Hier au cinéma : 300

300 le filmFilm se voulant une peinture de l’héroïsme et de l’art de la guerre, 300 ne se résume finalement qu’à un enchaînement bourrin de scène de massacres. Tout d’abord, les grecs sont des fins stratèges, c’est bien connu, et donc ils emmènent habilement les perses dans un défilé. Ensuite, c’est très facile: tu pousses avec ton bouclier, tu embroches avec ta lance, et tu recommences. Les ennemis sont de plus en plus fort, ouhlala, mais en fait que dalle, les spartiates des des gros porcs qui te kickent du loup mutant à oualpé dans la neige alors des pauvres petits humains je te les conchie direct. D’ailleurs ils auraient gagnés si ils avaient pas été vilement trahis par un bossu difforme (oui, les grecs sont beaux, les méchants sont moches, rien que du classique) rejeté par Leonidas sous prétexte que son chocolat était pas bon. Tout déçu et bien vivant (car Léonidas, qui vient de traiter le mec qui a trouvé le secret passage dans la tagnemon de gros bouseux même pas utile, ne se dit pas une seconde qu’il pourrait le trahir, enfin, il se le dit, mais il pense que le tuer, ça serait vraiment pas sympa), le bossu va tout baver chez Xercès qui nous tire un gros vinaigre de perdre toutes ses batailles. Bref, les grecs sont tout sacrifiés et tout mais quand même bien courageux, et heureusement, car leur beau sacrifice leur permet non seulement de rallier les grecs derrière une cause commune, mais aussi au spectateur de s’ennuyer pour un prix tout sauf modique. Utilité du film: se faire louer en DVD pour ricanner entre pote sur toutes les bêtises et incohérences présentes. Et oui, je sais que c’est vinaigre de xérès, bande de mauvaises langues.

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