Embarras au plus haut sommet. En réponse aux récents problèmes du président de la République Française, la chancellerie allemande pourrait décider de changer la date de chute du mur. En effet, s’il s’avérait que Nicolas Sarkozy n’était pas présent le 9 novembre 1989, afin d’éviter un incident diplomatique, la date de chute du mur officielle serait décalée de quelques jours. On parle officieusement du 12 novembre, mais rien n’est décidé, tant le choix de la date est délicat et ravive les vieilles blessures. Du coté de l’Élysée, difficile d’obtenir de l’information. D’après une source anonyme, M. Sarkozy se serait écrié en conseil des ministres : « L’Allemagne n’a qu’à changer de date ! », avant d’évoquer la nomination de son fils Jean au secrétariat des affaires étrangères. Ce qui est sûr, c’est que ce petit décalage il y a vingt ans de cela continue de faire des remous. Q.B.

rer_bL’information est tellement incroyable qu’on peine à imaginer qu’elle puisse être réelle. Selon un document de la Direction Interdépartementale des Transports et des Véhicules (DITV), la SNCF et la RATP organiseraient un concours officieux pour l’impopularité. « Cela expliquerait une bonne partie des grèves fantasques et aléatoires », indique Frédéric Potard, sous-directeur adjoint au secrétaire de l’urbanisme. Il faut dire que les utilisateurs comprennent de moins en moins les raisons de ces grèves intempestives. Selon le quotidien gratuit Metro, qui a eu une copie du document, sous l’impulsion des syndicats CGT, FO et SUD, les cheminots ont reçu un mot d’ordre laconique : « c’est à qui parviendra à 80% d’usagers hostiles le premier ». Soit quatre usagers sur cinq. Les intéressés apprécieront. Le « prix » de cette gageure ? Une meilleure position pour les nouvelles négociations de réduction d’effectif qui débuteront mi-2010. Plus grave, les directeurs des deux établissements, les « mammouths » des transports comme on les appelle, seraient impliqués. Il pourraient même être à l’origine de l’affaire, la rivalité entre Michel Groffat (Directeur Général de la RATP) et Jean Pierre Mienard (SNCF) étant bien connue. Affaire qui n’a pas tardé à monter aux oreilles du président Nicolas Sarkozy. Celui-ci s’est rapidement emporté, menaçant de nommer son fils Jean à la direction conjointe des deux établissements si rien n’était fait « dans les trois jours ». En attendant, la RATP et la SNCF jouent un jeu très dangereux. D’après un récent sondage IPSOS, à paraitre dans le Figaro, 63% des utilisateurs sont prêts à utiliser un autre moyen de transport à la prochaine grève. Et une amputation de seulement 15% des usagers pourraient mettre les organismes dans une situation financière délicate, les travaux du tramway étant beaucoup plus chers que prévu. En attendant, les trains ne bougent toujours pas…

Merci à minikiwi pour l’idée originale et à kood pour l’image.

La population de cons, que l’on croyait en forte croissance, serait en fait à peu près stable, d’après les dernières recherches d’un vélociste. Le professeur Showkrout s’en explique dans cette interview exclusive.

Vous dites que la population de cons est stable, mais tout de même, n’est-ce pas contraire à l’évidence?
Prof. Showkrout : Je sais, il y a des cons partout, c’est très pénible. Mais la pénibilité même renforce le sentiment qu’il y en a de plus en plus. Or, si vous regardez bien, dire qu’il y a des cons partout, c’est sous-entendre qu’il ne peut plus y en avoir plus. Nous avons déjà saturé le système. En réalité, avec les beaux jours qui reviennent, les cons sont de sortie, donc on les voit donc plus. Mais ils ont toujours été là, simplement, cachés dans leurs gourbis minables, à regarder Plus belle la vie.

Cependant, pas plus tard que tout à l’heure, on m’a répété que j’allais bien finir par faire des enfants. Les cons ne seraient-ils tout de même pas un peu plus cons?
Prof. Showkrout : Vous avez raison. Avec le printemps, les phéromones viviparantes reprennent le dessus et les structures mentales qui, d’ordinaire, servent à faire illusion, sont KO. Ca se voit avec les femmes qui sont enceintes, les vieilles qui sourient sur le passage des enfants ou les hommes qui baiseraient tout ce qui bouge. Mais ce n’est qu’un phénomène très passager. A part au printemps, en été et en automne (et aussi en hiver), les cons sont très praticables.

Quels seraient vos conseils pour mieux vivre avec les cons?
Prof. Showkrout : Être con soi-même. C’est la meilleure garantie pour vivre heureux avec les cons. On peut devenir con via des thérapies chimiques comme la cigarette ou encore en oblitérant les structures de la conscience. Cependant, cela n’est pas entièrement satisfaisant, car à part au printemps, les cons sont agressifs entre eux la plupart du temps.

Vous avez écrit que la surconpulation n’était pas une fatalité.
Prof. Showkrout : En effet. J’ai découvert à travers mes recherches, que les cons sont très sensibles à certains stimuli, e.g. le bazooka ou le crache-flamme. Se promener avec sa bombonne de gaz (blindée pour évider les actes de vandalisme) permettra de jouer à la fois sur la population absolue de cons (en augmentant leur mortalité) et la population perçue (en diminuant leur visibilité), car le con se terre facilement. Une autre solution serait d’injecter un libidosuppresseur dans les programmes de Plus belle la vie. Enfin, la pose récente de pièges à loup dans les jardins d’enfants et autre dispositifs d’élimination Darwiniens pourraient proposer une avancée dans le domaine.

Le candidat aux présidentielles du Parti Sophophile Ségolin Caval, premier cheval à avoir une chance d’accéder à l’Elysée, poursuit sa campagne « dans une ambiance sereine malgré de vives résistances rencontrées dans les milieux réactionnaires », nous confie-t-il. « De nos jours, qu’un cheval puisse gouverner, pour beaucoup, c’est tabou. », remarque son concubin François Moulande, « Mais nous allons faire la rupture avec tout ça. » Aucun homme qui aurait gagné les mêmes concours que moi n’aurait vu ses compétences mises en doute. Le candidat s’est posé de suite en défenseur des victimes des injustices sociales, et notamment des chevaux, en insistant sur la condition encore déplorable de nombreux animaux domestiques en France. « Les animaux de travail souffrent de la concurrence avec les machines. Nous devons prendre des mesures pour protéger notre cheptel », tonne-t-il lors de son dernier meeting à Vincennes. « De nombreux animaux, et notamment les taurillons et les chevaux, sont encore castrés au nom de traditions barbares. Je veux faire une loi que si un animal refuse d’être castré, alors la castration ne pourra avoir lieu et les propriétaires contrevenants s’exposeront à de la prison ferme. Imaginez qu’un jeune étalon veuille faire carrière dans le cinéma intimiste. C’est irréparable une castration. » Sur le dossier des retraites, le candidat a affirmé que « la quasi-totalité des vieux chevaux disposent d’une retraite insuffisante, étant envoyés de suite à l’abattoir. » Le candidat n’épargne pas non plus le dossier de la sécurité: « Avec le retour du loup dans les Alpes, je veux que chaque herbivore soit protégé la nuit par un policier. » Les détracteurs critiquent le financement vaguement chiffré du candidat équin. « Il faudrait que l’Etat gagne au PMU! », raille Fabrice Detrechian, porte-parole du candidat sortant Leonidas Ragozy. « S’il est élu, son manège nous fera tourner en bourrique, mais à la fin on ne sera pas plus avancé. »

Une vive inquiétude se faisait sentir ce matin, dans les milieux émissifs, sur les conséquences possibles de la généralisation du CNE annoncée par le candidat sortant Nicolas Cracozy. »De nombreux gaz à effet de serre craignent en effet une précarisation de leurs conditions de travail », nous dit Serge Portefeux, « l’impossibilité de retrouver un emploi stable sans passer par une période d’essai prolongée est une atteinte au droit à la démission » ajoute-t-il.Dans les usines de Gaz de France, des grèves sont prévues: « Nous ferons monter la pression », confient les délégués des gaz. Jusqu’à ce que ça pète.La volatilité des gaz et leur instabilité politique fait craindre le pire aux responsables environnementaux, qui goûtent fort peu qu’une menace pour la planète soit instrumentalisée à des fins politiciennes. A midi, de nombreuses organisations syndicales, dont la Force Gazinière et la Confédération des Gaz de Travail, avaient déjà appelé en signe de protestation à une démission massive, des gaz à effets de serre.

Sujet de philosphie Bac L 1999, Académie de Strasbourg. Moi j’aime.

Dans la perspective d’un vocable qui, vernaculaire, ne dément que par l’oxymore du tout, Proust, Flaubert et Montesquieu redéfinissent la valeur du mot transcendant à fleur de peau son sous-jacent. Discutez.

LitDans la bien glauque affaire de bédophilie (de l’anglais ‘bed’, qui aime les lits) de Nantes, le jeune homme de 31 ans arrêté hier soir est passé aux aveux. Rappels des faits. Depuis plus d’une semaine, des affaires de bédophilie éclaboussent les plus grandes enseignes de literies de la banlieue de Nantes. Cela a commencé avec But, qui a immédiatement porté plainte auprès des autorités. « Nous avons été choqué de retrouver, dans nos literies exposées en magasin, de nombreuses traces de spermes. Nous avons d’abord cru à une blague, mais nous nous rapidement aperçu que nous avions affaire à un bédophile », confie Jean-Marc Rondelau, gérant du magasin. La même semaine, plusieurs autres enseignes portent plaintes pour des faits similaires. La population de Nantes était encore sous le choc hier soir. « C’est très génant, cette histoire de bédophile », déclare une retraitée. « Je voulais m’achetez un nouveau lit pour mes problèmes de dos, mais maintenant, je pense que ce n’est pas très prudent ». La police, au vu de la multiplication des plaintes, a mis en place une cellule de crise. Elle a tout d’abord établi le profil type du bédophile, puis a épluché les cassettes vidéos des magasins concernés. Trois suspects se sont détachés du lot, mais hier soir, un seul était encore en garde à vue. Ce matin, il est passé aux aveux. Son mode opératoire était très malin : se faisant passer pour un client tout à fait habituel, il amadouait ses victimes avec des airs d’acheteur. Lorsque la méfiance du lit était endormie, il en profitait pour se faufiler sous la couette et perpétrer son forfait. « C’est terrible ce qu’il a fait », déclare Claude Jinquart, responsable literie chez Ikea. « C’est la vie entière de ces lits qui a été détruite, c’est irréparable une trace de sperme ». Les premiers élements d’enquête révèlent une enfance troublée, notamment après le refus des parents du bédophile d’acheter une literie Bulltex. Le reste de l’enquête servira à déterminer, si, oui ou non, cela est une circonstance atténuante. YM. F.

Une équipe de chercheurs français, en association avec des laboratoires américains et suédois, ont montré dans un article à paraître dans Nature, que, contrairement à l’idée reçue, l’homme ne descendrait pas du singe, mais du porc. L’étude a porté sur le génome des hommes actuels, des hommes de Néandertal ainsi que d’hommes de Croc-Magnon. « Nous savions que l’histoire de nos origines est un sujet sensible, nous n’avons donc pris aucun risque en prenant un panel très large de spécimens », témoigne Charles Derrefer, directeur du projet. En effet, les musées de Londres, New York en plus de celui de Paris ont été mis à contributions. L’étude a duré plusieurs années, notamment en raison des difficultés pour extraire l’ADN des restes humains. « La plus grande difficulté n’était pas vraiment d’extraire une partie de l’ADN, mais de l’avoir entier et intact. Après 30000 ans, pas étonnant qu’il faille prendre des précautions ! » s’amuse Charles Derrefer. Après avoir extrait l’ADN, commence le travail de titan : comparer, par ordinateur, les différents ADN au cours des âges pour tracer ce que l’on appelle une carte génomihistorique. Il aura fallu 2000 ordinateurs pendant 8 mois à plein temps pour enfin avoir le verdict : l’homme moderne ne descend pas du singe, mais du porc. En fait, c’est l’homme de Néandertal, disparu, qui descendait du singe. Le porc aurait de son coté évolué dans une espèce intermédiaire avant de devenir l’homme moderne. « Nous avons eu l’idée d’intégrer le génome du porc après avoir découvert que l’homme ne descendait pas du singe, à cause de sa grande proximité génétique avec l’homme (99.5%) », déclare François Gurtoin, du laboratoire de génétéalogie de Nantes, qui a secondé l’équipe du professeur Derrefer. L’annonce de cette descendance a fait l’effet d’une bombe dans le monde musulman. En effet, pour les pratiquants musulmans, il est interdit de manger du porc. A la Mecque, des milliers de fidèles se sont donnés la mort par le feu en se déclarant impurs. Des vagues de suicides ont embrasé le lieu saint de pèlerinage, débordant la cellule de crise mise en place. Malgré les appels au calme des autorités, de nombreux cas de suicides ont été recensés de par le globe. « Les scientifiques sont fous », déclare Abdul Mehabar, directeur de la mosquée de Bretagne. « Ils auraient dû nous laisser le temps de préparer la population. C’est comme les hackers qui dévoilent les failles de sécurité sans laisser le temps de les corriger ! ». Heureusement, le calme semble revenir après les déclarations d’imams selon lesquels « l’interdiction de manger du porc viendrait justement de cette descendance, afin de ne pas manger nos alter-egos ». Samedi, les témoignages d’indignation s’élevaient partout contre les scientifique. Francis Hulliver, proche du pape, a fait part de sa communion avec le monde musulman. « C’est vraiment n’importe quoi ! » s’emporte-t-il, « bientôt les scientifiques vont nous apprendre qu’il est impossible pour un homme de ressusciter trois jours après sa mort ! Où va le monde, si l’on ne respecte plus l’éthique ? ». En attendant, les scientifiques français s’attaquent au génome de la grenouille et du boeuf, eux aussi très proches génétiquement.