L'Abominable véritéCritique express : Assez gentillet, il n’en reste pas moins quelques bonnes trouvailles. A voir.

Un autre film dans la veine de La copine de mon meilleur ami. Le principe est ici encore un mec ‘pas-si-parfait-que-ça-mais-quand-même’ qui va emballer une meuf ‘mais si je suis libre mais j’ai quand même besoin d’une bonne grosse teub dans ma techa’. Donc voilà, mis à part la mise en relation de fluides, il ne se passe pas grand chose… Les répliques sont toutefois suffisamment bien trouvées et les situations merdiques suffisamment fréquentes pour que l’on s’ennuie pas. La mise en exergue des petites décervelées qui ne voient pas plus loin que l’apparence est aussi assez bien faite. Un film qui se regarde sans trop réfléchir…

La Copine de mon meilleur amiCritique express : Malgré la présence d’une héroïne absolument détestable, l’humour arrive à prendre le dessus. A voir.

Une comédie à l’américaine pour une fois assez réussie. La chose agréable dans ce film, c’est qu’il prend à contre pied les canons du genre. Le héros n’est ni charismatique, ni gentil, ni rien du tout… Non, en fait c’est carrément l’inverse. Son but c’est d’en envoyer le plus possible dans la gueule des filles afin de les dégouter. Rien que cela, j’adore. Bon, c’est sur, il va inévitablement tomber amoureux de la fille dont il ne fallait pas qu’il tombe amoureux mais on s’en fout. Ça taquete grave dans les coins. La meuf s’en prend plein (euh, partout 🙂 ) et en plus elle aime ça. La salope. Du coup le monsieur il est tout décontenancé et c’est assez marrant. En tout moi j’ai bien aimé. Au final tout va bien, il pourra fourrer sa grosse queue à de multiple reprises dans la donzelle sans que le public prude américain ne s’offusque. Ouf ! Un bon moment de passé.

Numéro 9Critique express : Diable, une bande annonce hyper prometteuse, et… rien. A éviter.

Tim Burton a produit ce film. Et bien je dois dire qu’il a eu tord. Oui, Numéro 9 c’est bien sur le papier, mais à l’écran, ça donne n’importe quoi. Absence totale de scénario pour commencer. Le film pose un univers, une ambiance mais rien n’est expliquer, et surtout rien n’est crédible. Cela entraine une bien compréhensible difficulté de la part du spectateur pour rentrer dans le film. La technique est quand à elle un peu baclée sur les héros, le rendu du tissu est particulièrement horrible. Les héros sont différenciés à la louche. Enfin héros, manière de parler, parce que leur charisme n’est pas franchement au top. L’antithèse des héros, une espèce de machine diabolique avec une enième référence à HAL 9000, n’est pas mieux. D’ailleurs son mécanisme d’activation est tout simplement incompréhensible. Ce qui aurait du être une belle envolée dans un univers profond (hmmm… profond…) n’est qu’une promenade dans une image certes jolie, mais sans âme (tout le thème du film d’ailleurs). C’est triste.

Inglourious BasterdsCritique express : Scénario un peu décevant, mais une réelle performance d’acteurs. A voir.

Tarantino, c’est toujours gage de quelque chose de rafraichissant… Ce film ne déroge pas à la règle, offrant une uchronie de la seconde guerre mondiale. Ce qu’il offre de remarquable, c’est une performance des acteurs tout simplement époustouflante, notamment Christoph Waltz qui réalise un jeu d’acteur hors du commun. A tel point que les autres, bien que bons, finissent par sembler ternes. L’ambiance est excellemment rendu, notamment avec une confrontation au fond d’une tout simplement diabolique. Chaque personnage possède sa part d’ombre et sa part de lumière (à part Hitler bien sûr) avec divers degrés. Après on retrouve les marottes de Tarantino, avec du gore, des dialogues et des monologues interminables, bref, que du bon (si on aime). On ressort de ce film un peu fatigué à cause de la densité de l’image et de l’action, mais on ne regrette rien. Sehr Güt !

L'An 1 : des débuts difficilesCritique express : Horrible. Tout simplement horrible. Ce film plonge dans l’aporie. A fuir.

Que dire… L’an 1 mélange allègrement un peu tout. On a droit à des hommes préhistoriques, des romains, des juifs (je me souviens plus si il a des trucs chrétiens), de l’inspiration égyptienne… Ca part complètement en couille mais en couille désordonnée, avec un manque de construction évident. On a le droit à un patchwork de situations plus ou moins burlesques, sans jamais arriver à être drôle. Les performanes de Jack Black et de son acolyte sont tout simplement merdiques. Il y a de la pseudo fesse gratuite, mais pas vraiment appétissante, on se demande quel est le but d’afficher autant de chair. On se croirait sur l’étal d’un boucher. Je ne parle même pas de la fin, absente comme le scénario. Film à jeter à la poubelle si jamais on vous l’offre, c’est pas la peine d’enlever le blister.

Neuilly sa mère !Critique express : Une bonne surprise, qui, a défaut de voler bien, réserve une bonne dose d’humour. A voir.

Léger à priori négatif sur ce film. Il ne se vérifiera pas. Bon ok, c’est convenu comme scénario, la mise en exergue des différences sociales n’étant pas à la page ‘originalité’ du petit livre du scénariste. Néanmoins, Neuilly sa mère arrive à garder le rythme tout au long du film. Cela est du avant tout à la très bonne performance des acteurs secondaires, tous un peu barges mais très à l’aise dans leur baskets. On a donc le droit au cadet à moitié facho et imbu de lui même, la grande sœur très économie alternative, le père stressé, etc… Le personnage principal est un tout petit peu trop confiant pour être crédible à mon gout, mais bon, cela se laisse regarder. Il est clair par contre que le scénario n’est pas le point fort de ce film. Ce sera plutôt les scènes de famille (et de ménage) qui sont particulièrement croustillantes. Les dialogues notamment sont très réussis. On passe donc un bon moment devant ce film qui ne restera pas dans les anales mais dont on se souviendra avec plaisir.