouve, c’est que la plupart des protagonistes sont quand même assez free dans leur tête. C’est plus ou moins des gros fous, mais ça fait du bien. La deuxième partie du film est à mon sens plus vivante que la première, notamment grâce au duo Bardem/Cruz qui s’en donne à cœur joie. Bon, Scarlett reste toujours autant nunuche avec ses yeux ronds de vache espagnole. En plus, on ne la voit même pas toute nue, ce qui, pour un film qui se prétend libertin, est à proprement parler un scandale. Javier Bardem, est quand à lui, toujours aussi bon. La fin du film restera un peu décevante, avec un finish on ne peut plus conventionnel. L’impression globale restera de celle d’un film qu’il est agréable de regarder, mais peut-être pas de revoir.

La Loi et l'ordreCritique express : Creux et sans intérêt, le film se complait dans la merde. A éviter.

Ce film se résume, à mon avis, assez bien par son budget:

  • Cachet De Niro: 45%
  • Cachet Al Pacino: 45%
  • Cachet 50 Cents: 10%
  • Scénario: 0%
  • Prise de vue: 0%
  • Répliques: 0%
  • Jeu d’acteur: 0%

J’aurais du faire gaffe, avec Avnet aux manettes (ce même con qui a fait l’infâme 88 minutes, film de merde s’il en est), ça sentait la bouse. Je me suis fais lâchement convaincre par l’affiche et la bande annonce. Il ne fallait pas. Le scénario est tellement calculé qu’une moule accrochée à son rocher devine la fin au bout de quinze minutes. C’est très simple, le tueur connait toutes les victimes, c’est forcément l’un des deux. On nous présente De Niro comme le méchant, et comme dans tout film américain, il y a un (1) retournement à la fin, c’est que c’est Pacino le méchant. Gagné. Mais en fait, le film ne vaut même pas l’attente de la confrontation finale, espèce de remake d’une joute verbale dans un asile gériatrique. Les répliques sont bidons, les personnages pas crédibles, l’enquête, bah, il n’y en a pas, bref, c’est nul à chier. Le coté pseudo cool des acteurs (surtout Pacino) est proprement insupportable, les semi-flashbacks ne servent qu’à nous mettre un gros flash blanc dans la gueule, les actrices féminines m’inspirent les bancs de poissons sur un étal de marché. Donc, chers amis lecteurs, ne commettez pas la même erreur que moi, allez voir autre chose.

Max la menaceCritique express : Délirant et truculents, les acteurs ne déçoivent pas dans un déluge de répliques potentiellement cultes. A voir.

L’affiche ne convainc pas, j’en conviens. La bande annonce non plus, tant elle mets l’accent sur l’humour scatophile américain. Eh bien, c’est trompeur car de tels gags sont très rares dans le film. On se trouve plutôt en présence de deux personnes assez véloces de leur langue, qui s’envoient des « fleurs » pendant tout le film. Il faut dire qu’ils font une belle équipe de bras cassés. Les méchants ne sont pas en reste non plus, avec un plan des plus loufoque afin d’assouvir leur haine du monde. L’action reste rapide et intéressante tout au long du film, avec des scènes de combats qui sortent du conventionnel pour entrer de plein pied dans le burlesque. Le jeu des acteurs est quand à lui de très bonne facture, on sent qu’ils se font vraiment plaisir. Donc un bon film à voir pour se détendre !

Oui, je fais partie des précurseurs. Oui, je fais partie de ceux qui ont parlés, haut et fort, alors que les lâches se taisaient. Oui j’ai annoncé le malheur, et il arrive ! C’était.. il y a deux ans déjà. Je dénonçais les abus immondes et atroces, perpétrés presque sous nos yeux, tentant de nous faire passer Noël de plus en plus tôt. Je ne m’étais pas trompé. Aujourd’hui, début octobre, dans ma boite au lettre, un magazine de publicité pour Noël. Oui, je sais ça parait incroyable mais c’est comme ça. Mais là, je dis stop. Ça ne devient plus possible. Arrêtons l’horreur, et profitons pleinement d’une belle saison d’automne avant de se ruer dans une commémoration béate de l’imbécilité humaine et du markéting mercantile.

On en découvre tout les jours. Si je ne savais pas quoi faire quand j’étais pris d’un accès de misérabilisme, je me mettais souvent en quête d’un skyblog (ou autre blogs apparentés), qui, invariablement, me permettait d’avoir une grosse bouffée de supériorité dans la gueule. Très bon aussi, les forums doctissimo, où j’ai découvert que la nature humaine n’avait pas de fond. Il restait à réunir ces deux choses, pour accoucher d’un monstre hybride, sorte de créature mi humaine mi internet, je veux parler des blogs doctissimo. Ceux ci se décomposent en deux parties, la première étant pire que la deuxième, et même peut-être moins. Les premiers blogs, c’est du cul, de la chatte, des animaux qu’on pend et qu’on viole, bref, le quotidien des pervers. La deuxième est encore plus atroce. Blog sur les enfants morts il y a six ans, l’amour et les papillons, ça brule tellement les yeux que je ne peux lire qu’un paragraphe à la fois. Cf les gens niais.

Et donc, ne voilà-t-il pas que je tombe nez à nez avec un blog sur le ballbusting, oui oui le ballbusting, cette pratique qui consiste à taper dans les couilles des hommes, de préférences avec un talon aiguille bien aigü. Ce qui fait très mal. Mais visiblement, ça plait à certaines personnes. Et donc, hop, un blog sur le sujet. Avec plein de photos, pas du tout worksafe, vous êtes prévenu(e)s (mais comme je suis un peu taquin je préviens un peu tard 😉 ). Où va la nature humaine…
Mise à jour : Je suis très déçu, ce doctiblog est maintenant bloqué…

yamaha_motorbike_papercraft.pngAu cours de mes tribulations nocturnes sur internet, je tombe sur cette « photo » d’une moto, qui semble-t-il, a été rendue en 3D. Mais en fait, pas du tout ! Il s’agit d’un pliage de papier imprimé patiemment assemblé par son créateur. Le moins que je puisse dire, c’est que je suis sur le cul. Les instructions données sur le site de Yamaha sont pour le moins détaillées : des milliers de points de colles, des heures de découpe… Autant dire que les personnes ayant réalisé cet ouvrage ne doivent pas être légion. Je l’essaierais bien moi même, mais je crains que les 90 années nécessaires à sa réalisation entraînent un dépassement de mon espérance de vie. En tout cas, si quelqu’un veut tenter…