Hier au cinéma : Hancock

HancockCritique express : Partant d’un bon principe, Hancock s’enlise rapidement dans les bons sentiments et les incohérences. A éviter.

Avoir des super pouvoirs et (entre autre) l’immortalité, qui n’en a jamais révé ? Hancock visiblement, tant il tient du anti-héros au départ. Alcoolique et dépréssif, il se complait dans une vie de paria. Fort heureusement pour le public américain, il va rapidement retourner dans le droit non sans avoir mis avant des têtes dans des culs (véridique, et faisant fi de toute réalité médicale). Hancock endosse le double rôle de gentil héros en quête d’indentité et d’ami intime de la famille américaine parfaite. Ce qui donne vite la gerbe, il faut bien l’avouer. C’est donc sans regret qu’on le voit se débattre comme un bouffon contre les méchants (qui ne sont pas beaux, ouah c’est possible ça ?) alors que théoriquement ses pouvoirs lui permettent de massacrer comme un goret dans un champ de truffes. Mais ouf, même s’il est très bête, no problemo, il est très chanceux. Et c’est bien normal, il a mis les scénaristes dans sa poche. Ce n’est hélas pas le cas du spectateur qui s’en ira bien dépité (ami lecteur, cette fin de phrase est utilisée dans une autre critique fort bien écrite, sauras tu la retrouver parmi les deux cents déj) écrites ?).

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