Essaye moiPartant d’un principe gentillet, le film s’enfonce lentement mais surement dans le marasme de la niaiserie. Comme on voit chaque scène venir à des kilomètres, on a tout à fait le temps de s’ennuyer et d’explorer plus avant une salle de cinéma plongée dans l’obscurité.

En bref, un long moment d’ennui dont la fin du film est l’apothéose (de l’ennui, hein, pas du film).

Underworld 2Attention : ce flim n’est pas un flim sur le sérieux. Non, franchement, c’est une bonne tranche de rigolade. Tout ce qui se fait de pire dans les flims de vampires and co, ils l’ont repris. L’héroïne, qui n’a pas changée depuis le premier opus, est toujours aussi risible quand elle dandine du cul dans son ensemble cuir (elle en a pas marre, au bout de 600 ans, de dandiner son cul ?). Les méchants sont très méchants, mais surtout très cons. D’ailleurs techniquement ils ne sont pas les seuls, les gentils (ah bah oui, c’est un flim américain, ya des gentils et des méchants, c’est facile, les gentils ils sont jolis, les méchants ils sont baveux et moches) aussi sont très cons. Voyons voir… j’ai le moyen de rendre l’humanité immortelle, sans contrepartie franchement gênante, mais je le fais pas… Non, c’est pas fashion. Pendant ce temps là, mes deux fistons tuent et ravagent à tour de bras, mais je ne peux pas les arrêter, c’est mes fistons !

Mais il n’y a pas que ça, hein. Le réalisateur a déclaré qu’il voulait s’éloigner des films de vampires « mystiques », non, lui c’est du sérieux, il a construit un univers cohérent et scientifique. A commencer par une « maladie génétique qui se transmet par le sang », c’est quand même assez curieux. Mais alors, que quand les fils du premier immortel (c’est lui qui a le pouvoir de rendre l’humanité immortelle mais qui ne le fait pas) se font mordre par un animal, ils en acquièrent les caractéristiques, ça c’est franchement débile. J’imagine la scène : « Papa, j’ai été mordu par un koala ». Hop! Des hommes-koalas. Fabuleux. Et pis, dans ce film, l’absorption de pouvoir se fait en ingérant des gouttes du sang d’autres personnes. Dans ce cas, qu’est-il arrivé aux animaux (le loup et la chauve souris) qui ont mordu les premiers immortels ? Rien parce que ça rentre pas bien dans le scénario. D’ailleurs le scénario nous apprend que rien n’est simple, tout est lié, sauf quand l’hélicoptère tombe a coté du pont où lieu le combat final, rotor toujours en marche, ça c’est bien la manière dont meurt le méchant.

Donc un bon film comique (avec la pire scène « hot » de film américain qu’il m’aie été donnée de voir – à mourir de rire).

La panthere roseQue dire que dire… C’est un de ces films que l’on va voir pour se détendre, sans plus. Cet objectif est parfaitement atteint. Les situations cocasses (même si c’est la plupart tu temps mécanique) se succèdent rapidement, et la fin du film arrive sans s’ennuyer. Le jeu des acteurs est assez bon, avec une mention spéciale pour la scène mémorable où ils doivent danser de manière plus ou moins grotesque pour prouver leur appartenance à un show. La seule « fausse » note à mon sens est constitué par Beyoncé, qui n’apporte pas véritablement grand chose au film (et pis sa musique, elle pue).
En résumé, c’est bien marrant, c’est bien con, c’est bien à voir.

SyrianaBon film, quoiqu’un peu fouillis et difficile à comprendre par moment. Ce film réalise un bon exposé du point de vue de l’auteur sur la situation au Moyen-Orient, on peut ne pas être d’accord avec tout, mais certaines de ses remarques sont tout à fait pertinentes à mon sens. C’est un peu dans le style de Lord of War, mais en plus lourd, et avec moins de touches d’humour. Dans l’ensemble, c’est assez dense et assez peu digeste, il faut être préparé pour ce genre de films.

Braqueurs amateursLe plus gros défaut de ce film, c’est son titre, qui ne correspond pas vraiement à son contenu. En effet, si des braquages un tant soit peu ratés sont bien présents dans le films, ils n’en consitituent ni l’attrait principal, ni même l’intrigue. En effet, la partie intéréssante correspond à la lente descente d’une famille, qui, partant d’une situation où elle a tout pour être heureuse, s’enfonce lentement dans le marasme. Jim Carrey est très bon avec ses mimiques habituelles, et Téa Leoni est crédible, sans s’enfermer dans le rôle de potiche. Un des moments mémorables du film est le passage où ils braquent un homme fortuné, et qu’ils s’amusent à faire des « bruits » grâce à des transformateurs de voix qui ont tout de jouets pour gamins.

Bref, pour se détendre, c’est excellent, ça se regarde tout seul. Bonus: le problème traité en tâche de fond est assez bien décrit, sans le décribiliser complètement.

Nanny MacPheeUne bonne comédie pour enfant, avec le langage appuyé et le scénario connu à l’avance qui vont bien. C’est bien réalisé, a peu près bien joué, bref, du bon sympathique. Si vous avez gardé une âme d’enfant, vous pouvez aller le voir, sinon, ennui en perspective (et surtout vous serez jaloux des enfants qui, eux, apprécient le film).

les bronzes 3Autant je comprends qu’une certaine génération aie put aimer les Bronzés 1&2 (quoique personnellement, je n’aime pas), mais là ça confine au mauvais film. Tout est prémaché, préochestré… Il parait que lors de l’écriture du script, les acteurs se sont tous associés, et que si une réplique ne plaisait pas à l’un des acteur, elle était supprimée. Et bien, cela se sent pendant le film ! Les gags sont à peine drôles, et les lenteurs sont légions. De plus, le final est une explosion de mièvrerie sur le pardon, l’amour, les vraies valeurs de la vie et tout ce qui est bien, et bon. A croire une influence américaine, à moins que cela soit uniquement l’âge des acteurs, qui les rends gâteux. Gerard Jugnot est d’ailleurs, comme à son habitude, parfaitement insupportable.

Donc pour les fans des 1&2, je sais pas, pour les autres, à fuir !

IncontrolableBon, bah… Michael Youn s’améliore, mais c’est pas encore ça… C’est bien mieux que les 11 commandements ou la Bouze (euh la Beuze), mais c’est encore assez pénible, avec des répétitions, des lourdeurs… Il faut espérer que chaque film améliore le précédent, dans trois ou quatres films la qualité devrait devenir acceptable.

La véritable histoire du petit chaperon rougeLa beauté graphique d’un film d’animation fait-elle un bon film ? La véritable histoire du chaperon rouge est là pour démontrer que non. D’une animation tout juste bonne, le scénario, les gags et la tournure de ce film en font un pur moment de divertissement. Partant du principe d’une enquête policière autour de l’affaire « Petit chaperon rouge », la même histoire nous est raconté par des protagonistes différents, qui, à chaque intervention, complètent et expliquent la version précédente (par exemple, le loup, qui est présenté comme le méchant dans l’histoire du petit chaperon rouge, est en fait… je vous laisse la surprise).

Un des moments génialissimes du film est le bouc, qui ne peut malheureusement jamais s’arreter de chanter et changer de paires de cornes.

A voir, donc, à acheter en DVD, donc.

Lord of warComment les armes arrivent-elles sur les lieux des principaux conflits de cette planète ? Comment est-il possible que des pays ou des factions ne possédant pas la technologie se retrouvent avec les dernières armes à la mode ? Voilà les questions auquel se film tente de répondre. Le sujet est assez bien traité, sans trop de mélodramatique. La partie informative n’est pas franchement folichonne, mais peut certainement permettre d’ouvrir les yeux à certaines personnes.

A voir si vous avez encore des doutes sur le prix d’une vie humaine.

PompokoEncore une ancienne production Ghibli remise au goût du jour en Europe. J’ai trouvé ce film un peu en deça des autres productions Ghibli, tant par la lenteur du film, que par la manière dont le sujet est traité. Sur un fond de fable écologique (étonnant…), on découvre comment les animaux doivent lutter – vainement – contre les humains pour leur territoire. L’humour est assez caché, et on a parfois du mal a éprouver de la sympathie pour les protagonistes, probablement à cause du fait que les créateurs les ont faits complètement idiots.

Donc voili voilà, mais sans plus…

un ticket pour l'espaceHé bien hé bien…

On sait encore faire des bons films comiques en France ! Franchement, ce fut une suprise agréable que ce « Un ticket pour l’espace ». Le scénario est à la limite du crédible (la France organise un jeu à gratter pour aller dans l’espace), qui sert de prétexe à toutes sortes de loufoqueries avec Kad&Olivier qui s’en donnent à coeur joie. De nombreux gags sont très réussis, et le jeu des acteurs principaux est tout à fait honorable. Petite déception toutefois, Marina Foïs devrait changer de registre, l’impression qu’elle joue à chaque fois le même rôle est tenace (cela tient principalement à sa diction, à la limite de l’insupportable). Heureusement, les moutons et les dindons de l’espace sont là pour remonter le niveau :-P. Je ne vous en dit pas plus pour ne pas gâcher la suprise, car je vous conseille vivement d’aller voir ce bon film !

BandidasCe film laissait présager d’un raté, et ne déroge malheureusement pas à la règle. Si le principe pouvait être bon, il est complètement ruiné par un scénario des plus linéaires et prévisibles qui soit, sans qu’il fasse l’économie d’énormes incohérences et contre sens. Hélas, le jeu des deux actrices, qui devrait être le clou du spectacle, arrive péniblement à nous arracher un sourire ici et là. Donc peu de qualités pour ce film, que je ne conseille pas de voir au cinéma. A louer au vidéo-club, c’est une autre histoire.

Le bossPartant du principe éculé du duo antinomique, avec un policier brutal et solitaire qui se retrouve affublé d’un civil – représentant commercial en matériel dentaire – bavard et gaffeur, ce film parvient toutefois à s’en sortir, notamment grâce à quelques situations cocasses. La salle aide bien aussi, surtout si elle rigole bovinement à chaque blague pétomane (d’une subtilité et d’une légèreté digne des grands). Mais tout de même, Samuel L Jackon sent le réchauffé dans ce rôle qui reprend les grosses caractéristiques du 51eme Etat, et Eugene Levy n’a pas un jeu d’acteur des plus transcendants.

Verdict: On ne s’ennuie pas trop pendant le film, mais on n’a pas vraiment non plus de le revoir après. A voir si on s’ennuie à la maison.

Appelez moi KubrickEh bien voilà ! Voilà le film qu’il fallait aller voir à la place d’Esprit de famille ! Ce film, léger et digeste, nous présente un John Malkovich en faux Stanley Kubrick déjanté, usant et abusant de l’admiration que peuvent porter les gens aux personnes célèbres. Il s’ensuit des situations cocasses, où bien entendu nous compatissons assez peu avec les victimes (nous ne nous ferions pas « avoir » bien évidemment) pour nous laisser convaincre par cet imposteur.

Ce que je préfère dans ce film, comparativement à d’autres films d’imposteurs, c’est qu’il y a une certaine crédibilité dans ses arnaques : elles ne permettent pas d’obtenir d’immenses avantages, ne durent jamais très longtemps, et surtout, elles ne marchent pas à tous les coups. Il s’ensuit que l’imposteur doit jongler entre les arnaques, s’appuyant sur l’une pour se sortir de l’autre. Toutefois, un certain leitmotiv se fait sentir vers la fin du film, et on regrette que certains aspects n’aient pas été plus poussés (par exemple l’enquête du journaliste, ou bien l’histoire du tueur en série d’homosexuels – ah oui, ce faux kubrick est homosexuel jusqu’au bout de ses ongles manucurés – dont on entend parler au début, mais qui ne fait pas de réapparition plus tard).

Il n’en reste pas moins que de nombreux passages sont hilarants, à l’instar de celui où quand on lui demande à qui il a pensé pour son prochain film, il répond John Malkovich, et son interlocuteur: « John qui ? ».

En bref, un bon petit film pour se détendre, qui change des comédies à l’américaine calibrées pour ne pas faire rire. A voir au cinéma.

Esprit de familleRaahhhhhhh ! Arrrghhh ! Hoooorrrss de moi espriiit malin ! Démon, quittes mon cooooooooooooooorrrrrrrps !!

Tant de rage. Tant de haine, tant de violence en moi ! C’est insoutenable. Bon, pour ceux qui veulent aller à l’essentiel: ce film est une bouse, une sous bouse, dégoulinant tellement de mièvrerie que ca innonde. A fuir. Même en DVD. Même si c’est offert. Même si on est en manque depuis 15 ans.

Maintenant on peut la détailler, hein, la merde de ce film, tellement il y en a. Commençons… par le scénario. Ah oui, ce magnifique scénario ! Digne des maîtres ! Je résume: un homme amène pour la première fois dans sa belle famille sa copine – avec qui il ne couche pas, avec qui il ne partage pas d’atomes crochus, avec qui il ne s’embrasse pas… enfin bref sa euh.. copine ? quoi – qui bien sur est à l’opposé de celle-ci (moi j’appelle ça du plagiat). Précision que la dite copine est une pure salope, et qu’aucune des faibles tentatives du film pour la rendre sympathique n’aboutira. Mais je m’égare. Finissons le scénario. Alors que rien ne se passe bien (étonnant… mais pas drôle, tour de force), la dite copine se tape le frère du gars qui s’aperçoit en une soirée qu’en fait il ne l’aimait pas elle, mais sa soeur (qu’il n’avait jamais vu avant, hein, mais qui est venue parce que sa soeur a appelé en disant « ouin c’est rien que des méchants »). Et donc voilà. Paf ! Deux couples pour le prix d’un.

Donc le scénario est pourri. C’est un fait. Il n’y a pas d’humour, c’est un autre fait (donc on se fait quand même limite chier, dans le genre limite de l’extrême). Mais se faire juste chier, c’est acceptable. On pense à autre chose, on observe le petit détail marrant. Mais la mièvrerie, la niaiserie, alors là ! Non. Il y en a trop. Partout. Derrière chaque réplique, derrière chaque faux sourire. Et pis devinez quoi: ils ont mis de tout dans ce film. Une maman enceinte, un sourd homosexuel amoureux d’un noir (bah oui il y a des quotas, je trouve ça gerbant) – pour lequel on doit visiblement éprouver de la sympathie – une jeune fille au coeur brisé, et surtout la grand mère qui va casser sa pipe d’ici peu (c’est beauuuuuuuuuu, euh non, ca me fait gerber). Enfin bref si vous avez pas les larmes aux yeux, c’est soit que vous êtes un monstre, ou alors vous avez 2 de qi et démontez la grosse masquarade. Enfin, n’ayez pas trop de qi non plus, parce que sinon ça devient douloureux. Et pis ca dure. Le seul moment jouissif du film est l’écran de fin, nous libérant du supplice.

Pour finir ce triste tableau, un mot sur la réalisation, à chier comme le reste du film. On ne comprend, ni le début, ni la fin, ni l’enchaînement des plans. Je sais bien que le film est creux, mais là ça confine à l’amateurisme. De plus, parfois quelques bonnes musiques arrivent à relever le niveau global d’un film, là c’est tout le contraire, elles sont surjouées comme le font les acteurs et détruisent plutôt que construisent l’atmosphère.

Ah ! Démon ! Je t’ai exoooooorcisé ! Toi, ami qui voulait aller voir ce film, tu as été témoin de ma souffrance. Ne tente pas le démon ! Ne vas pas voir cette grosse colique !

Mon voisin le tueur 2Suite du film du même nom sans le 2, mon voisin le tueur 2 ne casse pas la baraque du premier opus. On retrouve les mêmes ingrédients, avec un peu moins d’épice cette fois. L’intrigue est plus ou moins linéaire, et les ‘révélations’ ne se transforment que très rarement en rebondissements, ceux-ci étant plutôt générés par le hasard. Toutefois le jeu des acteurs est assez bon, avec des mimiques et des maladresses de partout. Donc un film agréable à regarder, mais peut-être plus en dvd en famille qu’au cinéma.

Un duplex pour troisVoici un film qui aurait pu être beaucoup plus drôle que ce qu’il a été. L’idée de départ est bonne, mais le scénario se perd en longeurs et finalement on s’ennuie un peu à la fin. Rajoutons à cela que le jeu des acteurs n’est pas des plus mirifiques, et on obtient un film à voir en DVD bien au chaud l’hiver venu, pour se détendre. Pas plus.

Tolérance zéroAvec un scénario des plus subtils (une grosse brute militariste au coeur gros comme ca rentre au village mettre une raclée à un méchant en prenant le poste de shérif), un jeu sans équivoque, ce film ne vaut pas vraiment le temps passé à le voir. Il est donc préférable de passer son chemin, sauf si on veut voir des bagarres sans punch, du sexe sans excitation et de l’action sans trépidation.

L’heure n’est plus aux concessions.

Amour&AmnésieAmour et amnésie est une comédie romantique sur le thème de l’oubli.
J’avais un léger a priori négatif sur ce film, car les vedettes sont drew barrymore (que ne porte pas dans mon coeur) et adam sandler, dont les films ont parfois une finesse pour ainsi dire absente. Mais pour celui-là, ça allait. Le thème n’est pas traité dans la plus totale frivolité (d’ailleurs pas de « happy end » foireuse), mais avec un humour certain. Les mimiques des acteurs secondaires en sont aussi pour beaucoup.

Bref, un film qui casse pas la baraque (mais ce n’est pas le but) mais qui permet de passer un bon moment en rigolant sans s’ennuier (ce qui est le but).

A voir contre la déprime.