Shaolin BasketCritique express : Définitivement trop mou, le film n’arrive à transformer les quelques bons moments en quelque chose de construit. A éviter.

Shaolin Basket, c’est le film avec plein de bonnes idées qui se retrouvent toutes foireuses. D’abord, l’idée de faire du basket avec du kungfu. En réalité, cela sera du basket tout seul, et encore, on en voit pas beaucoup. On voit surtout la tête de cake de l’acteur principal qui est vachement amoureux de l’héroïne et qui finalement va se la taper à la fin, c’est super. Deux trois passages sont bons, notamment ceux avec les maitres des arts martiaux, qui eux savent se marrer. Sinon la musique est risible (avec des paroles comme « ta peau est douce comme le tofu, tofu, tofuuuuuu »), et la brochette de stars asiatiques ne permet pas de sauver le film. Dommage.

The Dark Knight, Le Chevalier NoirCritique express : Les collants moules bites tout noirs, c’est très gai. Mais ça donne aussi de la crédibilité. A voir.

Je ne sais pas ce que j’ai, mais en ce moment, j’ai aucun succès avec mes laitages acteurs. Bé oui, tout ceux que je vais voir, ils ont une tête de con. Christian Bale n’échappe pas à la règle. Il a un petit coté Tom Cruise de mes deux, mais en mieux quand même. N’empêche que dans mon esprit, je ne sais pas, mais Batman il avait un coté intelligent, un peu classe. Là, c’est un gros bourrin sans cervelle. Du coup, qui c’est qui en profite ? Eh bah c’est les vilains méchants (j’ai failli écrire méchiants, oups le lapsus), comme d’habitude !

Eh oui, quand on est laid et qu’en plus on est joué par un acteur mort, et bah, on est méchant. Donc, le Joker, il est vilain, mais très très malin. Parce que sans thune et sans support, il retourne toute la pègre comme une carte à jouer. C’est incroyable, d’ailleurs je ne le crois toujours pas et je crie au pipeau, au scandale. Non mais faut arrêter, un mec sans rien, il peut pas plastiquer tout un hopital en une heure. D’ailleurs il ne peut pas plastiquer tout un hopital tout court mais passons. Il a de puissant alliés dans la police c’est pour ça. Mais alors, là où ça devient grave, c’est double face (ou pile ou face, on s’en fout). C’est dingue : le mec au début, il est beau, il est cool, il se tape une super nana. Suite à un malheureux accident (qui d’ailleurs n’est pas crédible du tout, batman qui est à deux centimètres n’a rien) il devient tout moche. Et hop ! Coté obscur tout ça. Je croyais que depuis Dark Vador, on avait compris que c’était du gros n’importe quoi. C’est pas parce qu’on se fait bruler la face qu’on devient méchant. D’ailleurs moi j’en aurais plutôt après ceux qui m’ont fait ça, mais bon. Mais du coup, on a deux méchants, et forcément, comme Batman n’est pas trèèès malin, cela lui prend du temps pour tous les arreter (surtout que pendant qu’il en arrete un l’autre se libère, alors c’est pas gagné gagné). Ho, un mec a mal au bide de manière bizarre ? Mais moi je dis CA PUE A DIX METRES JE ME CASSE ! Mais non, dans la police, on est plus fort que tout le monde, sauf quand on meurt. Bon, c’est bien fait en même temps. Il est grand temps que Darwin reprenne ses droits, bordel de merde ! Mais je m’emporte. Digressons calmement sur les gadgets de Batman. Mais où sont-ils ? Bonne question. On en voit très peu, en entend encore moins. Son meilleur gadget restera le droit-enchainé-d’un-bon-coup-de-boule, qui mets bien k.o. Ah si, il a une espèce de dispositif ultime qui lui permet de voir en 3D toutes la ville. Comme ça sert à rien, il le détruit. J’aurais fait pareil à sa place (tout en prenant soin de marquer sur mon petit carnet les addresses des bonnasses, que j’aille leur montrer mon nouveau slip moulant). Bon, que dire de plus, si ce n’est qu’à la fin tout est bien qui fini bien, il gagne et les méchants sont en prison. Mais alors, mais alors, pourquoi, alors que j’ai spoilé comme un batard et démonté le film, je recommande d’aller le voir. La raison est simple : les moules aussi ont le droit au cinéma.

Braquage à l'anglaiseCritique express : Un peu poussif, le film n’en reste pas moins efficace et crédible. A voir si on aime le genre.

Ah… Jason Stahman. C’est dingue, ce mec joue dans autant de bouses que dans de bons films. A croire qu’il n’a pas d’agent, ou alors qu’il ne lit jamais les scripts. Toujours est-il qu’il ne s’est pas trop fourvoyé avec celui là. D’abord, il endosse un rôle qui lui va à la perfection: celle du petit chien battu avec des yeux rentrés parce que ça fait plus con. Ça tombe bien, son personnage l’est très (con). D’où grosse crédibilité. Ensuite, même si on voit venir légèrement l’intrigue, le scénario est suffisamment bien ficelé pour que l’on ne s’ennuie pas. Le principal atout de ce braquage, c’est qu’il est fait par des amateurs (lire : newbs) complets, qui, forcément, vont un peu tout foirer (et d’ailleurs seront pas forcément très très vivants vers la fin du film mais chut !). Du coup tout part un peu en sucette et c’est limite comique. Heureusement le regard de teckel de Jason nous rappelle que c’est du sérieux. Tellement sérieux qu’il se sent obligé de sauter la première gonzesse venue en plein braquage (hop habile spoiler que je dissémine partout). Le film n’est pas excessivement violent, sans rester dans l’enfant de cœur. Coté image, c’est gris, mais bon, hein, c’est à Londres, alors on peut pas avoir des anglais et du soleil. C’est des anglais ou du soleil. Bon, et puis l’action est dans le passé. Moi chuis pas trop fan des trucs vieux, mais certains semblent aimer (comme quoi il y a des gens de mauvais gout). Je réitère le conseil du début : il faut aimer le genre. Sinon, passez votre chemin.

La Momie : la tombe de l'Empereur DragonCritique express : Ils ont osés. Ils ont massacrés ma Momie. A éviter.

Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiii ! C’est triste, merde ! La Momie 1&2 c’était réussi et tout ! D’abord, un fait surprenant. Je ne supportais pas Rachel Weiss dans les deux premiers. En fait, elle était très bien. Super même. Parce que là ils l’ont remplacé par une tepu à 2€ qui fait rien que faire sa salope sans toucher une bille. Les « enfants » sont joués par des newbs qui apprenent encore à articuler correctement leur prénoms, alors pour dire du chinois c’est pas gagné. Jet Li est tout perdu dans ce film de merde et il se demande si ça valait le coup, finalement, l’agrandissement de la piscine à Los Angeles. Scénario en carton (vu et revu en plus, faudrait renouveler), acteurs en carton, décors en cartons… Pourquoi diable allé-je me fourvoyer dans cette galère ? Nul ne le saura, mais une chose est sûre, il faut fuir ce film, et vite !

Le Monde de Narnia : chapitre 2 - Prince CaspianCritique express : Toi aussi avec l’Oréal, tu peux avoir des beaux cheveux et jouer comme un pied. A éviter.

Bon, l’opus numéro un était regardable. Si, si, regardable. Je maintiens cette position difficile car le film était très bof bof. Mais, MAIS ! Néanmoins bien meilleur, oooh ouii, que celui-ci. Joué par des prépuceaux qui s’émeuvent d’une fleur qui ressemble à un téton, on entre dans le n’importe quoi scénaristique pour ne jamais en ressortir. Des gros bouffons en combattent d’autres, du coup, ils arrivent pas bien à finir, c’est normal. Donc ça prend des plombes… Qu’est-ce que c’est chiant, c’est dingue ! Mention ultra-spéciale pour l’arbre qui « s’ouvre » à la fin, si ça c’est pas un symbole vaginal, c’est que les psychanalistes sont des gens sérieux. Les effets spéciaux ne relèvent même pas le film,  tant ils sont absents. Triste réalité d’une tranche de vie bêtement perdue dans une salle de cinéma…

L'Incroyable HulkCritique express : On plonge en plein le gros lol. A éviter.

Edward Norton, je l’aime pas, je l’ai jamais aimé, il a une tête de chien battu qui serait frappé de débilisme. Bref, là, il joue dans un film de merde, alors je vais pas l’épargner. D’abord il n’est pas crédible une seule seconde en Hulk avec son physique de crevette anorexique. Ensuite il est « excité » (sic) par Liv Tyler, ce qui veux bien dire qu’il est pas normal ce mec. Non, franchement, être exit (comme dirait Borat) par Liv Bouche-En-Forme-D’-Egout Tyler, faut le faire. Enfin, ça m’aurait bien fait marrer qu’il l’explose alors qu’il se transforme en Hulk. Mais c’est un film américain, donc pas de sexe. Ou alors dans le noir parce qu’on est pudiques. Bon, donc Liv aussi, deuxième gros point noir du film. Le troisième, c’est la modélisation de Hulk, gros flash back dans les années 90 tellement c’est tout moche. Non mais sérieux, un peu de polygones ça l’aurait grave fait. Ou alors un quelconque goût artistique. Aussi. Passons sur le scénario-moi-aussi-je-tiens-debout-sur-un-ticket-de-métro, qui fait bien rire les gens avec des neurones. Entre hasards et retard minutés pile poil, c’est fou ce que les transports peuvent être prévisibles. Les méchants sont en plein dans le syndrome « les pions d’abord », examinons un combat contre hulk:

  1. J’envoie des troufions. Ils se font décapiter.
  2. J’envoie des troufions avec des mitraillettes. Pareil.
  3. J’envoie une (1) jeep. Hulk rigole et l’écrase.
  4. Paniquant un peu, j’envoie plusieurs jeeps. Mais comme j’en avais que trois, bah, il en reste plus que deux. Hulk rigole derechef.
  5. « Mais que fait cet hélico ? » Je comprends que ma technique n’est pas au point. Hulk bute l’hélico pendant que j’effectue un repli stratégique.

Bref, envoyer les troupes en même temps et de manière coordonée, c’est pas donné à tout le monde. Du coup, Hulk il est trop fort et il guéri, ah non en fait, ou en fait si, on comprend rien et on s’en fout. On se fait chier, le méchant monstre est encore plus moche que Hulk, ce qui est dur, et la fin est tellement conventionnelle qu’ils auraient pu mettre les crédits au milieu du film. En même temps, rien de surprenant venant d’une surproduction américaine…

WALL·ECritique express : Un classique bien traité. A voir.

Wall-E, c’est un sujet ultra classique, l’histoire d’amour du petit moche envers la pureté blanche, mais traité avec des robots. Le résultat final est pas si mal que ça, même si l’humanisation à outrance des robots peut rebuter par moments. D’un point de vue technique, il n’y évidemment aucun défaut, même si le rendu reste très classique. C’est beau, c’est bien animé. Le scénario, sans être ennuyant, n’est pas ultra-fabuleux. Il faut toutefois mentionner le moment tout bonnement hilarant de la découverte des humains, devenus… Je vous laisse la surprise. C’est clairement le moment que je préfère dans le film. Ce qui entraîne le fait que la fin du film est légèrement au dessus du reste, avec une action qui s’accélère et un final… bah, conventionnel, quoi. C’est ce qui est dommage, ils ne sont pas assez lachés…

Kung Fu PandaCritique express : Rafraîchissant et délirant, Kung Fu Panda est une bouffée d’air frais dans le monde l’animation. A voir.

Curieusement, c’est avec un léger à priori négatif que je me rendis dans la salle de cinéma. En effet, la bande annonce avait eu un effet répulsif sur l’être fin est distingué que je suis. Les gags n’étaient pas très fins. Fort heureusement, ce sont les seuls du films, car tout le reste est tout simplement fabuleux. On ne s’ennuie pas une seconde à suivre les aventures de Po le panda (fils d’un canard, déjà ça commence bien) qui va passer du statut de cuistot à celui de star. Pour cela, il va falloir que son improbable maître ruse de mille manières pour arriver à bouger sa graisse… Coté technique, l’animation est vraiment très faite, avec notamment les muscles que l’on voit bien à travers la peau. Les expressions faciales sont très bien rendues avec des mimiques du panda tout simplement hilarantes. Tout le reste du film n’est que prétexte à déconnades, avec un parti pris résolument délirant. Bref, ce film est un pur joyaux, que je recommande chaudement que cela soit au cinéma ou en DVD.

Voyage au centre de la TerreCritique express : Un film qui revisite Jules Verne de façon, disons… originale. A voir pour le comique (ou alors en 3D).

D’abord, ce film sera probablement vu en 2D. Vu que trois pauvres salles se battaient pour avoir la 3D, je l’ai vu en 2D. On voit bien les moments où on « devrait » voir la 3D, mais cela reste désespérément plat. Cela n’empêche pas une certaine esthétique de s’intaller, entre le dessin et le réalisme. Personellement, j’ai beaucoup aimé. Ce qui veut dire que les personnes de goût aussi. Bon, bien sûr, il y a l’héroïne que le héros va se taper parce que la voir suer ça lui donne la trique, eh bien elle est moche. Triste réalité que le cinéma aujourd’hui, où les fautes de goût telle celle-ci sont malheureusement monnaie courante. Sinon, le film est bien marrant, que cela soit à desseim ou non. Les scènes loufoques à la physique fantaisiste sont légions, du début à la fin. On apprend qu’il est aussi possible de faire le voyage du pôle nord à la sicile en à peine une semaine, à pied. Eh oui, faut être rapide. Mais non, je suis mauvaise langue, ils sont au centre donc il y a moins à parcourir (mais bien sûr…). Au final on ne regrette pas la scéance, mais la mémoire ne s’encombre pas vraiment des détails…

L’autre jour, un titre au consonances bien familières vient me chatouiller l’oreille. Comme d’habitude, un DJ a eu l’audace de l’originalité en repompant un vieil air à succès. Je vous propose donc d’écouter les morceaux suivant de Basshunter:
Basshunter – All I ever wanted (version anglaise pour le marché international):

Basshunder – Vi Sitter I Ventrilo Och Spelar Lite Dota

Maintenant je vous propose de comparer avec ça, Daddy DJ – Daddy DJ (qui date quand même de 2000!):

HancockCritique express : Partant d’un bon principe, Hancock s’enlise rapidement dans les bons sentiments et les incohérences. A éviter.

Avoir des super pouvoirs et (entre autre) l’immortalité, qui n’en a jamais révé ? Hancock visiblement, tant il tient du anti-héros au départ. Alcoolique et dépréssif, il se complait dans une vie de paria. Fort heureusement pour le public américain, il va rapidement retourner dans le droit non sans avoir mis avant des têtes dans des culs (véridique, et faisant fi de toute réalité médicale). Hancock endosse le double rôle de gentil héros en quête d’indentité et d’ami intime de la famille américaine parfaite. Ce qui donne vite la gerbe, il faut bien l’avouer. C’est donc sans regret qu’on le voit se débattre comme un bouffon contre les méchants (qui ne sont pas beaux, ouah c’est possible ça ?) alors que théoriquement ses pouvoirs lui permettent de massacrer comme un goret dans un champ de truffes. Mais ouf, même s’il est très bête, no problemo, il est très chanceux. Et c’est bien normal, il a mis les scénaristes dans sa poche. Ce n’est hélas pas le cas du spectateur qui s’en ira bien dépité (ami lecteur, cette fin de phrase est utilisée dans une autre critique fort bien écrite, sauras tu la retrouver parmi les deux cents déj) écrites ?).

Seuls TwoCritique express : Même s’il est mieux que le lamentable Steak, Eric et Ramzy peinent dans ce film. A éviter.

Eh oui, petit homme mortel, tu ne rêves pas. Une critique cinéma. Sur X2B4. Oui. Je sais c’est noël en août mais on y peut rien. Attachons nous à la tâche.

Eric et Ramzy nous livrent ici un nouveau flim avec un principe original : Avoir Paris pour soit tout seul. Ca, c’est cool. Ce qui l’est moins, c’est la manière dont il est traité. D’abord, le reproche n°1 du film, c’est que, encore et toujours, Eric et Ramzy sont enfermés dans leurs rôles : Eric tout tendu tout énervé, et Ramzy le grand un peu rêveur un peu foutage de gueule mais encore puceau. Bref, c’est du vu et du revu, et pour le coup, on commence vraiment à être lassé. Soit les acteurs sont mauvais et ils ne savent jouer autre chose, soit ils ont peur que les spectateur connecte deux neurones, mais c’est clair qu’il va falloir changer. Ou alors arrêter le cinéma, c’est bien aussi. D’autre part, mis à part quelques « délires » (manger en haut de la tour eiffel comme un gros sale, sauter des gros immeubles… Le film reste très conventionnel, avec peu d’effet spéciaux (budget ?) et un intrigue très plate. C’est d’ailleurs cette même platitude qui mène le spectateur tout droit vers l’ennui. Les ressorts de la « disparition » sont très rapidement compris avant qu’ils soient énnoncés, la fin est des plus évidente… Bref, ce film n’est pas à voir au cinéma. En location c’est envisageable, mais faut être motivé…

Comme chacun le sait, je suis un grand fan de Hot Fuzz. J’ai donc comme il se doit fait péter le DVD à sa mère avec les bonus et tout. D’ailleurs, il y en plein plein des bonus ! Incroyable ce que c’est incroyable ! Mais, mais… N’y il en aurait-il pas un de trop ? Je vous laisse seul juge avec l’image suivante… (Indice : tu aimes les trous ?)

bonus-hotfuzz.jpg

Eh oui, c’est bien « Plot Holes (3 mn) » qui est proposé deux foix ^_^. Du moment que le prix n’en compte qu’un…

Chers tous,

Je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas, grâce au web magnifique. Ce qui veut dire que la vie est quand même bien faite, car si vous me connaissiez vraiment nul doute que nulle lecture. Passons sur ces ergotages déclamatoire pour nous attaquer au vif du sujet : nous allons créer ensemble (enfin moi surtout, et puis c’est déjà fini) quelque chose de beau (non, ce n’est pas un bébé – c’est moche un bébé pour ceux qui ne suivent pas). Donc une boule en origami. Avec 60 modules parce que ça le fait grave et que ça prend du temps. Comme d’habitude, les photos sont des liens vers des résolutions plus grandes.

Tout d’abord, nous allons nous pencher sur les diagrammes, forts intéréssants, sur ce site de kusudama japonais (c’est quand même écrit en anglais).

Alors il faut commencer par plier les 60 modules. Voici un aperçu au milieu du pliage:

modules plies.jpg

Viens ensuite le collage des pétales uns à uns (60 petits points de colle). Etape passionnante s’il en est. Détail amusant : lorsque je pliait les pétales, je me disais vivement le collage. Au collage, je regrettais amèrement le pliage… Voici donc les pétales collés:

petales.jpg

Pour continuer, il est nécéssaire d’être patient : en effet, 60 petits points de colle (un peu plus durs que les précédents) vous attendent. Le résulats est ces maginiques douzes fleurs (attention ! une intrue se cache parmi les fleurs : sauras-tu la retrouver ?):

fleurs.jpg

Viens enfin la délivrance : 60 petits points de colles (beaucoup plus durs) et c’est la fleur terminée. Ouf !

boule.jpg

Comme dit le site japonais, j’ai rajouté un petit ruban jaune pour pouvoir la suspendre à mon travail ^_^. C’était long mais ça en valait la peine, tout le monde me la jalouse !

Critique express : Décidément, les États Unis sont le plus beau pays du monde et les américains vraiment les plus forts. A éviter.

C’est connu, les arabes sont tous des voleurs de femmes. Les pays de l’est sont un réservoir à mafia, et la France est un nid à pourris. Heureusement, un seul et unique américain, par là même l’homme le plus fort après Chuck Norris (qui est aussi un américain). Un gros de pied dans la fourmilière, oui ! Bizarrement les américains sont les plus forts mais pas les plus subtils, on voit le déroulement complet du scénario dès qu’il pose un pied à Paris. La happy end est bien entendu de mise. D’ailleurs on apprend un fait intéressant lors de ce film : il vaut mieux être vierge et pure ! En effet, on vaut comme ça beaucoup plus sur l’échelle de la traite des blanches, et donc par là même on ne meurt pas d’une vielle overdose comme sa copine Kim de merde qui sent vite le macchabée quand elle veut sauter un inconnu. Après ça, ça tronche à qui mieux mieux sans véritable combat, tant la supériorité des « compétences spéciales » du héros lui confère un net avantage. La fin arrive comme le reste du film, attendue. Le jeu des acteurs est quand à lui passable, sans friser avec le mauvais. La seule qualité de ce film vient de la pseudo-crédibilité avec laquelle le héros va remonter la filière des vilains méchants. Enfin il faut dire qu’il a la bonne chance au bon moment aussi, mais c’est pas trop trop violent. Donc à louer en DVD si vraiment on se fait chier, mais sans plus…

Critique express : Film clichié, il réalise la prouesse de ridiculiser Samuel L. Jackson. A éviter.

Moyennement convaincu par la bande annonce, je me laisse vampiriser par une connaissance pour aller voir ce film. Las, bien mal m’en a pris. Jumper regroupe tout ce qu’il ne faut pas faire dans une film, à commencer par le scénario. Un grand dilemme se pose à moi quand au qualificatif que je dois lui adjoindre : est-il extrêmement linéaire ou bien tout simplement absent ?Je pencherais finalement pour la seconde option, tant on se fait chier à longueur du film. On voit venir la fin depuis la bande annonce, c’est dire !Le film commence par insulter copieusement la salle en traitant les gens qui n’ont pas de super pouvoirs de « cons » (ah oui chuis vraiment trop con de pas avoir de super pouvoirs, j’aurais du me débrouiller autrement). La salle rit, je pleure en silence. Les clichés ensuite s’enchaînent les uns après les autres, la jolie fille dont il est amoureux et qu’il va baiser comme une chienne qu’elle est à la fin, le mec baraque qui envoie son cadeau pour la dite fille – cadeau trop lover, plein d’emotions et tout – sur la glace, pouf hop en fait je meurs pas sous l’eau mais je me téléporte, hop je suis un super héros. Fast forward dans le futur, il est riche, beau, se tapes plein de meufs partout, un vrai régal. Après il découvre que le monde n’est pas rose et que Samuel L. Jackson est vraiment moche et bouffon avec une perruque blanche, que d’autres gens sont comme lui et qu’il va falloir botter le cul des méchants. Méchants toujours autant affublés de leur tares habituelles : malchange, monologue interminable avant de tuer le héros qui grâce à une choune digne d’un cocu millénaire se tire d’affaire, etc… Bien entendu ils sont très moches.Ce n’est pas pour rien qu’on dit un vilain. Les effets spéciaux sont à peine réussi, le background technique pitoyable, les choix des personnages laissent franchement dubitatifs, tant se tirer d’affaire serait simple si ils s’échappaient de leur QI de moule accrochée à son rocher. Bref, on pourrait presque en rire mais le film se prend tellement au sérieux qu’on n’a plus qu’une envie : que la fin arrive qu’on se casse de cette scéance de merde. Un interrogation subsistera quand Samuel L. Jackson, qui a sans doute reçu des pressions sur sa famille pour l’obliger à jouer dans une telle daube. Alors qu’il était si bon dans des serpents dans l’avion… Dommage, dommage !

Il a presque deux ans et un mois de cela jour pour jour, je postais sur un sujet proprement scandaleux : le remix repompage en règle. Cet excellent article est toujours disponible à la lecture, je vous invite à y jeter un oeil préalable. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, les humains se sont reproduits comme des moufettes, mon piédestal me fait me cogner au plafond et j’en passe. Mais, dans l’ombre, d’insidieux agents dissidents agissent de concert afin d’ébranler les bonnes bases solides de notre société. Ces habiles maquilleurs usent de toutes les ruses afin de transformer un vieux morceau tombé en désuétude en nouveau morceau tout neuf, tout passable à la radio (ou radio web, maintenant c’est pareil). Mais c’était sans compter le défenseur de la veuve et de l’orphelin, x2b4, à fond l’intelligence du cœur, qui est pour rétablir la balance. Grâce une oreille bionique dont je suis très content, je peux détecter ces vils remixeurs à des kilomètres à la ronde si le volume est assez fort. Sinon, à coté de mes enceintes, ça marche bien, aussi.

Vous sentant fébriles et tendus, au bord de l’apoplexie, je ne fais pas durer le suspens plus longtemps et commence donc la démonstration par le premier morceau, qui si vous avez lu le premier article (vous l’avez lu, n’est ce pas ?), vous rappellera bien des souvenirs. Eh bien cela ne leur a pas suffit, un remix de plus.

Alors donc Starting Rock – Movin On (Album Version) :

vs Pin-Occhio -Tu Tatuta Tuta Ta :

Frappant comme ressemblance non ? Mais ce n’est pas tout. D’autres ne s’embarrassent pas d’autant de détours. Voyez plutôt :

Straight Flush – Lets All Chant (Radio Version)


ne serait-il pas le même morceau que :

DJ Valium – Let’s All Chant 2002 (feat. Michael Zager) :

Hmm hmm moi je dis ! Ils auraient pu au moins renommer le morceau. Ce que ne se sont pas privés de faire les artistes suivants:

Virtual Boys – Time After Time (Euro Virtual Radio Edit) pour la version homme :

Vibeout – Time After Time (Original Remix) pour la version femme :

C’est sans compter mon oreille experte, tout le monde aura reconnu U96 – Heaven (French Kiss Mix):

Pour finir, certains originaux empruntent à plusieurs œuvres pour brouiller les pistes.

Commencez par écouter Small Djs – I Only Wanna Be With You (Single Mix) :

Le début, vous je sais pas, mais moi ça me fait penser à O Mega – Dreaming Of A Better World :

Pour la suite, place à la reine du cover, je veux parler de Tommy February6 (que j’adore ^_^) avec Tommy February6 – I Only Want To Be With You:

qui n’est qu’un vil plagiat d’un titre des années 1957, qui, il est vrai, a moins de basses.

Ecoutons Dusty Springfield – I Only Want To Be With You :

Voilà ! C’est tout pour ajourd’hui les petits enfants ! Vous aussi soyez bien attentifs à ce que de la merde dans du papier d’alu ne vous soit pas vendu en tant que boucle d’oreillecitation needed !

Critique express : Décalé et décoiffant, le film tranche avec la morosité des productions actuelles. A voir.

Un film gentillet sur comment deux fous convainquent que les versions « suédées » des films sont meilleures que les originales. Suite un malheureux « accident » dans une centrale nucléaire, un homme efface toutes les cassettes d’un vidéoclub. Le tout s’accompagnant de « phénomènes » pour le moins hilarants. S’en suit une course poursuite entre les clients dudit vidéoclub qui veulent certaines vidéos et les deux compères qui doivent les produire avec les moyens du bord. C’est très clairement le meilleur passage du film, qui dure environ jusqu’au deux tiers. Ensuite, le film va beaucoup plus dans le mélodramatique, le passage initiatique et toutes ces conneries, mais reste quand même regardable. Il est dommage que le réalisateur abandonne si tôt les gags de situation entrainés par l’électrocution dans la centrale nucléaire, cela aurait parfois rajouté le piquant qui manque. Le jeu des acteurs est de mon point de vue parfaitement adapté au film, avec un brin d’amateurisme qui convient parfaitement aux rôles. La fin est un peu en deçà du film, mais on ne ressort pas déçu de la salle.

Critique express : Rapide et enlevée, cette comédie saura au moins vous faire passer un bon moment sinon plus. A voir.

Je dois dire que j’ai bien eu tort d’avoir un à priori négatif sur ce film. Il faut préciser que Danny Boon ne m’a jamais convaincu dans ses films précédents. Mais les excellentes critiques et la présence de Kad Merad ont fini par emporter mes dernières remontrances. Eh, bien, je ne regrette rien ! Le film est bien fait, on ne s’ennuie jamais, et on rit parfois de bon cœur. L’humour paraitra peut-être un peu faible parfois, mais ne tombera jamais dans le vulgaire ou la solution de facilité. Le départ du film est inoubliable, avec le sudiste qui arrive avec ses gros préjugés à 50km/h sur l’autoroute – tellement il ne veut pas y aller – et les nordistes qui se foutent bien de sa gueule, tout en restant bon enfant. C’est d’ailleurs le principal défaut du film peut-être, c’est d’être trop gentil et conciliant. Les comédies c’est mieux quand ça fighte un peu. Les accents, de mon point de vue de gros parigot, sont assez justes, même si je ne comprends pas vraiment pourquoi les gens disent que l’on ne peut pas comprendre le ch’timi. Soit dans le film c’était franchement édulcoré, soit c’est comme le français mais avec une patate dans la bouche (et dans le cerveau).

Bref, un bon moment de détente en perspective. La salle était positivement ravie au point d’applaudir à la fin (comme si quelqu’un les entendait).

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Il est des films qui arrivent à vous dégouter dès l’affiche. J’en veux pour preuve ce magnifique spécimen. Une police avec empattement, un fond blanc genre ‘film niais’. Mais surtout, surtout, l’image en elle même (vite, je cliques pour avoir une version plus grande !). Quand je l’ai vue, j’ai instinctivement pensé à l’image suivante : « Deux macaques se regardent et rigolent parce qu’ils sont habillés ». Non mais franchement. Comment diable est-il possible de faire des gens aussi simiesque ? Heureusement qu’il y a un blanc, sinon j’aurais été taxé de racisme. Cela restera un mystère pour moi. Quand au sous titre, « c’est maintenant ou jamais », il semble bien nous faire privilégier la deuxième solution…