Hier au cinéma : Le prix à payer

Le prix à payerAlors, moi je dis comment et pourquoi ? Oui, crotte à la fin, c’est fou ça ! Faire une aussi bonne première moitié de film, pour ensuite le saccager de la manière la plus ignoble qui soit, moi j’appelle cela du sadisme. Rien de moins. Il faut dire que la chute est brutale d’autant que la douche est froide : la première demi-heure est un véritable joyau d’humour, de phrases légères et d’engueulades qui vont bien. Cela devient vite le gros bordel (d’ailleurs on se demande comment ils vont faire pour la seconde moitié, indice : ils n’y arrivent pas) avec des bons gros diners qui partent en live, avec un certain accent de vérité dans le n’importe quoi du moment que ça casse celui en face. Et puis arrive, la seconde moitié. Oui, la honnie, l’insipide, celle que l’on ne doit pas nommer. C’est bien simple, ils auraient mis le film en pause avec une image statique cela n’aurait pas changé grand-chose. D’un vide abyssal, on se retrouve avec des crampes d’estomac de tristesse tellement le début était bien. 10 minutes. On se demande, bon, ça repart là ? Eh non. Cela ne repart jamais, même pas un sursaut à la fin du film, qui d’ailleurs outre sa morale douteuse (indice : quand t’es riche, tu niques plein) fait dans la grosse queue de poisson. Bref, ce film est raté, sans doute à cause d’un changement de réalisateur à la moitié du film (je ne vois vraiment pas d’autre explication…). Pourtant, tellement de choses qui restent inexploitées… Le début, l’histoire de la CB volée… Flinguée en deux répliques… La femme de ménage étrangère, parfaite confidente… L’adolescente qui aurait pu ramener des filles à la maison par exemple… L’histoire de la prostituée, non rien n’est exploité à fond… Donc, en un mot comme en cents, aller voir la première moitié du film, puis cassez vous du cinéma.

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