Dans cet article l’auteur expose d’une manière originale et pragmatique les conséquences de la protection de contenu dans windows vista. Ce qui le rend d’autant plus intéressant est que l’analyse porte uniquement sur le coût pour le consommateur/les constructeurs de ces mesures et non pas sur les implications idéologiques ou éthiques de telles pratiques (qui sont honteuses disons le). A lire d’urgence, avant de passer à Linux.

Déjà VuMerdique. Nul. A chier. Raté. Ne pas aller le voir ! Ce film s’enfonces comme le pied d’un ivrogne dans une merde dans le paradoxe temporel complètement délirant et illogique. Le jeu des acteurs est minable, normal car ils ne comprennent rien à ce qui se passe à l’instar du spectateur, les effets de déjà vu sont du plus merdique (ou je sais merdique reviens beaucoup pour ce film). A pas aller voir sous aucun prétexe, ni même à louer en DVD, ce film est vraiment en dessous de tout. Les autres films merdiques récents sont de véritables chef-d’oeuvres à coté de ce ramassis de n’importe quoi.

Eragon Vous avez déja vu Star Wars ? Vous vous y connaissez un peu en héroic fantasy ? Alors ce n’est pas la peine d’aller voir Eragon. Parfait (guerre des) clone de Star Wars, il n’innove ni dans le scérario ni dans l’univers. Il paraît que le livre est meilleur que le film, je pense que ce n’est pas très compliqué à faire. Mais passons tout de suite au plat de résistance, le script du film, qui, vous le verrez, ne porte en lui aucune, mais vraiment aucune ressemblance avec un film de Georges Lucas.

Tout d’abord, dans des tempts « anciens » (lire : une génération avant le héros), un ordre puissant de mages chevauchant des dragons (appelons les « jedis » pour simplifier) régnait avec bonté et justice sur le monde. Las, l’un des leur les trahis (incroyable) et devient un méchant roi noir (appelons le « empereur », toujours pour simplifier). Cet « empereur » a un bras droit, tout de noir vétu, aux pouvoirs très obscurs (nommons le, aller, pour rire, dark mage). L’empereur a main mise sur presque toute la terre du milieu le monde. Mais de « gentils rebelles » résistent encore et toujours à l’envahisseur. Mais revenons à nos moutons. Le héros est donc un pseudo-blondinnet qui ne sait pas encore quel destin incroyable l’attends. Il vit à la ferme avec son oncle (oui vous avez bien lu, ça aurait pu être n’importe quoi, forgeron ou autre, mais non, à la ferme avec son oncle). Survient alors l’élément déclencheur : une princesse, dont j’ai oublié le nom et que j’appelerai princesse Leia pour plus de commodité, parvient à arracher à l’empereur les plans de l’étoile noire un oeuf de dragon qu’elle fait parvenir au héros (quel bol !). Voilà que le pauvre garçon, pas bien malin, se retrouve pourchassé par des vilains assassins. Las, ils arrivent à la ferme et ne le trouvent pas, et tuent son oncle parce que ça le fait. Le héros se retrouvera-t-il seul ? Nooon, un viel ermite du village (en fait secrètement un ancien jedi dragonnier) le prend sous son aile, appelons le ObiWan. Surviens un rapide apprentissage du héros dans un village proche, il se découvre des pouvoirs magiques. Il apprends alors que la princesse est prisionnière du evil méchant, et décide (contre toute logique, mais il a vu Star Wars) d’aller la sauver. Il se déguise donc en méchant (c’est fou ce que cette technique est habile, et les méchants bien bêtes pour ne pas la détecter) et cours la délivrer. Hélas, ObiOne meurt lors de cette délivrance. Il ne reste plus qu’a Luke de rejoindre avec la princesse Leia la résistance. Un joyeux drille les rejoins en cours de route, appelons le Han Solo (petite différence : Je n’ai pas trouvé le correspondant de ChewBacca). Les voilà donc arrivés chez les résistants (tout vétus de chair et de couleur, au contraire, les eviles méchants sont noirs et blancs – encore quelque chose de très original). S’en suit le combat final, à dos de x-wing et tie-fighter dragons et bêtes démoniaques pendant que des fourmis s’agitent en bas. Bien entendu, les jedis se battent avec des sabres lasers des épées. Fin du premier chapitre d’une trilogie qui s’annonce franchement originale. J’attends le moment ou le héros découvre que son papa est en fait un méchant avec impatience !

Il n’y a donc dans ce film aucune once d’originalité, de plus, le casting est vraiment effroyable, avec des acteurs pas du tout dans leur rôle. Les textes sont plats, l’action poussive… Au final Eragon se laisse regarder, mais on est loin d’accrocher à ce qui se rélève un petit film sans plus.

Hors de prixCopie conforme de « La doublure », mais en moins bien, voire en à chier. Autant dire que l’on s’ennuie lors de cette pseudo-comédie du début à la fin. Les ficelles sont grosses, les dialogues pourris, mais ce qui surpasse tout, c’est le jeu vraiment minable des acteurs. Audrey Tautou, franchement désagréable dans ses autres films, devient ici totalement insupportable. Gad elmaleh n’est pas plus convaincant, luttant à grosses gouttes avec le script minable de ce film minable. Les autres acteurs enterrent définitivement la prestation. A fuir et vite !

Happy FeetOn ressort déçu de ce film pendant lequel le fun est très peu présent. Laborieux au début (très laborieux je dirais) et à la fin, seul le milieu de la séance parvient à vous arracher quelques sourires. En fait le vrai point positif du film vient des rôles secondaires avec des animaux plus ou moins « fous » qui ont vu les « aliens » et qui possèdent toutes sortes de théories sur ces êtres mystérieux. Par contre, le principe de « danser » est finalement peu convaincant, tant sur le plan de l’animation que des dans effectuées. Quand au graphisme, on aime ou on aime pas, mais personnellement j’ai trouvé que cet effet pseudo réaliste n’était franchement pas terrible. Donc en bref, le film manque quand même pas mal de coches et ne vaut pas vraiment le prix d’une séance de cinéma. Et si on veut divertir les enfants, Arthur qui passe en ce moment sera une bien meilleure valeur…

Arthur et les minimoysSi le tapage marketing autour du film m’hérisse jusqu’au dernier poil, je doit bien reconnaitre qu’Arthur et les minimoys est tout à fait acceptable. Le principe de mélanger les deux mondes est très bien exploité, avec une vraie cohabitation et non pas une bête alternance monde grand/monde petit qui aurait été vraiment dommageable. Ensuite, il faut vraiment regarder ce film avec un vision jeune, puisque c’est le point de vue prédominant : on est dans le monde du magique et du féérique. L’animation 3D sert très bien ce dessein, avec des personnages hauts en couleur. Les minimoys sont tous plus bêtes les uns que les autres, avec un mention spéciale au roi qui est un bouffon complet. Toutefois, l’ambiance « magique » ne se cantonne pas au seul monde des minimoys, le monde « réel » est lui aussi lieu de miracles et bizarreries. L’action elle s’enchaine assez rapidement et permet au final de passer un bon moment d’aventure et de féérie avec de film !

Souris CityUn film très inégal en substance. Si sur on se laisse facilement convaincre sur le plan du graphisme et de l’animation (réalisée en 3D et non plus en pâte à modeler – mais avec un look qui rappelle quand même les productions Aardman), le scénario est lui plus poussif. Les évènements s’enchainent avec une certaine lourdeur, et il en ressort un certain ennui général. Toutefois certains aspects positifs sont à remarquer : tout d’abord, si la globalité du film reste dans la moralité bienveillante, certains passages sont plus féroces (notamment parce que les deux héros ne s’entendent pas au début). Ensuite, les petits détails ajoutent beaucoup au film : les limaces qui chantent suivant la situation, les grenouilles françaises bien archétypées, etc… Avec un tout petit peu plus d’effort on n’aurait pas été loin d’un très bon film, alors que finalement, si l’on rit franchement de bon coeur à certains passages, on se demande parfois ce que viennent faire certaines scènes au milieu du film.

PoivrièreAu gré du vent et du sel marin sur le grand nain ternet, je me suis dit: « Hola, le sel marin c’est bien bon bien goutu, mais rien de tel qu’un petit peu de poivre pour rehausser mon plat ! ». Ni plus, ni moins. Deux secondes plus tard, me voici nez à nez avec ce magnifique site de poivrières, au design… disons surprenant. Je pense que mesdames et mesdemoiselles qui me lisent trouveront leur forme pour le moins légèrement équivoques. Il y en a pour tout les gout, des « poivrières » : avec un bout annelé, avec un gros bout, avec une petite spirale… Après c’est une affaire de plaisir de la prise en main, du toucher. Oui, moudre le poivre, c’est une expérience sexnsuelle, délicate, qui requiert des mains de femmes… D’ailleurs le concepteur du site ne s’y trompe pas, en mettant « plaisir de la table » comme titre de page. A avoir absolument aussi, le magnifique travail de recherche qui est fait sur le haut de cette poivrière. De l’art à l’état pur, avec un soupçon de suggestion dirons nous.

Oui la compétition pour le site le plus moche du monde fait toujours rage, avec des compétiteurs très au point. Pour preuve, ce site sur l’occlusion dentaire, qui fait preuve d’un véritable acharnement dans l’horreur graphique (en fait, aussi dans le code HTML).

Regardons de plus près ce qu’il ont réussi à saccager en beauté:

  1. Les couleurs, choisies avec soins, jaune et vert fluo, sur un fond violet (avec un motif des plus étranges) sont pour le moins avant-gardiste. Les esprits chagrins trouverons cela moche, moi dit simplement que la noble tâche de Picasso a très bien été assimilée par certains;
  2. Plusieurs images sur ce site pour notre plus grand plaisir:
    1. Le fond, déjà mentionné, fait preuve d’une véritable recherche graphique
    2. Les images à moitié détourées (ie il reste un petit bord blanc venant du copier coller), prouve l’amour du webmaster envers Mygale et Multimania (ah… le web d’avant la bulle)
    3. Les images qui clignotent de partout aide le lecteur à se concentrer sur le vrai contenu du site
    4. Un magnifique bouton vers les « Actives Channels » d’internet explorer
  3. Les liens sont en jaunes et le texte en vert, mais au milieu du texte, les deux sont habilement interchangés, avec les liens qui se transforment en mythique « Cliquer ici »;
  4. En parlant des « cliquer ici », j’en dénombre une bonne dizaine, ce qui le classe directement dans la catégorie des bons sites fait avec de la matière fécale;
  5. De la musique MIDI en fond sonore, pour une qualité de surf incomparable;
  6. Des petites blagues émaillent la page ici et là:
    1. « an error occurred while processing this directive », fabuleux
    2. « N’oubliez pas de venir nous relire de temps à autre : notre site évolue régulièrement… », évidemment ! Bon le site a été mis à jour en 2002 (d’ailleurs comment ils ont osés laisser trainer ça en 2002 ? mystère – j’étudie le fait que la honte n’est pas un sentiment universel)
    3. « Compendium » sera mieux lu par « MS Explorer » et autres
  7. Deux compteurs de visite en contraction ! Ca je ne l’avais jamais vu, il faut vraiment en vouloir pour y arriver;
  8. Des frames de partout;
  9. Le code source HTML est un vrai cas d’école sur tout ce qu’il ne faut pas faire, à regarder d’urgence.

Le site le plus moche du mondeBref en un mot comme en cent, ce site remporte pour l’instant la palme hautement convoitée et combien difficile à obtenir (tant la compétition est rude) de site le plus moche du monde. Véritable délice : cliquez sur l’un des liens pour rentrer dans le site, il y a encore du mieux à l’intérieur.

Si jamais ce site devait disparaître par hasard, je ne m’en remettrais jamais, j’ai donc réalisé une capture d’écran au cas où.

Casino royaleEt hop dans la joie et la bonne humeur, je saccage un James Bond ! On pouvait reprocher des choses à Pierce Brosnan, mais là Daniel Craig avec sa tête de petite frappe au nez cassé et ses yeux bleus inexpressifs, c’est trop. Aucune classe, aucun charisme, bref, un raté. Dans le transporteur, il serait nickel, là il fait tâche. Le méchant a presque plus de classe que lui (d’ailleurs en parlant de Le Chiffre – quel nom original – je ne comprends pas pourquoi il a des larmes de sang, ça n’apporte strictement rien ni à l’intrigue ni au personnage) c’est pour dire. L’intrigue, dévoilée dès le début, ne révèle aucun rebondissement en cours de route, bien au contraire. On dirait que le but du réalisateur est de faire plaisir au spectateur bovin en lui faisant croire qu’il avait deviné le grand plan. Bref on s’ennuie, car les scènes d’actions égaillant tout bon James Bond se fond rares et sans intérêts. Le méchant meurt d’une mort atrocement conventionnelle (une balle dans la tête), pas de bagarre bien sentie, non, rien… Les gadgets, eux aussi gages d’un travail de recherche, sont tout simplement inexistants. Le titre lui même est complètement usurpé, le thème du Casino et des jeux d’argents étant complètement sous exploité avec une unique scène de poker on ne peut plus soporifique. Donc au final, en film d’action, Casino Royale n’est pas mauvais, mais en James Bond, on est en droit d’attendre mieux, et c’est dépité que l’on ressort de la salle.

Le prestigeCe mois-ci, un deuxième thriller qui gâche complètement son potentiel. On s’attend à voir de la magie, des faux-semblants, une intrigue tordue… Hélas, rien de tout cela. La trame du film en pseudo flashbacks n’enlève rien à sa plate linéarité. Le combat entre les deux magiciens n’est finalement que peu une histoire de rivalité mais plutôt de vengeance bien lourde avec des pruneaux dedans. Le film finit de perde l’once de crédibilité qui lui restait en introduisant Tesla, scientifique qui introduit une « véritable magie » qui brave toutes les lois actuelles, ben voyons (gageons qu’avec une découverte pareille, un homme normal en ferait un usage un poil plus sain). Il n’y a que très très peu de tours à l’écran, avec des trucs parmi les plus basiques et pas vraiment recherchés, ce qui est vraiment dommage pour un film qui parle de magie. Si le spectateur n’est pas un poulpe complet, il devine assez rapidement la fin et les retournements qui vont survenir. Comme la fin est super longue, on s’ennuie ferme en attendant qu’ils montrent ce que l’on a déjà deviné 30 minutes plus tôt. Une vraie déception donc ce film. A croire que les réalisateurs ont peur de faire dans la subtilité.

BoratPour moi, un excellent film, point. La plupart des situations sont vraiment très cocasses, avec les Américains prudes (ou pas) qui ne savent pas vraiment comment réagir face aux déclarations homophobes, racistes et sexistes de Borat. Le personnage de Borat en lui-même est complètement hilarant, accumulant les gaffes est les remarques de mauvais goût, pour notre plus grand plaisir. Il est certain que ce film n’a pas du faire plaisir à une certaine partie de la population américaine, notamment la « bien-pensante ». La critique sous-jacente de la vision de certains pays par les pays dit riches est parfois assez dure à trouver, ce qui nous laisse parfois sur un premier degré assez lourd. Mais dans l’ensemble, on se paye vraiment une bonne tranche de rigolade, et, chose rare au cinéma, je me suis surpris à pleurer de rire ! Je n’en dit pas plus car c’est vraiment un très très bon film, qu’il faut aller voir au cinéma pour l’ambiance dans la salle.

Ne le dis à personneEncore un thriller qui perd pas mal de sa crédibilité vers le milieu et la fin du film. Si le principe de départ laisse présager quelque chose de passionnant avec un complot assez élaboré, la réalité se révèle toutefois bien décevante. Surtout, sa trivialité pose de nombreuses questions sur ce qui se passe avant, et déséquilibre le film. Un scénario plus fouillé et plus en subtilité aurait aussi le bienvenue, là l’action est principalement linéaire avec le héros qui finalement se fait trimbaler d’une scène à une autre. Le jeu des acteurs, pas fabuleux non plus, n’ajoute rien au suspens. Peu de mort, peu d’énigmes, bref au final on devines quasiment tout, et en plus on ne tremble guère. Globalement, c’est pas franchement mauvais, mais on sent bien qu’il manque quelque chose pour arriver à un thriller abouti…

TriumphLe recyclage, c’est important. Pas uniquement le recyclage des objets usagé, par exemple mon essuie-tout que je peux bruler et recycler en chaleur bienfaisante (et accessoirement aussi en effet de serre, d’où encore plus de chaleur bienfaisante). Mais aussi l’utilisation pas forcément triviale d’objets à une fonction autre que celle qui a été prévue au départ. Par exemple, un soutien gorge. Qui irait imaginer que l’on peut aussi s’en servir comme sac pour les courses ? Pas moi, je l’avoue. Mais au Japon, pays de la créativité (et des gadgets USB), c’est possible ! Preuve en est ce magnifique soutien-gorge très sexy de la marque Triumph, qui, moyennant une dextérité à la porté de tout un chacun, peut se transformer en sac de courses ! Génial, non ? Moi je me demande si on le transforme d’abord chez soi et ensuite on y va à l’arrache sans soutien gorge dans la rue, ou bien si on fait ça à la caisse du supermarché ? Si c’est à la caisse, je vais fissa au Japon prendre un job de caissier. Moi je prédit bientôt le soutien-gorge-sac-de-courses USB qui permet de peser les courses et enregistre ça sur ordinateur (comment ça, ça sert à rien ? scandale).

Toi et moi... et DupreeCe qui aurait pu être un bon film de détente à l’américaine se révèle finalement bien plat et ennuyeux. On se demande ce que vient faire Owen Wilson là dedans, de même que Matt Dilon et Michael Douglas qui ne sont pas plus convaincants. Mention spéciale pour moi pour Kate Hudson qui se rélève au dessus du lot dans ce film. Sinon, les gags recuits et réchauffés des autres films du même genre (oh! je suis surpris tout nu avec un film, oh! j’ai fait un gros caca qui sent pas bon et qui bouche les toilettes, etc…) font à peine sourire (sauf les guignols de la salle qui s’esclaffent pour un rien, j’en ai presque de la peine pour eux, ça doit faire glou-glou au niveau du cortex). Bref, un moment d’ennui pas folichon pour un sou, et je vous laisse deviner la fin (si un jour le travail et la réussite sociale l’emportent dans un film américain, je me coupe une couille). A éviter.

Tiens, une faille de sécurité critique à cause des contrôles ActiveX ! Nooonn ? Si. Elle permet à n’importe qui d’exécuter n’importe quoi du moment que l’on va sur une page piégée, fabuleux non ? Et cela, que ce soit avec Internet Explorer 6 ou Internet Explorer 7, un vrai bonheur ! Dire qu’il y a des gens qui utilisent Firefox 2 et qui passent à coté de ces petites joies de l’existence, j’en ai de la peine pour eux. A noter que bien sur les navigateurs basés sur IE auront le même problème (Maxthon et compagnie…). Ah oui, il n’y a pas de correctif pour l’instant. Sauf installer Firefox.

Le labyrinthe de PanAttention ! Le titre de film est complètement mensonger, ainsi que la bande annonce. Classé en tant que film fantastique, avec une bande annonce qui laisse entrevoir un univers « magique » et mystérieux, c’est en réalité un film de guerre, sur la guerre, avec plein de mort du à la guerre que vous allez voir. D’un coté les vilains méchants franquistes et de l’autre les gentils tout plein rebelles de la forêt. D’ailleurs, c’est avec une subtilité sans faille que le méchant nous est décrit: c’est le seul qui a un vilain accent, obsédé par l’horaire dès le début du film, il porte de vilaines petites lunettes noires et rondes,etc… A noter aussi qu’il se décapite virtuellement face à une glace, passage complètement gratuit nous indiquant qu’il ne survivra pas au film. D’ailleurs presque tout est indiqué dans ce film de guerre, la trame étant vraiment grossière. De plus, dans un autre grand moment d’originalité, le première scène du film débute avec un plan dont le temps passe à l’envers, ce qui veut dire qu’on reverra la même scène plus tard dans le film dans le bon sens (procédé qui n’a jamais été utilisé avant, oh, non, ça se saurait). Donc bref, un film sombre et pas du tout mystérieux/mystiques, ces passages étant quasiment tous compris dans la bande annonce. C’est triste car cela aurait pu être bien meilleur, mais non. Pour ceux qui n’ont pas peur des spoilers, voici en plus les nombreuses incohérences que comporte le film.
[spoiler /Je veux voir le gros spoiler parce que de toute façon il est nul ce film/ /Je veux voir le gros spoiler parce que de toute façon il est nul ce film/]

  • Alors d’abord, le point le plus important. On veut nous faire croire que l’univers fantasque n’existe que dans l’esprit de la jeune fille (cf un des derniers plan où on la voit parler toute seule). Oui mais dans ce cas, où a-t-elle trouvée les craies ? Comment est-elle sortie de sa chambre si la craie n’est pas magique (la craie a une existence réelle, le capitaine la voit). Où a-t-elle trouvé une racine de mandragore, ce qui est quand même assez rare (pareil d’autre gens la voit) ? Pourquoi la mère guérit-elle ? Tout cela dit que le monde fantastique existe. Mais alors, pourquoi le colonel ne voit-il pas le faune ? Pourquoi le faune laisse-t-il le colonel arriver, alors qu’il peut manipuler le labyrinthe ?
  • La dernière épreuve est de refuser de verser le sang d’un innocent. Pourtant, le faune assure que ce ne sont que quelques gouttes, ce qui ne porte pas à conséquence, de plus le plan suivant nous convainc de sa sincérité (en gros c’est pas un plan démoniaque). Que se serait-il passé si elle avait accepté ? Elle ne serait pas entrée dans le monde magique ? Elle serait quand même morte, alors que le film insiste plus le choix entre les deux ? En plus le bébé semble dans les bras de la mère dans le monde magique, mais est bien vivant dans le monde réel ? Curieux curieux…
  • Pour finir, on voit la mère dans le monde magique ?? Mais que fait-elle là ? Pourtant, elle n’a fait aucune épreuve elle ? C’est vraiment louche tout ça.

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